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  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 20:30

affichedufilmindianajon.jpgL'archéologue aventurier Indiana Jones est de retour. Il poursuit une terrible secte qui a dérobé un joyau sacré doté de pouvoirs fabuleux. Une chanteuse de cabaret et un époustouflant gamin l'aideront a affronter les dangers les plus insensés.

 

Sans conteste le meilleur épisode de la saga, ce Temple Maudit excelle dans tous les aspects développés par le premier opus,  Les Aventuriers de l'Arche Perdue.

Que ce soit dès l'ouverture du film à Shanghaï, où à leur arrivée en Inde, dans le palais où ils mangent des insectes, serpents et cervelles de gorille; ou encore dans les galeries souterraines pleines d'embûches, de sorciers noirs, de coeur palpitants arrachés à la main, ce deuxième volet est bien plus sombre et maléfique que le premier, mais il est aussi bien plus aventureux et porté sur l'humour. Le personnage d'Indiana Jones y renvoie clairement une image d'icône surtout lors de la scène où il apparaît à contre jour dans les tunnels de monorails pour sauver les enfants enlevés et réduits à l'esclavage, sur le thème qui à fait toute la prestance du film.189_aa080222ef1b771a0e426fc974a7f7d7.jpg

Un tour de main de Geoge Lucas qui, comme pour sa première trilogie Star Wars, signe avec le deuxième opus (pour Star Wars, il est incontesté que l'Empire contre-attaque est de loin le meilleur épisode de toute la saga), le meilleur scénario de tous les épisodes narrant les aventures du professeur d'archéologie. Et malgré le fait que tous les aspects sombres de ce film déplaise à Steven Spielberg, pour beaucoup de fan, il restera vraiment le film symbolique du personnage, tout simplement parce qu'il n'y a pas un personnage, où une situation, où une parole qui ne soit culte dans ce film. Il est quasiment l'oeuvre ultime de la Saga Indiana Jones. Une merveille qu'on se délecte de revoir chaque fois.

 

Titre Original : Indiana Jones and the Temple of Doom

Réalisation   : Steven Spielberg

Durée           : 1h 58

Année          : 1984

Origine         : E.U.

Genre           : Aventures

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 13:47

black-swan.jpgRivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...

 

Film très sombre et torturé, résultat d'un scénario sombre et schizophrénique et d'une réalisation oppressante caméra à l'épaule, ce Black Swan d'Aronofsky est un parfait thriller psychologique dans la lignée de Perfect Blue de Satoshi Kon.

En effet, la position que nous offre le réalisateur nous plonge dans le trouble psychologique d'une danseuse de ballet. Nous nous effaçons en tant que spectateur pour prendre sa position à elle. Un effet parfaitement amené par une prise de vue très rapprochée, toujours en gros plans qui a pour effet d'étouffer l'espace et de concentrer l'attention seulement sur le personnage de Nina. Personnage très complexe joué par l'excellente Natalie Portman qui signe ici un rôle maîtrisé dans les moindres détails, ce qui n'était certes pas facile vue que le personnage dévoile des aspects très intimes de sa personnalité refoulée. Mehdi.Badrou.Black_.Swan_.jpgEt surtout elle se dédouble littéralement ce qui a pour effet de lui faire perdre pied (et nous avec) faceà une réalité pleine de retenue  et de tabous. La transformation, réalisée à merveille par la caméra d'Aronosky qui dévoile très lentement la métamorphose physique de  sa victime par des SFX magnifiques,  qui prennent une ampleur sublime lors du spectacle final. Une représentation du Lac des Cygnes  grandiose et à couper le souffle tellement le spectacle est intense.

Tout simplement un véritable chef d'oeuvre !!

 

Réalisation : Darren Aronosky

Durée        : 1h 43

Année       : 2010

Origine      : E.U.

Genres      : Thriller, Drame, Fantastique

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 07:27

ligue_gentlemen_extraordinaires.jpgL'aventurier Allan Quatermain dirige la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, association de sept super-héros légendaires, comprenant le mystérieux Capitaine Nemo, la femme vampire Mina Harker, l'invisible Rodney Skinner, le jeune et intrépide agent secret américain Tom Sawyer, l'inaltérable Dorian Gray et l'inquiétant duo Jekyll / Hyde. Venus des horizons les plus divers, les membres de la Ligue sont de farouches individualistes, des exclus au passé ténébreux et agité, dont les facultés hors normes constituent à la fois un atout et une malédiction.
Réunis dans des circonstances exceptionnelles, ils doivent en peu de temps nouer des rapports de confiance, apprendre à fonctionner en équipe. Après avoir embarqué à bord du Nautilus, ils gagnent Venise, où leur adversaire, le diabolique Fantôme, se prépare à saboter une conférence réunissant les plus grands chefs d'Etat...

 

 

Adaptation du comics d'Alan Moore, ce film est mésestimé de par son scénario comme de par sa réalisation. Beaucoup clame au ridicule, voir nullissime, en rapport avec la BD. D'autres trouvent qu'il s'agit dans grand film.

A chacun son avis sur la question. Pour ma part, je n'ai jamais vu, ni lu une BD éponyme d'Alan Moore. Je me suis donc fié à ce seul film pour poster mon avis. Et dans son ensemble, même s'il paraît infimement longuet, le film de Norrington possède de ligue_tome3.jpgnombreuses qualités.

Sa mise en image révèle une qualité visuelle très esthétique et assez bien maîtrisé dans le maniements des SFX même s'il y a des ratés par moments. Mais la majorité des scènes titanesques (la vision complète de Venise) restent un élément imposant du film. Tout comme les scènes d'action assez uniques dans leur réalisation (la course en voiture, les plans du Nautilus, les affrontements de Mr Jekill et Mr Hyde). Mais son point fort réside dans l'assemblée de personnages issus des plus grands romans de la littérature fantastiques, tous aussi extraordinaires et singuliers les uns des autres.

En bref, ce film m'a fait une forte impression et il aurait mérité une suite qui n'aurait pas été pour déplaire à tout le monde.

 

Titre Original : The League of Extraordinary Gentlemen

réalisation      : Stephen Norrington

Durée            : 1h 50

Année           : 2002

Origine          : E.U.

Genres          : Aventures, fantastique

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 06:38

lesaventuriersdelarchep.jpg1936. Parti à la recherche d'une idole sacrée en pleine jungle péruvienne, l'aventurier Indiana Jones échappe de justesse à une embuscade tendue par son plus coriace adversaire : le Français René Belloq.
Revenu à la vie civile à son poste de professeur universitaire d'archéologie, il est mandaté par les services secrets et par son ami Marcus Brody, conservateur du National Museum de Washington, pour mettre la main sur le Médaillon de Râ, en possession de son ancienne amante Marion Ravenwood, désormais tenancière d'un bar au Tibet.
Cet artefact égyptien serait en effet un premier pas sur le chemin de l'Arche d'Alliance, celle-là même où Moïse conserva les Dix Commandements. Une pièce historique aux pouvoirs inimaginables dont Hitler cherche à s'emparer...

 

 

Mettez George Lucas au scénario et Steven Spielberg à la réalisation et contre toute attente, vous obtenez un aventurier et archéologue : Indiana Jones.

Ainsi est né l'un des plus grands mythes et héros du cinéma. Joué à merveille par un Harrison Ford né pour le rôle, le personnage du Docteur Jones, aventureux, passionné et parfois comique (même à ses dépends), nous entraîne à travers le monde, à travers l'Histoire mais surtout à travers de nombreux pièges qui deviendront les classiques d'un genre auquel la saga Indiana Jones aura donné ses lettres de noblesses (on pense bien sûr à l'énorme boule qui déferle sur lui dans un passage étroit). les-aventuriers-de-l-arche-perdue.jpgLes personnages secondaires ne sont pas en reste : une femme de caractère à la fois sensible et bagarreuse jouée par Karen Allen, un vieil ami campé par l'excellent John Rhys-Davies et un ennemi de toujours, Paul Freeman.

Pour ce premier volet, dont les auteurs n'imaginaient pas encore qu'il y ait une suite, le Docteur Jones se met en quête de retrouver l'Arche d'Alliance. Le film développe plusieurs aspects qui feront la force et la recette des épisodes qui suivront. Le scénario balance entre action, archéologie, humour et fantastique.  Les scènes d'affrontements entre Indiana et ses ennemis sont loin (l'ancienneté du film y est pour beaucoup) d'être le point fort du film. Très sur-joué, filmé par des plans larges uniques (la majorité du temps), les bagarres sont peu crédibles, longues et sans entrain. Le film d'ailleurs se concentre davantage (que ses suivants) sur l'aspect fouille archéologique à proprement parler, pour au final nous dévoiler toute la force prophétique de l'Arche dans un éclat de SFX très vieillis (aujourd'hui). Comment parler de la saga Indiana sans parler de l'incroyable score de John Williams dont le thème principal résonne dans toute les têtes dès qu'on pense à cette saga. Un air devenu aussi culte que le film et le personnage, c'est dire la force de cette production.

Mais ce film incroyable est devenu culte justement par tous ses aspects et c'est indéniablement ce qui fait son charme encore aujourd'hui, surtout  face un énième épisode sorti il y a peu et un peu douteux quand à sa direction d'un "troisième type".

 

Titre Original : Raiders of the Lost Ark

Réalisation   : Steven Spielberg

Durée          : 1h 56

Année         : 1981

Origine        : E.U.

Genre          : Aventures

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 14:07

 

Année 2199. L'humanité vit ses derniers jours. La puissante flotte de la planète Gamilas envoie des astéroïdes radioactifs s'abattre sans relâche sur la surface de la Terre, la rendant inhabitable. Les survivants se sont réfugiés dans de vastes cités souterraines, mais les radiations s'enfoncent toujours plus profond, et il n'y aura bientôt plus de refuge possible pour l'espèce humaine.

Le vaisseau spatial Yamato est le dernier espoir pour retrouver une machine de décontamination qui pourrait sauver la Terre du triste sort qui l'attend...

Space-Battleship-affiche.jpg

 

Space-Battleship-Yamato-461x600
Avec ce film, les japonais prouvent qu'ils ont les moyens de réaliser de la bonne SF, contrairement à une longue liste de films pas toujours convaincants. Il est vrai que visuellement, les scènes de combats spatiaux sont éclatantes, le Yamato sublime et la photo très correcte.
Malheureusement, comme très souvent dans les réalisations japonaises, soit le scénario bloque ou alors c'est le jeu d'acteurs. Ici, il y a un peu des deux.
En effet, par de nombreux moments, le scénario s'appesantit sur des notions pas toujours enrichissantes pour l'histoire (les différentes querelles entre pilotes trop souvent redondantes) alors que d'autres passages auraient mérité d'être davantage approfondi (la vie sur la Terre). Mais Là où le film souffre énormément réduisant férocement sa crédibilité, c'est dans le jeu des acteurs, un jeu très souvent exagéré, voir très sur-joué à la manière des mangas. Du coup on se retrouve avec des scènes dramatiques censées tirer des larmes aux spectateurs, mais au contraire, on a presque envie soit de rire, soit de les fuir.
Dans son ensemble, le film reste très fidèle au manga car il ne faut pas oublier qu'avant tout, ce Space Battleship Yamato est tiré de l'univers du Maître Matsumoto. Et dans cette optique, la réalisation de Takashi Yamazaki est grandement juste. 
En clair, on assiste à un film imparfait mais qui a le mérite de donner en partie ce que l'on espérait de lui. Très fidèle au manga d'origine, les belles scènes contre-pèsent les défauts au point que le tout reste un bon divertissement.

Réalisation : Takashi Yamazaki
Durée          : 2h 11
Année          : 2010
Origine        : Japon
Genre          : Science-fiction
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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 13:53

118961-b-les-chroniques-de-spiderwick.jpgAprès son divorce, Helen Grace a dû quitter New York avec ses jumeaux, Jared et Simon, et sa fille, Mallory, pour trouver refuge dans l'ancienne résidence de son grand-oncle, l'éminent naturaliste Arthur Spiderwick. Une nouvelle vie commence pour les Grace dans cette bâtisse isolée, un rien sinistre, où les trois enfants ne tardent pas à faire d'étranges rencontres. Après avoir mis à jour la cachette d'un espiègle farfadet, Jared découvre au grenier un somptueux ouvrage, rédigé par Arthur Spiderwick et orné d'illustrations d'animaux fantastiques de toutes espèces : Le Guide Arthur Spiderwick du monde merveilleux qui vous entoure. Bravant les avertissements solennels de son ancêtre, Jared ouvre le précieux livre, qui lui dévoile un univers merveilleux, peuplé de gobelins, de fées, de trolls, de sylphes délicats, d'oiseaux exotiques et de porcins voraces. Mais un ogre maléfique du nom de Mulgarath hante aussi ce Monde Invisible qu'il souhaite contrôler. Pour cela, il doit s'emparer du Guide. Prêt à tout pour parvenir à ses fins, le rusé Mulgarath tend un piège diabolique aux trois enfants, puis se lance avec sa meute hurlante à l'assaut de la Résidence...

 

Les chroniques de Spiderwick est un film magnifiquement réalisé sur un univers pas toujours bien maîtrisé malgré de rare exception ( Willow, Legend...), celui de la fantasy. Explorant davantage l'aspect féérique de cet univers, le film, en parallèle, délivre un message sur les familles brisées par les divorces. Faisant face à un danger bien réel, et ce malgré lui, Jared, bête noire de la famille car voulant fuir sa mère pour vivre avec son père, va prendre en main son destin et tenter de sauver ce qui lui reste de cocoon familial. D'un bout à l'autre, le film est bien mené, alternant découvertes, affrontements et dramatisation. Chaque aspect évolutive de l'histoire révèle davantage de beauté féerique (mot que j'utilise en terme générique car il n'y a pas que des fées dans l'histoire), magnifiquement intégrée aux prises de vue réelles par des SFX exemplaires. Les acteurs sont parfaits dans leur rôle, tout comme l'éventail de créatures qui nous est présentés. Le seul point négatif réside dans la rapidité avec laquelle l'histoire est racontée, laissant de côté pas mal d'aspects relationnels au sein de la famille, celle de Jared comme celle de Spiderwick, mais aussi beaucoup d'aspects de l'univers concernant les créatures enchantées.

Mais dans son ensemble, Les chroniques de Spiderwick est un film sérieux, honnête, divertissant qui nous offre un spectacle plein d'aventures et de magie visuelle.

 

Titre Original : The Spiderwick chronicles

Réalisation   : Mark Waters

Durée           : 1h 37

Année          : 2007

Origine         : E.U.

Genres         : Aventures, Fantasy, Fantastique

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 13:43

Votre-majeste.jpgLe prince Thadeous arrogant et paresseux, doit effectuer une quête pour sauver son royaume avec l'aide de son frère Fabious héritier présomptif. Ils doivent sauver la fiancée de Fabious, la Belladone enlevée par le méchant magicien Leezar.

 

Une comédie sur fond de quête médiévale qui a tout du nanar auquel on ne s'attendait pas. Malgré des prises de vue maîtrisées et des SFX très correctes, le film souffre d'un mauvais rythme et de très mauvaises scènes d'action. En effet, les combats sont mous, sans surprise et en rien glorifiant. Mais la plus grande faiblesse du film réside dans son humour très en dessous de la ceinture. Un humour très lourd et (trop) redondant qui finit d'achever un scénario très basique mais qui aurait mérité une meilleure attention.your-highness-affiches-3-10424523daaed.jpg

Il est très étonnant de retrouver Nathalie Portman dans ce genre de réalisation de mauvais goût. Sans doute un besoin de tourner dans une réalisation plus légère après l'incroyable série de films auquels elle a participé dernièrement ( Thor, Sexfriends, I'm still here, Black Swan...). Pour les plus fans de la demoiselle, sachez que la belle nous dévoile ses charmes lors d'un petit bain en pleine nature. Pour les autres, oubliez ce film et passez votre chemin.

 

Titre Original : Your Highness

Réalisation    : David Gordon Green

Durée           : 1h 42

Année           : 2011

Origine          : E.U.

Genres          : Aventures, Fantastique, Comédie

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 12:57

attack-the-block.jpg

 

 

Un gang d’adolescents fait face à une invasion de féroces extraterrestres. Leur affrontement transforme une cité de Londres en une cour de récréation futuriste, un immeuble en une forteresse assiégée et des zonards en héros…

 

Une sacrée surprise que ce petit film d'horreur venue tout droit des cités londoniennes.

Une interprétation aux poils ! Une créature minimaliste mais diablement efficace dans les scène d'action et de frayeurs (rien de tel qu'une créature noire comme les ténèbres, avec des crocs phosphorescent, qui se tapis dans l'ombre). Des répliques piquées aux vifs dont le ton et l'argot des cités sonnent ici comme une ironie de l'invasion extraterrestre qui nous offre tout de même son lot de moments forts. Un ensemble sacrément bien mené du début jusqu' à la fin avec une montée en tension et une morale régulière mais point assommante.  Les personnages sont marquants et singuliers. Ils apportent tous leur petite touche personnelle qui donne sa véritable valeur au film.

En clair, ce petit film à l'humour des cités british est un divertissement de premier ordre à apprécier seul ou entre amis (toujours efficace entre amis).

 

Réalisation : Joe Cornish

Durée         : 1h 28

Année        : 2011

Origine       : G.B.

Genres       : Science-fiction, Comédie, Horreur

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 13:33

total-recall-affiche_196062_7393.jpg 2048. Doug Quaid rêve chaque nuit qu'il est sur la planete Mars à la recherche de la belle Melina. Sa femme, Lori, s'efforce de dissiper ce fantasme. Doug va bientot s'apercevoir que son rêve était artificiel et que sa femme est une espionne chargée de veiller à son reconditionnement mental. Il se souvient d'un séjour réel sur Mars, à l'epoque où il était l'agent le plus redouté du cruel Coohagen. Il decide de s'envoler sur Mars à la recherche de son enigmatique passé.

 

Total Recall est un film devenu culte pour de nombreuses raisons. Premièrement, son réalisateur est le visionnaire Paul Verhoeven à qui on doit Robocop, Starship Troopers. La star du film est Schwarzenegger, alors très en vogue lors de la sortie du film. Les autres raisons se trouvent dans l'imagerie purement science-fictionnelle du film. Une imagerie qui reste le premier élément à surgir lorsque l'on parle de Total Recall. Bien sûr je veux parler des mutants de Mars (la petite fille, la femme à trois seins...), mais aussi la mort provoquée lorsque l'on sort du dôme sans combinaison (le visage gonfle, les yeux sortent de leurs orbites avant que tout n'explose), mais aussi la ville souterraine et le masque explosif qui permet au personnage de Doug de passer le spatio-port. Tant d'éléments qui l'on rendu culte car ils étaient novateurs et percutants  à l'époque. Mais qu'en est-il encore aujourd'hui pour ce film qui date de 1990 ?

Il est certain que le temps ne l'a pas épargné. Tout comme pour Robocop, la réalisation de Verhoeven souffre d'un manque cruel de réalisme qui sied mal au temps qui passe. La vision du futur de ce réalisateur s'avère être finalement très rétro et grossière. Aujourd'hui où la technologie nous conduit vers la miniaturisation, le futur de Paul Verhoeven s'exhibe dans l'imposant. Par cet état de chose, le film perd de sa crédibilité. Cette perte est renforcée par le jeu d'acteur très approximatif de tous les acteurs. En effet, leur jeu s'apparente davantage à la parodie qu'au sérieux du sujet mis en avant par le scénario. Arnold Schwarzenegger semble sortir tout droit de l'école tellement il est maladroit dans ses gestes et ses paroles. Et là où Total Recall rejoint pleinement Robocop, c'est dans les scènes d'action très burlesques et très peu crédibles, encore une fois.

Il ne restera de ce film que le souvenir de cette imagerie culte, souvenirs qui nous donnent un meilleur goût qu'un énième visionnage.

 

Réalisation : paul Verhoeven

Durée         : 1h 53

Année        : 1990

Origine       : E.U.

Genre         : Science-fiction

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 10:24

AFFG7421116106406.jpg La psychologue Catherine Deane participe à l'expérimentation d'un procédé thérapeutique révolutionnaire qui lui permet de visiter littéralement les esprits de patients inconscients. Lorsque le FBI lui demande d'utiliser cette technique pour pénétrer dans le cerveau de Carl Stargher, un tueur en série tombé dans le coma, elle ignore l'expérience traumatisante qui l'attend. Elle doit localiser la cellule piégée où est enfermée la dernière victime de Stargher. Entre répulsion et fascination, elle progresse dans le dédale psychologique du tueur, jusqu'à devenir une proie...

 

A la croisée du Silence des agneaux et Matrix, The Cell nous offre une vision jamais encore explorée sur une enquête policière concernant un serial killer. Jouée à merveille par Jennifer Lopez, la psychologue Catherine Deane nous emmène dans les profondeurs d'une âme torturée et démoniaque. Nous est dévoilé une esthétique onirique des plus obscures et des plus magnifiques; un mélange de décoration orientale et  une pincée d'esprit surréaliste sur un style très gore et pornographique. Les costumes sont époustouflants, tout comme les masques du monstres démoniaques, visage fantasmé du tueur psychopathe.

Maîtrisant à merveille des SFX en avances sur leur temps, le film resplendit par son visuel qui marquera les esprits, à l'époque,  par sa singularité dans le domaine cinématographique.

 

Réalisation : Tarsem Singh

Durée         : 1h 47

Année        : 2000

Origine       : Allemagne, E.U.

Genres       : Fantastique, Thriller

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