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  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 19:37

 

Résumé

Tenma Tsukamoto est une jeune élève japonaise vivant dans la ville de Yagami. Amoureuse d'un camarade de classe assez atypique, Ōji Karasuma, et qui semble ignorer tout le monde, elle ne se rend pas compte de l'intérêt que lui porte Kenji Harima, le caïd de l'école. Tous deux, bien peu accoutumés à ces démarches amoureuses, vont tout faire pour se faire remarquer par leurs cibles respectives par des moyens souvent peu conventionnels, mais toujours divertissants.

 

 

Avis

Après avoir arpenté des animés affligeants et ennuyeux, je me suis rabattu sur cette petite comédie sentimentale qu’est School Rumble.

 

 

L’histoire s’intéresse au personnage de Tenma Tsukamoto et de son amour inavoué pour un camarade de classe plus qu’introverti, l’inexpressif Ôji Karasuma. Mais comme un triangle amoureux est toujours mieux qu’une simple histoire d’amour (Ah, le triangle amour, un véritable classique), voici que Kenji Harima, voyou de son état de lycéen, est quant à lui tombé amoureux de l’écervelée Tenma. Ce genre de manga ne manque jamais de gags et de situations aussi gênantes qu’agaçantes. Mais c’est aussi là que cet animé se diffère de ses homologues car, après les deux, voir, trois premiers épisodes, l’histoire s’intéresse beaucoup plus aux personnages secondaires qu’à Tenma. On en vient même à se demander par moment, si Kenji Harima n’est pas véritablement le personnage central de l’animé, tellement l’intrigue et les gags tournent autour de son personnage. Loin d’un personnage très limité comme celui de  Tenma, le personnage de Harima explore tellement d’aspect qu’il en devient iconique (je pense au passage où il apparaît comme étant Dieu, accompagné de ses animaux sortis tout droit de l’Arche de Noé). La seconde moitié de l’animé est très clair là-dessus au point que le personnage de Karasuma disparaît complètement laissant la place à Harima et ses quiproquos  avec les copines et la sœur de Tenma qui prennent de plus en plus de place dans l’intrigue principale. Un autre point positif qui relance l’animé et qui l’enrichit, la judicieuse idée du mangaka Jin Kobayashi, de faire du voyou un dessinateur de manga en herbe. Son histoire racontant son propre périple amoureux avec Tenma, Harima risquera jusqu’à sa vie pour terminer ce manga et le livrer au jury du concours de jeune mangaka. Et afin de terminer cette première partie de cette hilarante série, le final devait être à la hauteur de son attente. C’est là que Kobayashi prend tout le monde à contre-pied, c’est-à-dire en nous proposant une fin fictive et fictionnelle complètement improbable qui au final s’avère n’être que celle du manga dessiné par Harima. Entre délire de shônen et extraterrestre, on ne sait plus vraiment où se situe la relation entre Karasuma et Tsukamoto. Le dénouement dans la deuxième partie : School Rumble ni gakki.

 

 

En clair, cet animé m’a fait un grand bien. Les épisodes qui se composent, le plus souvent, de petites intrigues se dévorent sans trop de difficultés (le niveau d’intellect  de l’animé n’est pas très élevé, c’est vrai) et les personnages (comme Mikoto, imadori ou encore Hanai…) sont très attachants et débridés.

 

 

 

Réalisateur : Shinji Takamatsu _ Studio Comet _ Durée : 26x25 min _ Année : 2004 _ Genre : Comédie romantique _ Japon

 

 

 

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 19:05

 

 

Résumé

Des années après la disparition de Boo, Bills, le dieu de la destruction, se réveille. Selon une vieille prophétie, Il est décidé à retrouver Son Goku.

 

 

 

Avis

Un nouvel animé de Dragon Ball Z est toujours  un évènement en soi. Alors quand il s’agit d’une véritable suite à la série terminée en 1996 et non un simple film évènementiel comme ce fut le cas pour les 40 ans de Weekly Jump avec le fun  Salut ! Son Gokû et ses amis sont de retour !! , tous les grands fans comme moi poussent des cris de joie.

 

 

 

La grande particularité de ce film est qu’il s’agit là de la suite directe de Dragon Ball Z et non d’un dérivé commercial comme l’a été le désastreux Dragon Ball GT. De plus, Akira Toriyama lui-même s’est investi dans l’écriture du scénario. Le retour du papa de DBZ aurait dû soulager tout le monde d’un manque de sérieux sur le film, malheureusement ce n’est pas le cas. Développant davantage l’univers de la série en faisant apparaître de nouveaux Dieux et en dévoilant que l’univers des Kaïo est encore plus vaste avec des ennemis encore plus forts, le film se perd rapidement dans les blagues foireuses et puériles qui faisaient le charme du début de la série Dragon Ball sur la jeunesse de Goku. Malheureusement,  l’évolution guerrière des personnages dans le début de Dragon Ball Z colle très mal avec les drôleries enfantines dont Monsieur Toriyama est très friand. On enchaîne alors sur un combat titanesque entre Goku en Dieu Saiyen et  Bills, le Dieu de la destruction. Les techniques actuelles d’animation donnent une dimension  totalement nouvelle aux combats décrits dans la série. Il est clair qu’on s’approche plus visuellement des démonstrations des jeux via des mouvements  de caméras très fluides, rendant l’ensemble très jouissif.

 

 

Hormis une animation de grande qualité qui nous permet enfin d’apprécier un Dragon Ball Z avec les techniques d’animation actuelle, ce film nous donne l’eau à la bouche sans vraiment nous rassasier. Il est même très clair qu’il ne tient pas ses promesses car l’idée de fusions (encore) de plusieurs Saiyens pour former un Dieu Saiyen est vraiment trop tirée par les cheveux à mon sens. Il semble que l’inspiration de Monsieur Toriyama soit épuisée. Et pourtant, le nouveau film prévu pour 2015 semble très alléchant même s’il joue encore sur des acquis de la série (la résurrection de Freezer). Rendez-vous donc en avril 2015.

 

 

Réalisation : Masahiro Hosoda _ Durée : 1h25 _ Année : 2013 _ Genre : Shônen, Arts Martiaux _ Japon

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 14:20

Résumé

Une jeune acolyte (Yuufa), et un épéiste (Roan) qui est son ami d'enfance parcoure le royaume de Rune Midgard. Ils seront accompagnés par une marchande (Maaya) et son animal (Poipoi). Ainsi que par une archère (Judia) et une magicienne (Takius). Au cours de leurs aventures, ils vont lutter contre des complots.

 

 

Avis

Une véritable catastrophe !

 

Après avoir tant bien que mal supporté Overman King Gainer, j’ai commencé cette nouvelle série avec l’espoir qu’elle soit bien meilleure. Eh bien, j’ai été rapidement déçu !

 

Sur les 26 épisodes que contient la série, je suis parvenu à en regarder trois sans décrocher, et trois autres en fond sonore. Mais je ne suis pas parvenu à aller plus loin. Et pour cause, cette série est vraiment… nulle. L’animation est très faible. Les scènes sont sans cesse recyclées, l’action est d’une qualité tellement médiocre que ça en est affligeant. L’animé s’attarde sur des personnages très clichés alors que ceux plus intéressants apparaissent comme personnages secondaires. L’humour passe toujours à la trappe tellement il est ringard. Finalement, arrivé jusqu’à la fin de l’épisode 6 s’est avéré être un véritable supplice pour moi. J’ai donc préféré abandonner totalement l’idée de regarder cette série dans sa totalité.

 

 

Deux séries de suites de mauvaise qualité, vraiment j’ai un poids qui me reste sur l’estomac. Je crois que je vais retourner vers des acquis histoires de digérer un peu tout ça… Un petit DBZ comme dessert. Hum !

 

 

Réalisation : Seiji Kishi _ Durée : 26x25 min _ Année : 2004 _ Genre : Aventure, Fantasy _ Japon, Corée

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 11:30

Résumé

Perdus au milieu de la Sibérie, les habitants de Dompolis souffrent de la pénurie et dépendent entièrement de la compagnie des chemins de fer qui les ravitaille à prix fort. De nombreuses voix s'élèvent contre ces dérives et beaucoup veulent quitter la région pour s'établir dans une contrée moins pauvre. Cependant, les hommes au pouvoir empêchent les gens de quitter la ville et font emprisonner tout sympathisant de l'Exode.

 

Gainer Sanga est un lycéen fana des jeux vidéo et très habile aux jeux de combats de robots. Lycéen sans histoire, il se fait arrêter de façon arbitraire par la police et se retrouve dans la même cellule que Gain Bijou, un expert de combat œuvrant pour l'Exode. S'étant fait prendre exprès pour se trouver à l'intérieur de la ville, Gain s'échappe sans mal de la prison, en entrainant Gainer avec lui. Ils pénètrent dans un musée privé de la ville pour voler un robot à haute performance, un overman. Gainer pilote le robot tandis que les forces de défense du chemin de fer les poursuivent. En chemin, ils emmènent Ana Medaiyu, la fille du Duc Medaiyu, le maître de la ville. Celle-ci se fait enlever volontairement, toute excitée de sortir de sa chambre. En revanche, cela n'enchante guère sa préceptrice, Rubof, qui se trouve également à devoir quitter Dompolis.

 

Tous ces événements ont lieu pendant le festival annuel de la chanteuse idol Mayaa Rojin, festival qui donne lieu a de grandes festivités et fait diminuer la vigilance des armées. L'occasion est trop belle : Des centaines de personnes partent pendant le festival pour participer à l'Exode. Ce sont des villes mobiles entières qui se détachent de Dompolis et qui se forment en caravane. Gainer, Gain et d'autres volontaire se dévouent pour protéger la fuite des gens mais la mission est ardue. En effet, les différentes puissances, qui profitent de la main mise sur les ressources du monde, mettent tout en œuvre pour que l'Exode échoue.

 

 

Avis

Overman King Gainer est une série animé de 26 épisodes complètement foutraque. Cet animé possède bien plus de défauts que de qualité malgré le fait qu’il soit l’œuvre du créateur de l’univers Gundam, très prisé au Japon depuis sa création en 1978.

 

 

Dire que cette série est pleine de défauts est un doux euphémisme. Dès le premier épisode, on ne comprend rien du tout. On nous balance l’histoire en pleine figure sans prendre la peine de ne présenter ni les personnages, ni le lieu, ni le contexte dans lequel se développe cet univers. Il est vrai que la révolution qui amène à l’exode se passe en plein festival et tempête de neige. Mais un peu d’éclaircissement sur les évènements qui la précèdent n’auraient pas été du luxe. C’est seulement lors du deuxième épisode que l’on comprend que certains morceaux de la ville sont mobiles. Malheureusement, à aucun moment, le scénario ne prend la peine de nous expliquer ce qu’est réellement un overman. On apprend seulement qu’ils sont l’œuvre d’humains. D’ailleurs, le scénario n’offre aucun fil directeur à part celui de l’exode. Chaque épisode répète le même schéma que le précédent. Un ennemi, un combat entre overmen, l’exode est menacé et voilà. Seules les sous-intrigues changent mais elles restent parfaitement secondaires. Le seul point positif du scénario se trouve dans l’apparition du personnage de Cynthia Lane qui apporte beaucoup d’action et un sens à l’histoire seulement exploitée dans le final sympathique mais bien trop long de la série. D’ailleurs, l’intrigue finale arrive comme un cheveu dans la soupe. D’un coup, on s’intéresse au overmen en mettant en avant l’un d’eux : l’overDevil, sans expliquer quoi que ce soit à son sujet.

 

Concernant les personnages, ils sont très nombreux, peut-être trop nombreux. On se perd un peu et surtout cela empêche l’histoire de se concentrer sur certains d’entre eux, ce qui aurait été grandement nécessaire. Concernant le personnage principal, King Gainer, il manque totalement de charisme. Il est même l’un des personnages les plus ennuyeux de la série. L’autre personnage important de la série, Gain Biju, est tout aussi peu développé. Pourtant il s’agit à priori d’un personnage plutôt complexe avec un passé très mouvementé et sombre, et qui aurait déjà tenté un premier exode échoué. Mais à  aucun moment, Yoshiyuki Tomino ne s’attarde sur le passé de ces personnages. Mais là où la série est catastrophique, c’est dans ces différents overmen. En plus d’avoir un design affreux, leurs pouvoirs ne sont pas clairement définis, laissant place à un défilé de techniques aussi nulles que variées.

 

 

Bref, pour en finir, on ne comprend pas vraiment l’intérêt de cette série qui ne raconte finalement pas grand-chose. Les personnages sont ennuyeux, les mechas aussi moches que nombreuses et l’animation est très inégale. Donc rien d’intéressant à voir.

 

 

 

Réalisation : Yoshiyuki Tomino _ Durée : 26x25 min _ Année : 2002 _ Genre : SF, Mecha _ Japon

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 19:47

 

Résumé

La série Sword Art Online se déroule dans différents jeux vidéo de réalité virtuelle.

 

Sword Art Online (SAO)

    Il s'agit du jeu du premier arc, Aincrad. Le monde prend la forme d'un château flottant géant appelé Aincrad, comportant 100 paliers. Chaque étage dispose d'un cadre de style médiéval et un donjon avec un boss, qui doit être vaincu pour que les joueurs puissent accéder à l'étage supérieur. Comme la plupart des jeux de rôle, le jeu propose un système de niveau. Cependant, après la période de bêta test, le créateur du jeu a activé un système pour piéger les joueurs à l'intérieur du jeu, empêchant toute déconnexion. Si les joueurs meurent dans le jeu ou si leurs casques de réalité virtuelle sont enlevés, le cerveau du joueur reçoit un flux de micro-ondes entraînant la mort.

 

 

ALfheim Online (ALO)

    Il s'agit du jeu auquel Kirito accède lors du deuxième arc, Fairy Dance. Les personnages disposent de caractéristiques propres aux fées, comme des ailes leur permettant de voler. Le monde, divisé en plusieurs régions différentes pour chacune des races du jeu, possède en son centre un Arbre du monde dont le but est d'atteindre le sommet.

 

 

 

Avis

Sword art online (SAO pour les intimes) est une série sur laquelle je suis tombé par hasard. Toujours en cours au japon, j’ai pu voir la première saison, une saison qui peut se diviser en deux parties.

 

 

L’histoire se passe comme l’indique le synopsis dans un jeu virtuel. On suit le personnage de Kirito, jeune garçon solitaire, vêtu de noir, Il s’impose comme fardeau la finalisation du jeu afin de sauver tous les autres joueurs. Le principe est très alléchant et le personnage principal fortement charismatique. L’action est très fluide, mais elle n’est pas le point central de l’intrigue qui préfère s’attarder sur l’état d’esprit des joueurs bloqués pendant plusieurs années dans ce jeu où leur vie est réellement mise en jeu. En effet, durant les premiers épisodes, Kirito fait équipe avec une partenaire différente à chaque épisode. L’histoire permet de développer des sujets différents autour du jeu lui-même et de l’évolution des joueurs. Puis le scénario prend une tournure plus romantique car on y voit Kirito se rapprocher jusqu’à décider de se marier virtuellement avec Asuna, première équipière du garçon. Cette union des deux personnages va rendre la trame bien plus forte et dramatique et amener l’histoire à son premier point culminant, c’est-à-dire la fin prématuré de SAO.

 

Malheureusement, cette ligne directrice de l’histoire m’apporte de nombreuses déceptions. Il est vrai que l’univers du jeu est, à mon goût, pas assez décrit et exploitée. Mais pour tout fan de jeux vidéo, ce que je ne suis pas du tout, la série est bourrée de références, tant visuelles que textuelles à de nombreux jeux, qu’ils soient sur support ou en réseaux.

 

Et toutes ces références sont encore plus fortes dans la deuxième partie de l’animé qui voit Kirito retourner dans le monde virtuel pour sauver Asuna qui, elle, n’en ai jamais sorti. Cette deuxième phase se déroule dans un univers elfique proche du  jeu Ragnorok ( je l’ai découvert récemment). Elle s’inspire aussi de jeux hentaï typiquement japonais. D’ailleurs cette seconde partie possède une facette très « fan service ». Un aspect inexistant dans la première partie. Hormis le côté Hentaï Game (où l’ennemi de Kirito est un pervers sociopathe), on trouve dans chaque épisode notre lot de plans « poitrines/culottes ». Une des scènes finales s’inspire directement de l’animé Berserk. On voit Kirito dans l’incapacité de se mouvoir alors que son ennemi abuse d’Asuna (de manière soft bien sûr). Autre ressemblance avec Berserk est l’épée de Kirito qui est semblable à celle de Guts. Mais ce qui me dérange vraiment dans cette partie de l’histoire, c’est la relation amoureuse entre Kirito et sa sœur (même si on apprend qu’elle n’est pas sa vrai sœur) dont on fait la rencontre. Cette relation incestueuse, mais chaste, est un aspect typique d’un des nombreux fantasmes japonais (c’est un truc que je ne comprendrai jamais). A côté de ça, les scènes de combats et l’aventure qu’offrent cette partie de l’histoire est vraiment passionnante à un niveau différent de la première qui mettait plus l’accès sur les personnages. Le duo Lifa et Kirito fonctionne aussi bien que celui de Kirito et Asuna. Les décors sont somptueux tout comme l’Arbre-monde dans lequel se déroule l’affrontement final.

 

 

 

SAO est, pour synthétiser, une série pleine de qualités qui ravira les fans de jeux vidéo comme les non-initiés  de par sa qualité graphique, le charisme de ses personnages ainsi que toutes les émotions qui s’en dégagent.

 

 

 

 

Réalisation : Tomohiko Ito _ Durée : 25x25 min _ Année : 2012 _ Genre : Action, romance, fantasy, science-fiction

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 08:19

 

Résumé

L'histoire se déroule deux ans après les évènements de la 4e grande guerre ninja. Un festival d’hiver est organisé à Konoha et Hinata souhaite offrir une écharpe rouge qu’elle a tricoté à Naruto. Toneri Ôtsutsuki, un descendant aveugle de Hamura, le frère du Sage des six chemins arrive de la Lune et tente de l’enlever pour l’épouser ; échouant, il capture à la place sa petite sœur, Hanabi. Par vengeance envers les ninjas, qui utilisent le chakra dans une optique guerrière, Toneri commence à faire descendre la Lune vers le Monde Ninja pour en détruire ses habitants ; celle-ci se désagrège progressivement, créant des météorites dévastatrices contre lesquels les cinq kage déploient toute leur puissance pour empêcher la destruction de leurs villages. Naruto, Hinata, Sakura, Saï et Shikamaru sont envoyés en mission pour sauver Hanabi

 

 

Avis

Le manga est enfin arrivé à son terme. La quatrième Grande guerre des Shinobis est finie et le manga dévoile le futur du village de Konoha. Naruto y est enfin devenu le septième Hokage et il est en couple avec Hinata, avec qui il a eu deux enfants. Voilà la conclusion de Masashi Kishimoto. En clair, la relève est là. Mais afin de combler le temps qui s’est écoulé entre la fin de la guerre et la période, déjà nommée, Naruto Akkipuden, un film est sorti. Et comme son titre l’indique, ce film sera le dernier.

 

Je ne suis pas un « grand » fan de Naruto mais j’ai su apprécier ce shonen (je suis de la génération Dragon Ball, que voulez-vousJ). Contrairement à One Piece dont les arcs pourraient presque se lire indépendamment les uns des autres, Naruto raconte une histoire qui est liée du début jusqu’à la fin. Pour ma part, j’ai trouvé la fin judicieuse et très pertinente, ramener le pouvoir du chakra à une théologie de l’humanité n’était pas forcément une pirouette évidente et je trouve que le mangaka s’en est plutôt bien sorti. Concernant maintenant le film, qui était pour beaucoup de fans attendu comme une véritable conclusion sur l’avenir de nombreux personnages (Orochimaru  et Kabuto en tête…), je suis, comme beaucoup, assez déçu par ce qu’il a à offrir. Ce film s’annonçant lui-même comme le dernier de la série, tout le monde espérait y trouvé une véritable conclusion quant à de nombreux personnages dont la quête était restée en suspens. En clair, la raison d’être de ce film était de satisfaire les fans en leur offrant tous les détails se passant entre Shippuden et Akkipudden.  Mais loin de tout ça, le film s’offre le luxe de n’être qu’une romance entre Hinata et Naruto. Bien sûr, elle est la bienvenue puisque tout le monde l’espérait. Mais de-là à ce qu’elle ne soit que le sujet du dernier film, dire que cela est vraiment décevant est un euphémisme. De plus le scénario est amené par une pirouette servant à rattacher l’histoire du film à celle du manga. Malgré tout, elle reste crédible. Malheureusement, cela ne suffit pas. Le côté fleur bleue de l’intrigue et des personnages assomment assez rapidement les spectateurs. On effleure presque un côté « gnangnan » à certains moments. Bien sûr on sait tous que Naruto n’est pas très dégourdi sur le plan sentimental mais tout de même. Il était temps de «passer la seconde ». Car après tout, le scénario ne tourne qu’autour de ces deux personnages que sont Hinata et Naruto. Certes, ils nous offrent de beaux moments d’émotions, de romances et de complicité dans le combat, mais au-delà de ça, concernant l’univers de la série, il n’y a rien.

 

A côté de tout ça, l’animation est sublime. Elle est colorée, vive, de très bonne qualité. Les combats sont spectaculaires et d’une lisibilité bluffante.  Et rien que pour l’incroyable générique réalisé au lavis digital, ce film faut le coup d’œil. Ce résumé/introduction de la série possède des plans à couper le souffle. A l’aide des quelques images, il parvient à nous faire frissonner de plaisir. Il en émane une telle force qu’il parvient à faire ressortir par de simples illustrations la force des combats et la volonté implacable des personnages. Magnifique, vraiment !

 

 

 

Pour finir, je pense que ce film est une grande déception pour beaucoup. Loin d’être un des meilleurs films de la série, il aura au moins le mérite d’être le dernier, se concluant par un ending d’illustrations de grande beauté concernant le mariage d’Hinata et Naruto, avec un post générique qui montre la future famille Uzumaki dans un moment de bonheur.

 

 

 

 

Réalisation : Tsuneo Kobayashi _ Durée : 1h52 _ Année : 2015 _ Genre : Action, Comédie sentimentale _ Japonais

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 14:30

Résumé

 

L'histoire relate la vie d'individus japonais normaux qui bascule quand ils apprennent être la réincarnation d'anciens guerriers Inca.
Miura Kyoji est un étudiant japonais sans problème, pacifique et moderne, il est passionné par la pratique du kendo. Il est la réincarnation de Bilka qui a empêché le guerrier Yawaru de détruire l'humanité avec une arme puissante.
Tate Masanari, maître (enseignant) et ami de Kyoji, est en fait le guerrier réincarné, nommé Incan Yawaru, qui veut détruire le monde pour le purifier. Tate peut devenir un monstre sans scrupule dès que l'âme du guerrier Yawaru s'éveille en lui. Pris par le désir de trouver l'arme mystique pour détruire l'humanité, Tate n'hésitera pas un instant à tenter de tuer son ancien ami Kyoji qui veut l'arrêter. L'histoire est sur le point de se répéter quand Kyoji découvre que Tate veut détruire le monde. Kyoji doit maintenant trouver les secrets liés à son passé, afin de contrer la menace que représente Tate et sauver l'avenir de l'humanité.
Kiritake Yuka, est la fiancée de Tate. Elle se révélera être la prêtresse Akurya, promise en mariage au cruel Yawaru, alors qu'elle avait des sentiments pour Bilka.

 

 

Avis

 

Cette série animée est une grosse déception. L’idée originale et singulière de nous plonger dans une histoire de réincarnation inca était alléchante. Mais le scénario ne raconte rien. Il tourne très rapidement en rond pour au final nous accoucher un dénouement complètement prévisible. En clair, on s’ennuie complètement pendant 12 épisodes dont la qualité d’animation n’est pas constante. Quant aux personnages, ils n’ont aucun charisme et ils sont même plutôt « lourds ».

Nazca est une série inintéressante dont j’aurai pu me passer.

 

 

 

Réalisateur : Tokita Hiroko _ Studio : Sunrise _ Durée : 12x25 min _ Année : 1998 _ Genre : Action, Romance _ Japon

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 14:27

Résumé

Ce clip est une adaptation du manga Clover de Clamp. Suu est un trèfle à quatre feuilles qui possède une puissance sans égale mais elle ne connaît que la solitude. Un jour, un homme nommé Kazuhiko arrive pour accompagner Suu dans son premier et dernier voyage, là où elle pourra trouver le bonheur.

 

Avis

Un très joli clip à l’image de l’état d’esprit du très célèbre groupe Clamp. Entre magie et technologie, entre sentiment et destinée, avec une animation de grande qualité, Clamp nous raconte la solitude tragique de Suu.

 

 

 

Studio : Madhouse, kodansha _ Durée : 7 min _ Année : 1999 _ Genre : SF _ Japon

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 09:22

Résumé

Melvin, un alchimiste d'eau qui purgeait sa peine à la prison de Central City, réussit à s'échapper et s'enfuit en direction de l'Ouest. Edward et Alphonse se lancent alors à sa poursuite. Cela les mène jusqu'à la ville de Table City, où ils rencontrent une mystérieuse jeune fille, qui souhaite découvrir le nom du meurtrier de sa famille.

 

Avis

Ce film est sorti après la série BrotherHood et son histoire est totalement indépendante de le l’intrigue principale.

 

Bien entendu, c’est toujours le studio Bones qui se charge de la réalisation qui toujours d’excellente qualité, surtout lors des affrontements finaux relatant le combat de l’homme masqué et d’Edward avec un style brutal et bâclé des plus plaisant. Malheureusement, là où il y a un hic, c’est au niveau du scénario. Le film plonge l’univers de Fullmetal Alchemist en plein récit « Miyazakiesque ». En clair, Ed et Al se retrouvent dans le château dans le ciel. Que ce soit les personnages, les décors et l’intrigue principale (hormis l’idée de la pierre philosophale), tout dans ce film aboutit au pur style du Maître Miyazaki. Et l’étonnant résultat de tout cela est très décevant. On est très loin du rythme de la série et les personnages sont très peu mis en avant. En effet, le film s’attarde davantage sur les personnages secondaires liés à l’Histoire de Milos.

 

Il est parfaitement clair que l’on peut passer à côté de ce film sans rien perdre de la série Fullmetal Alchemist car en lui-même, ce film ne présente pas grand intérêt. Dommage !

 

 

Réalisateur : Kazuya Murata _ Studio : Bones _ Durée : 1h50 _ Année : 2011 _ Genre : Fantasy, Aventures _ Japon

 

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 11:48

Résumé

Dans le pays d'Amestris, pays où l'alchimie est élevée au rang de science universelle, deux frères, Edward et Alphonse Elric, parcourent le pays à la recherche de la légendaire pierre philosophale. Leur père les ayant quittés eux et leur mère il y a de cela des années, Trisha Elric, meurt quelques années plus tard d'une maladie, laissant ses deux jeunes enfants derrière elle. Quelque temps plus tard, les deux frères tentent de la faire revenir grâce à l'alchimie, bravant la loi qui interdit formellement la transmutation humaine. Ils en payeront le prix fort. Edward, l'aîné, perdra sa jambe gauche, son petit frère son corps tout entier. Ed sacrifiera son bras droit en scellant l'âme de son petit frère Alphonse dans une armure. Edward décide de s'engager dans l'armée à l'âge de 12 ans en tant qu'alchimiste d'État, réussit l'examen haut la main et obtient son nom d'alchimiste, le Fullmetal. Avec les avantages d'alchimiste d'État et leurs recherches, les deux frères chercheront au risque de leur vie la pierre qui leur rendra ce qu'ils ont perdu, mais le secret de la pierre philosophale est bien gardé…

 

 

Avis

Une première série de 51 épisodes avait déjà vu le jour sous l’égide du studio Bones en 2003-2004. Cette série reprenait le début du manga éponyme. Mais comme ce dernier était encore en cours de publication, une fin avait été imaginée pour conclure l’animé. Et cette conclusion s’est vue réalisée à travers un film, prenant la suite de la série, nommé : Conqueror of Chamballa.

 

 

En 2009, le studio Bones décide de remettre le couvert pour une nouvelle série animé de 64 épisodes. Cette nouvelle série reprend l’histoire du manga à son tout début. Et cette fois, elle suit fidèlement le manga jusqu’à sa conclusion. C’est au bout des 10 premiers épisodes (qui racontent des histoires déjà vues dans la première série, mais de manière plus concises) que l’on découvre enfin des nouvelles intrigues et des nouvelles réponses.

Tout comme la première série, le studio Bones nous offre une animation d’une grande qualité, tout comme un scénario fantastique. L’histoire relance complètement l’intérêt au bout des 10 premiers épisodes pour les fans de la première série jusqu’à un dénouement affolant. Puis, l’histoire se relâche un peu avec la forteresse de Briggs en nous apportant tout de même de nouvelles réponses. Les personnages se divisent, ce qui amène de la maturité à plusieurs niveaux. Puis, le dénouement des plus incroyables a enfin lieu. La qualité n’en démord pas et c’est tant mieux. On est presque triste que la série se termine.

Les openings , les endings et la bande son sont aussi efficaces qu’incroyables. Il en émane une énergie enthousiasmante. Il y a aussi 4 petites OAVs qui possèdent toutes les qualités visuelles et scénaristiques de la série. Ces OAVs apportent de petits détails non négligeables sur l’histoire. On y voit, dans la première, Ed et Al rencontrer un alchimiste qui a tenté une transmutation humaine. On apprend d’où viennent les boucles d’oreilles de Winry. On découvre l’entraînement du Maître des garçons dans les montagnes de Briggs et on assiste aux classes de Roy Mustang et de sa rencontre avec Maes Hugues. Quatre OAVs indispensables, tout comme cette superbe série.

 

 

Fullmetal Alchemist BrotherHood est, à mes yeux, une des meilleurs séries de ces dernières années (mais je trouve aussi que la première version est loin d’être en reste. Elle raconte son histoire et elle est tout aussi formidable). Et si vous ne l’avez pas encore vu, dépêchez-vous de vous la procurer ! Il serait vraiment dommage de passer à côté de ce petit bijou.

 

Auteur : Hiromu Arakawa _ Réalisateur : Yasuhiro Irie _ Studio : Bones _ Durée : 64x25 min + OAV : 4x15 min env. _ Année : 2009 _ Genre : SF, Aventures, Polar _ Japon

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