Borat Sagdiyev est un reporter kazakh vivant dans la
petite ville de Kuzek. Le ministère de l'Information de son
pays l'envoie aux États-Unis
pour prendre des leçons et améliorer le niveau de vie du Kazakhstan. De fait, la plus grande partie du
film est constituée d'entretiens entre Borat et des Américains.
Il part avec son producteur, Azamat Bagatov, et son poulet domestique.

Entre faux documentaire et fiction, le film bouscule le puritanisme américain par un humour, violent, antisémite, scatophile et j'en passe...

Borat dépeint une vision de l'Amérique en s'attaquant à ces fondations idéologiques, sociologiques et théologiques par des interviews qui vont toujours dans le sens contraire des idées prônées par ses institutions.

Un choc des cultures brutal et très exagéré à la fois pitoyable  et hilarant.

Un OVNI qui n'est pas près de sortir des esprits du monde.

Réalisation : Larry Charles

Durée           : 1h 30

Année           : 2006

Origine         : E.U.

Genre           : OVNI

  Au VIe siècle, à l'époque de l'apogée de l'empire perse, un petit garçon orphelin du nom de Dastan se fait adopter par Sharaman, le Roi en personne. Le garçon est emmené au château sur le cheval de Nizam, le frère du roi. Des années plus tard, Dastan, ses deux frères et leur oncle Nizam s'apprêtent à attaquer le royaume de la belle Princesse Tamina, à la forteresse d'Alamut, car les Perses soupçonnent ce royaume de trahison en vendant des armes aux ennemis de ceux-ci. Dans la ville, Dastan trouve une magnifique dague, qu'il décide de garder. C'est à cause de celle-ci que, plus tard, le prince Dastan et la princesse Tamina s'allieront pour sauver le monde contre les forces du mal. Et pour cause, cette dague est magique et a le pouvoir de remonter le temps.

Prince of Persia est le blockbuster de l'année 2010 : personnages charismatiques et caractéristiques. Effets visuels impeccables, humours en toutes situations, folles aventures, de l'actions efficaces, des ralentis adéquats, des paysages en CGI immenses et très illustratifs et un happy end. Tout ce qu'il faut pour faire un bon film familial et populaire. Et ça marche. Le film, à chemin entre Les aventuriers de l'Arche perdue et Aladdin, a vraiment tout du bon divertissement, contrairement au film Le choc des Titans, qui du coup se case dans une catégorie très en dessous.

Le film en met plein les yeux et c'est l'effet recherché.

Il ne serait pas étonnant qu'une suite voit le jour. Si c'est aussi divertissant que le premier, pourquoi pas.

Réalisateur : Mike Newel

Durée           : 1h 55

Année           : 2010

Origine         : E.U.

Genre           : Aventures

 Quatre amis décident de se venger de l'extraterrestre qui les enleva et tua un de leurs amis...

Par le réalisateur du Projet BlairWitch ? Et bien ce dernier fonctionnait bien mieux avec moins de moyens.

Le problème d'Altered est le scénario à trou, très mal ficelé. D'une part, il ya trop de bla-bla. Beaucoup trop de points de l'histoire restent dans l'incompréhension, où est mal expliqué. En effet, au début il est question de porter l'extraterrestre dans une autre ferme où "ils" sauraient gérer la situation. De quelle ferme s'agit-il ? Rien n'est dit. On apprend ensuite qu'il y a  eu des enlèvements et des expériences Et qu'aujourd'hui, les extraterrestres veulent récupérer leur meilleur "spécimen". Mais pourquoi l'avoir relâché ?

Le film perd trop de temps dans la ferme, où les acteurs tournent en rond à force de parler. Et où, le réalisateur s'efforce d'installer une atmosphère pleine de terreur et de tension. Le costume en caoutchouc, genre 80's, passe encore. Mais les crises du personnage principal causées juste par des bruits métalliques à peine audible, ça décrédibilise le projet. Tout le film repose sur le jeu des acteurs, car on sent que le budget n'est pas là, malheureusement, les acteurs sont loin d'être à la hauteur.

Seule véritable surprise, le twist final et l'apparition du vaisseau spatial en forme de grenouille (original) relève fortement le niveau. Mais malgré cela, on n'a pas très envie de tenir tout le film tellement il est lourd, fouilli et mal joué.

A mon goût, beaucoup trop de défaut pour une réalisation qui avait du potentiel.

Réalisateur : Eduardo Sanchez

Durée         : 1h 28

Année        : 2006

Origine       : E.U.

Genre         : Horreur

  Un groupe de potes partent dans la campagne avec pour objectifs principaux : finir ivres morts et trouver des gonzesses. Ivres, ils ne le seront sans doute pas, mais morts, c’est probable. Car si gonzesses il y a, il se trouve qu’elles ont tendance à vouloir dévorer la gente masculine, la faute à un virus zombifiant.

Un pitch qui sent bon la comédie horrifique. Et de la comédie, il y a en dans ce film. Malheureusement, les comiques de couardises, ça va un temps. Il faudrait peut-être passer à autre chose. Le film nous relance sans cesse les mêmes types de scènes où les gars sont poursuivis par les "zombiettes", se cachent, puis ils sont à nouveaux poursuivis, puis ils se cachent encore, etc... On tourne littéralement en rond. De plus, la scène final où ils parviennent enfin à s'enfuir aurait pu arriver dès le début du film. Ils étaient plusieurs types, ils poussaient "Candy" du bus et hop. Non je crois que finalement ce film ne tient pas trop la route. Et le final de la télécommande, vraiment ridicule, surtout qu'une partie de leurs potes sont morts. Mais les autres sont pétés de rire.  C'est peut-être une comédie horrifique, mais il y a des limites.  On se croirait plus dans un théâtre à sketches. Dans le genre, Shawn of the dead est bien plus percutant, mieux ficelé, mieux écrit et mieux filmé. Je suis désolé, mais il n'y a pas photos. L'idée était bonne, mais le final est loin d'être valable.

Réalisation : Jake West

Durée           : 1h 29

Année           :  2009

Origine         : G.B.

Genre           : Zombies, comédie d'horreur

Goemon est un ninja qui vole les riches pour distribuer l'argent aux pauvres. Alors qu'il va voler une boîte qui semble vide, Goemon va s'attirer les foudres de Hideyoshi Toyotomi et entrer dans un complot visant à la conquête du pouvoir de l'empire japonais du XVIe siècle.

Réalisateur du magnifique et d'une incroyable réussite visuelle Casshern, Kazuaki Kiriya revient à la charge avec un film teinté d'épique japonais :  Goemon, un Robin des bois du folklore japonais.

Toujours dans un visuel entre illustrations numériques et prises de vue sortis tout droit de la japanimation, d'une qualité incroyables, Kazuaki Kiriya nous offre à nouveaux des scènes comme on en avait jamais vu avant dans le paysage cinématographique. Le petit hic est que la qualité des CGI est très loin d'égaler, en terme de qualité, les souhaits du réalisateurs. Du coup, ils gâchent affreusement  la qualité du film qui souffre aussi d'un déséquilibre scénaristique.  Après une entrée en scène, et une présentation des personnages pleines d'énergie, le film s'essoufle dans les différents complots du palais, avant de repartir sur une bataille finale qui malheureusement mène à un twist très lourd et malvenu. En effet, Goemon est rattrapé par un destin qu'il voulait fuir, privilégiant la liberté  et au final, la dernière scène va à l'encontre de tout ce qu'il préconisait durant le film.

En somme, un film maladroit, avec de nombreux défauts et une mauvaise qualité d'effets numériques, mais un film qui est pleins d'énergie, de bonnes volonté et d'une qualité visuelle à couper le souffle.

Goemon est beaucoup plus ambitieux que Casshern, mais malheureusement il est aussi bien moins réussi.

Si seulement un réalisateur comme Kazuaki Kiriya pouvait travailler avec les studios qui réalisent les effets des films comme 2012, ou le jour d'après, je suis sûr qu'il pourrait nous offrir des films mangas live à la limite du fantasme, et qui sait, un véritable hommage à Dragon Ball (pas comme celui sorti dernièrement, quelle honte !!) _ Halàlà, on a le droit de rêver....

Réalisateur : Kzuaki Kiriya

Durée           : 2h 08

Année           : 2009

Origine         : Japon

Genre           : Aventures, Actions, Epique