Inglorious Basterds

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...


N'ayant du tout aimé les KILL BILL, mais ayant bien apprécié LE BOULEVARD DE LA MORT, pour ne citer que quelques-uns de ses dernier films, la question de savoir si INGLORIOUS BASTERDS allait me plaire était pertinente.
Et j'ai fortement apprécié.
Il est vrai que le style Tarantino est un style très bavard. Autant je n'ai pas du tout apprécié sur KILL BILL, autant c'est très bien passé sur ce film. Surtout qu'il commence avec une confrontation entre un paysan français et un "chasseur de juifs" nazi, dont la discussions et les politesses traînent en longueur. Mais le film fonctionne grâce aux scènes de confrontations très intenses en cette périodes historiques pleines de troubles mais aussi et surtout grâce au charisme des acteurs qui collent à leur personnage à la perfection, avec un zeste de caricature. Et malgré une durée approchant les 3h, on suit volontiers tous ces personnages dans leur vengeance ou leur résistance sauvage face à la menace et occupation allemande.
Du GRAND FILM pour du GRAND TARANTINO.


Origine : E.U., Allemagne
Durée   : 2h 33
Année   : 2009
Genre   : Guerre