En 1993, seize cadavres ont été découverts, ensevelis dans le Malestrazza Building. Cet immeuble mystérieux a été réalisé par un architecte mondialement connu et excentrique. Le meurtrier n’a jamais été capturé. Quinze ans plus tard, Sam Walczak, une ingénieure en génie civil nouvellement diplômée, prépare la démolition de l’immeuble.
Un film surprenant, angoissant et claustrophobique que Walled In, de son titre original. On ne peut s'empêcher de penser à Toolbox murders de Tobe Hooper. Dans certains idées, les deux films sont assez proches. Mais là où celui de Mr Hooper joue dans le slasher 70's sans cervelle, celui de Gilles Paquet-Brenner joue dans la finesse et la psychologie. En effet, le film, tel qu'il débute nous fait penser tout de suite à un de ces films dont les japonais sont passés maître (Ring, pour ne citer que lui). Mais loin des revenants, Les emmurés joue avec nos nerfs, nos peurs et l'effrayante histoire que renferme l'étrange architecture dans laquelle il se déroule. L'inquiétude grandissante du lieu se transmet au personnages qui deviennent eux-même le danger, volontaire ou non, reclus sur eux-même dans un monde qui semble être coupé du reste de l'humanité. Un architecture carcérale de son extérieure, perdu au milieu d'une végétation meurtrie, comme dans un désert. On pense aussi à l'isolation des personnages de Space Opéra, sans le monstre. Ici, les grands méchants loups sont l'inquiétude et les peurs.
Une expérience à tenter tant le film est surprenant et réussi.
Titre Oirginal : Walled in
Réalisation : Gilles Paquet-Brenner
Durée : 1h 41
Année : 2007
Origine : France, Canada
Genre : Thriller