Dans la mythologie grecque , depuis la nuit des temps, lorsque les Forces du Mal s’éveillent, des Chevaliers (Saints) vêtus de leurs armures (cloth) font leur apparition pour protéger la Terre. On les appelle les Chevaliers d’Athéna (Athena no sainto).

Lors de l’un de ses voyages en Grèce, Mitsumasa Kido fait la connaissance d’un jeune garçon agonisant. Aiolos, Chevalier d’Or du Sagittaire. Celui-ci confie à Mitsumasa Kido l’armure d’Or du Sagittaire et Saori, un bébé. Aiolos présente la petite fille comme étant la réincarnation de la déesse Athéna. Il lui demande de trouver des jeunes garçons courageux afin de protéger l’enfant.

Athéna a 88 chevaliers, chacun associé à une constellation stellaire. Ils sont regroupés en 3 castes, généralement selon leur force initiale : bronze, argent et or.  Ces derniers sont les gardiens du Sanctuaire, dirigé par le Grand Pope et domaine  sacré d'Athéna.

Episodes 36 à 73 : Les Saints d'Or

Devant l'échec des Saints d'Argents, le Grand Pope décide d'envoyer les Saints d'Or afin d'assassiner les Saints de Bronze. Mais le Saint de Leo, Aiolia, hésite devant la détermination de Seiya et l'immense et chaleureux cosmos de Saori.

Laissé en vie, Seiya et ses compagnons décident de se rendre au Sanctuaire pour rencontrer le Grand Pope. Mais Athéna est alors frappée d'une flèche en plein coeur. Les Saints de Bronze devront donc traverser les 12 temples des Saints d'Or et atteindre le Grand Pope afin qu'il sauve Athéna en seulement 12 heures.

Cette dernière partie, qui marque le combat final mené contre le Sanctuaire, est la plus longue de toute la série. Et aussi la plus intéressante.Chaque gardien des 12 temples possède une armure au design époustouflant. Et chacun possède un charisme faisant de lui un personnage culte de la série.

Kurumada nous offre des combats incroyables, parfois inégaux dans leurs ensembles, mais très majestueux. Ce qui est dommage dans la version anime, dont nous parlons ici, est que pour pallier l'écart entre la sortie anime et les parutions du manga, la Toeï Animation s'est permise quelques rajouts qui ont pour effets d'alourdir la série, et surtout de l'appauvrir énormément. Je pense surtout au combat de Shiryu contre Death Mask, le Saint du Cancer. Les flash-back et les passages montrant Shunrei inquiète, pèsent énormément dans ce qui aurait pu être un des meilleurs combats du sanctuaire. Il en est de même pour les rajouts de Saints, celui du Lotus et celui du Paon, envoyés par Shaka pour tuer Ikki, alors qu'il se régénère. Ces combats sont très loin de ceux de Saints d'Or par leurs qualités visuelles et techniques. Mais le plus décevant, pour ne pas dire absurde et ridicule, est le scénario de l'épisode où Seiya et ses amis pénètrent le temple du Sagitaire. Au lieu de faire face au message de Aiolos, ils descendent dans les dessous du temple, et ils vivent des épreuves dignes d'un "Indiana Jones".

Fort heureusement, après cet épisode pour le moins très faible, les choses s'accélèrent comme par enchantement. Les combats deviennent plus intenses et les Saints de Bronze déploient réellement leurs pouvoirs. Je pense bien sûr au combat de Shiryu contre Shura, le Saint du Capricorne. Mais les meilleurs à mes yeux restent ceux opposants Hyoga contre Camus, dans le temple du Verseau (c'est-à-dire leur deuxième combat) et celui de Pégase contre le Saint du Taureau, Aldebaran. Sans oublier, le Saint du Scorpio, Milo, que je trouve être un des plus somptueux Saint d'or, et enfin, la révélation des pouvoirs de Shun lors de son affrontement contre Aphrodite, le Saint du Poisson. Car Shun, était jusqu'ici, vraiment un personnage faible, voire quasiment inutil. Mais lors de ce dernier combat, il réveille des pouvoirs étonnants, pouvoirs qu'on aurait aimer voir un peu avant.

Quant au final, le mystère du grand Pope et la manière de sauver Athéna sont enfin révélés, grâce à Seiya qui parvient jusqu'à l'ultime temple, celui du Pope. L'idée de son identité avait déjà été soufflée par Saori avant même que les combats contre les 12 temples ne commencent. Malheureusement, la fin est un peu brutal et trop rapide. Mais toute cette partie n'en reste pas moins passionnante. Et ce n'est pas pour rien que tous les personnages créés par Kurumada sont aujourd'hui cultes, avec leurs magnifiques armures reprenant d'innombrables constellations.

Auteur        : Masami Kurumada

Réalisation : Morishita Kôzô

Studio        : Toei Animation

Durée         : 114 x 25 mn

Année        : 1986

Genre         : Action, Combats, Mythologie

  Une légende connue de tous les êtres - sauf des humains - raconte que tous les 3 000 ans le monde des humains (ningenkai) est uni avec le monde des démons (makai) et des homme-animaux (jūjinkai) par la renaissance de l'être suprême, le Chōjin, le dieu des dieux. La saga suit Amano Jyaku (un homme-animal) dans sa quête pour trouver le vrai Chōjin parmi les humains et s'assurer l'arrivée de ce monde meilleur. Cependant ses croyances sont ébranlées lorsqu'il rencontre de nombreux démons recherchant le Chōjin afin de le détruire et d'empêcher la fusion des trois mondes.

Cette série, composée de 3 OAV, reprend l'histoire à son début, et plus précisément, elle reprend principalement l'histoire de la première OAV de 1987.

En 1987, 3 OAV basée sur l'oeuvre de Toshio Maeda voient le jour. Mélange entre pornographie, érotisme, monstres et mysticisme, la saga Urotsukidoji va être reconnu dans le monde entier comme unique et culte. Il s'agit du premier anime à présenter du Shokushu, c'est-à-dire, du viol par monstres tentaculaires. La première série d'OAV datant de 1987 à 1989, avait créée l'évènement de par une réalisation digne d'un long métrage, très loin des réalisations habituelles de Hentaï (manga pornographique).

Et en 2002, cette nouvelle série de 3 OAV tente de renouer avec ce succès.

Pourtant, le style à bien changé. Bien sûr, l'utilisation du digital et des nouvelles techniques d'animations mettent certains passages en valeurs, surtout lors de prise de vues aériennes.  Mais dans la plus part des décors, la 3D est beaucoup trop flagrante.

Concernant l'histoire et les personnages, cette édition 2002 peut être perçu comme un remake du premier OAV de 1987. Elle se consacre davantage au voyage d'Amano Jyaku vers le monde des humains, en passant par celui des Makaï, en traversant un passage dimensionnel. Les deux autres mondes sont très différents de la vision de 1987.La structure sociale et l'aspect "architectural" des mondes nous sont présentés de manière complètement nouvelle.

Dans le monde des humains, l'histoire se consacre plus sur le personnage d'Ozaki, l'ami de Nagumo (le véritable Chôjin).

Les 3 OAV racontent le recherche du Chôjin, l'Etre suprême qui devra unir les 3 mondes. Et elles se terminent par la transformation de Nagumo en Dieu des Dieux.

Malgré son aspects modernes, cette nouvelle saga est très loin d'égaler la première série. Tant au niveau de l'histoire qu'au niveau de l'animation elle-même. Le design des personnages correspondaient mieux à leurs caractéristiques propres. Et dans sa généralité, la première saga offrait des scènes sexuelles intégrées à l'histoire. Or, dans l'édition 2002, beaucoup de ces scènes se rapprochent des productions Hentaï actuelles. Il y a beaucoup moins de Shokushu et plus de scènes entre humains. c'est pourtant ce qui faisaient la singularité et la popularité de ce manga.

En clair, cette version 2002 n'est pas dépréciable, loin de là. Mais il vaut mieux valoriser la première saga qui au totale comprenait 12 OAV. Elle est à la fois plus riche au niveau des personnages, de leur design, en matière de monstres, de scènes de sexe, de gore et de combats.

Réalisation : Dan kongoji

Durée : 3x 50 mn

Format : OAV

Année : 2002

Origine : Japon

Genre : Shokushu, Horreur, Actions, Gore

  Reina est retournée au Pays de Shura en compagnie du grand pirate des mers : Akashachi. Raoh, quant à lui, continue à croire que l'heure de son retour au Pays de Shura est proche, mais... Il cherche en priorité à atteindre coûte que coûte la domination suprême en ces terres. Cependant, ce dernier voit une dernière fois sa route barrée.

Cette fois ci par une personne au visage caché par un masque de fer : "Le dernier général Nanto". Entité énigmatique dont nul ne connaît le nom il a sous ses ordres une armée, "l'armée du courage", mise en place dans le seul et unique but d'assurer sa protection. A la tête de celle-ci, 5 maîtres qui forment le Nanto Gosha Sei (5 Étoiles du Nanto) au destin régi par l'amour et le chagrin. Parmi eux on compte entre autres : Shûren des flammes, Fudô des montagnes, Rihaku des océans.

De leur côté, les populations opprimées décident de s'allier à Kenshirô pour lutter contre la violence. Considéré comme un messie, ce dernier est le spectateur de l'affrontement entre le Nanto et l'armée de Ken'Oh. Il trouvera toutefois sur son chemin un des cinq membres du Nanto Gosha Sei, Fudô des montagnes. Il décide alors d'affronter Raoh aux côtés de l'armée du courage. Pendant ce temps, Raoh commence à être troublé par le spectre de son Maître qu'il a lui-même renversé bien des années auparavant...

Ce dernier lui a fait comprendre qu'il ne serait pas en mesure de venir à bout de Kenshirô. Malgré ses certitudes quant à la cause qui le pousse à chercher la domination, il se met à douter, sentant son projet en danger. Il prend alors la décision de réunir toute son armée et à attaquer de front le château du dernier général Nanto, ce qui l'amènera à découvrir la véritable identité de ce dernier.

Apprenant aussi ce secret, Kenshirô est plus que jamais décidé à arriver avant son frère devant ce général. Voila donc les deux frères du Hokuto face à leurs destins respectifs, s'adjugeant un dernier affrontement décisif !!

  Ce second métrage finit d'achever le combat entre le Nantô et le Hokuto. Kenshirow et Raoh y apprennent que Yuria est toujours vivante et qu'elle est le dernier général du Nantô. Commence alors l'ultime affrontement pour les frères du Hokuto Shinken.

Tout comme le précédent film, ainsi que la première OAV, ce deuxième film respect le manga d'origine dans son scénario, reprenant jusqu'aux prises de vues des planches du manga.

Ce deuxième film est un parfaite réussite, comme le premier, au niveau de l'histoire, des combats et de l'animation en générale. Par contre, il est beaucoup moins brutal. Il prend une dimension mystique de par la réalisation de la destinée de chacun; mais aussi un aspect dramatique avec la rencontre fatale des deux frères dans un combat où seront versés le sang et les larmes.

Une magnifique oeuvre qui rend , elle aussi, un hommage sincère au manga d'origine. Tout simplement somptueux et culte.

Titre Original : Shin Kyuuseishu Densetsu - Hokuto no Ken Raou-den Gekitou no Shou

Studio    : North Star Pictures

Auteurs  : Buronson, Tetsuo Hara, Yoshiyuki Okamura

Durée     : 1h 35

Format   : Film

Année     : 2007

Genre     : Mythe, Combats, Post-Apocalypse

Dans la mythologie grecque , depuis la nuit des temps, lorsque les Forces du Mal s’éveillent, des Chevaliers (Saints) vêtus de leurs armures (cloth) font leur apparition pour protéger la Terre. On les appelle les Chevaliers d’Athéna (Athena no sainto).

Lors de l’un de ses voyages en Grèce, Mitsumasa Kido fait la connaissance d’un jeune garçon agonisant. Aiolos, Chevalier d’Or du Sagittaire. Celui-ci confie à Mitsumasa Kido l’armure d’Or du Sagittaire et Saori, un bébé. Aiolos présente la petite fille comme étant la réincarnation de la déesse Athéna. Il lui demande de trouver des jeunes garçons courageux afin de protéger l’enfant.

Athéna a 88 chevaliers, chacun associé à une constellation stellaire. Ils sont regroupés en 3 castes, généralement selon leur force initiale : bronze, argent et or. Il existe une caste secrète de Chevaliers noirs qui combattent ceux d’Athéna et usurpent leurs pouvoirs.

Episodes 01 à 15 : Les Saints Noirs

Après avoir obtenu respectivement leur armure de bronze, les orphelins recueillis par Mitsumasa Kido reviennent au Japon s'affronter lors d'un tournoi : le Galaxian Wars, dont le vainqueur obtiendra l'armure d'Or du Sagitaire. Malheureusement l'un d'entre eux à vendu son âme au diable. Le saint du Phoenix revient accompagné des Saints noirs pour dérober l'armure d'Or. Mais cette bataille cache un ennemi bien plus grand.

Oh ! Quel plaisir que de redécouvrir cette série animé connu en France grâce au Club Dorothée, sous le titre des Chevaliers du zodiaque, en 1990. Qui plus est, elle est en vostfr et encodée par la ARF Team (merci pour leur somptueux travail). Un vrai régal pour un fan de la première heure. Et grâce à cette Team, les techniques et les noms, ainsi que les statuts respectent la version originale.Les chevaliers retrouvent donc leur titre de Saints d'Athéna.

Voilà donc le début de cette incroyable aventure. On suit le personnage de Seiya, véritable héros de cette série, qui dans cette première partie va devoir affronter le grand Pope, qui dirige les saints d'Or. Cette première histoire peut se diviser en trois parties qui sont : les Saints noirs, les Saints d'Argents puis les Saints d'Or.

Les 15 premiers épisodes relatent donc l'affrontement contre les Saints noirs qui dérobent l'armure du Sagitaire lors du Galaxian wars où s'affrontent les nouveaux Saints de Bronze. Les épisodes passent très vite, bourrés de combats. Le seul point faible est le combat final contre Ikki le Saint du Phoenix qui, à mon goût, est un peu trop chaotique.

Mais le tout reste une merveilleuse expérience que tout  fan de mangas et animés se doit d'avoir vécu. Surtout que Saint Seiya possède ce design incroyable d'Araki Shingo qui relève le niveau désastreux de Kurumada. Et un score somptueux ( Yokoyama Seiji) qui nous fait passer par un nombre incalculable d'émotions, et finit de faire de cet anime, une série culte.

Auteur        : Masami Kurumada

Réalisation : Morishita Kôzô

Studio        : Toei Animation

Durée         : 114 x 25 mn

Année        : 1986

Genre         : Action, Combats, Mythologie

  Une jolie présentatrice de télévision, Sayaka Asagari, vedette de la chaîne Mega City TV, engage Ryô et Kaori pour assurer sa protection. Ryô s'enflamme aussitôt pour la belle journaliste et accepte aussitôt. Sayaka a été le témoin du meurtre de Jack Douglas, le directeur de la chaîne pour laquelle elle travaille. De plus, la bague qu'elle porte au doigt est empoisonnée : elle ne peut l'enlever sans déclencher le poison et de ce fait elle ne peut fuir la chaîne de télévision. Ryô se lance alors à corps perdu dans le milieu des médias et de la manipulation de l'information pour protéger la belle…

Un titre bien accrocheur qui fait saliver à l'idée de ce que pourrait nous réserver ce dernier épisode spécial. Mais la déception est aussi grosse que cet épisode est long. En effet, l'anime, bien qu'ayant une animation de qualité, possède un scénario à tiroir où le dénouement final  (concernant le passé de Ryo) est aussi crédible qu'un Umibozu avec des cheveux.  Les scènes de duels traînent en longueur tout comme la chasse  à l'homme médiatique de Ryo manque de panache. Même l'humour Mokkori a perdu de son mordant, c'est dire...

Au final un dernier épisode spécial en date très décevant et surtout loin, très loin de l'épisode précédent. Cet épisode connu aussi sous le titre Live on stage, est certainement le plus mauvais de tous.

Studio : SUNRISE

Auteur  : Tsukasa Hojo

Durée  : 1h 30

Année  : 1999

Genre  : Comédie policière