Un jeune couple s’installe dans la maison de leur rêve… jusqu'à ce que les deux amoureux découvrent que leurs voisins sont prêts à tout pour que les nouveaux venus correspondent à leur vision très spéciale de la conformité.

Un excellent épisode, très loin de la frénésie horrifique du reste de cette série. L'histoire tend plus vers le thriller ou l'épouvante. Malheureusement, et malgré un scénario qui regorge d'idées et des acteurs à la hauteur, ce que nous offre l'épisode est un peu maigre. Le format série TV lui sied très mal. Il aurait mérité d'être développer en long métrage. En effet, l'idée de la communauté, des voisins qui épis (on pense au Village, et aussi  Misery pour les châtiments corporels infligés à ceux qui tentent de fuir), toutes ces idées auraient mérités d'être bien plus approfondies.

Mais cet épisode reste tout de même au-dessus de certains épisodes horrifique cités les mois précédents.

Réalisation : Mary Harron

Durée           : 13x50 mn

Année           : 2008

Origine         : E.U.

Genre           : Horreur

  Bannerman, une jeune fliquette accro aux films d’horreur et en proie aux moqueries de ses collègues masculins doit passer la nuit au commissariat en leur compagnie. Une perspective peu réjouissante, d’autant qu’ils sont chargés de surveiller Mellor, un serial-killer cannibale qui croupit dans sa cellule en attendant d’être livré au FBI le lendemain matin. Fascinée par le tueur, Bannerman épluche son dossier et ne cesse de poser des questions à son sujet. Pendant ce temps, Mellor, à l’abri des regards, se livre à un rituel magique issu de la tradition cajun…

Enfin un épisode intéressant dans cette série très médiocre et inégale.

Le Dévoreur  nous confine dans un commissariat de nuit (magnifique photo : orangée pour la  lumière venant de la rue et verte pour celle venant de l'intérieur du bâtiment), dégageant alors un sentiment oppressant et étouffant.

Un excellent épisode auquel on reprocherait peut-être les flash-back remémorant les crimes de Mellor. Car du coup, on voit clairement son visage, ce qui   lui retire son aspect démoniaque, le rendant plus humain. Et on regrettera peut-être un twist final tiré sur la longueur. Mais il vaut le détour au vu de la qualité des premiers épisodes.

Réalisation : Stuart Gordon

Durée           : 13x50 mn

Année           : 2008

Origine         : E.U.

Genre           : Horreur

   Hank Moody est romancier new-yorkais exilé à Los Angeles, et séparé de Karen, la mère de sa fille de 12 ans. Il est aussi accro aux femmes, aux drogues et à l'alcool et ne peut s'empêcher de dire la vérité, tout le temps et à tout le monde. Hank est auto-destructeur, mais dans le fond il ne cherche qu'à récupérer Karen et à vivre une vie de famille tranquille...

A la fin de la saison 01, karen, alors mariée à Bill, s'enfuyait abord de la voiture de Hank, avec lui-même et sa fille.

Pour cette saison 02, Hank a donc atteint son but, récupérer sa femme. Mais cela est sans compter son passé de séducteur à L.A. qui refait surface et pose problème pour ce romancier qui enchausse les pantoufles de la paternité perdue.

Première étape, vasectomie, ensuite, il lui faut trouver un nouveau boulot.  Mais de fil en aiguille, les choses ne vont pas se passer comme prévues. Et après une demande en mariage refusée, Karen et lui se sépare à nouveau. Et le voilà qui reprend sa vie de débauche, jusqu'à ce qu'il prenne conscience que sa fille est la chose la plus précieuse qu'il se doit de protéger.

Changement de cap donc pour cette seconde saison, même si, première saison l'oblige, la série se doit de garder ce côté sex, sun and drug, qu'elle avait développée. Et du coup, c'est notre ami Charlie qui reprend le flambeau. Viré de sa boîte, il va se lancer dans la production de porno en devenant l'agent d'une actrice chercher à démarer à L.A.. Petit bémol, il va tomber amoureux tandis que sa femme par en désintox.

Pendant ce temps, Hank se retrouve à écrire un livre sur Ashby, un producteur de musique génial, qui vie lui aussi dans sla débauche la plus totale.

Au final, même cocktail que la première saison, mais remaniée et redistribuée afin de donner une nouvelle image aux différents personnages. Le tout se regarde avec toujours autant d'humour et d'attaches pour ce personnage formidable qu'est Hank Moody, que l'on attend toujours aussi patiemment dans une saison 03.

Créateur : Tom Kapinos

Durée     : 12 x 30 min

Année    : 2008

Origine   : E.U.

Genre    : Comédie dramatique

The Family Man (Volte face)

Les esprits d'un un tueur en série et d'un sympathique père de famille et sont échangés. Celui-ci devra protéger, derrière les barreaux, sa famille d'être ajouté à la longue liste des victimes du serial killer...

Un épisode très mou, tout comme le jeu des acteurs où seul la fatalité du dénouement reste intéressante mais pas imprévisible.

Réalisation : Ronny Yu

Durée           : 13x50 mn

Année           : 2008

Origine         : E.U.

Genre           : Horreur

In Sickness and in Health (La lettre)

Lors de son mariage, une magnifique mariée reçoit une mystérieuse note indiquant: "La personne avec laquelle vous vous marriez est un seriial killer."

D'une nullité affligeante, cet épisode est complètement ridicule autant au niveau du scénario, que des acteurs, que de la réalisation qui ne procure pas grande sensation, si ce n'est de la pitié devant ce raté.

Réalisation : John Landis

Durée           : 13x50 mn

Année           : 2008

Origine         : E.U.

Genre           : Horreur

Fear Itself continue de décevoir. Cette suite officieuse de Masters of Horror, semblerait-il, n'aurait jamais du voir le jour, "pour le bien de tous".

Tome 3 : VILLAINS

Des spéciaux très dangereux du niveau souterrain 5 du bâtiment de Primatech se sont évadés grâce à Sylar. Angela Petrelli, nouvelle dirigeante de la Compagnie, n'hésite pas à le recruter pour faire face, tandis qu'un ennemi qu'elle croyait mort réapparait : son mari, Arthur Petrelli, qui veut reprendre le contrôle en créant une substance qui donnerait des pouvoirs à tout homme normal, et veut utiliser son fils Nathan pour devenir la vitrine de son projet. Les deux camps se disputent Sylar, qu'ils affirment être le troisième fils Petrelli.

Enfin, on retrouve ce qui a fait de Heroes une série culte dès la première saison. Une intrigue qui se tient jusqu'à la fin du tome, avant autant de rebondissements que de suspenses. Les idées fourmillent, parfois excellente, parfois douteuses, mais elles font la force de ce volume. On pense aussi au double épisode où une nouvelle éclipse à lieu, privant tous les spéciaux de leur pouvoir. Malheureusement, le volume est trop court et du coup, n'exploite pas pleinement tout le potentiel développer par les idées des scénaristes. On est donc encore très loin du premier volume, même si on est un cran bien au-dessus du volume 2.

Durant ce troisième tome, les scénaristes prennent des partis prix, nécessaire à leurs yeux, mais qu'en tant que fan, on peut réfuter. Je m'explique : afin d'éviter de répéter sans cesse la même histoire, comme c'est la cas ici (même schéma que la saison 01), il est décidé que Hiro et Peter perdent leurs pouvoirs. Ainsi les bonds à répétition dans le temps pour modifier un futur catastrophique ne seront plus d'actualités. Le problème est que rendre Peter, le héros de l'histoire, et certainement le plus puissant avec Sylar, orphelin de tout pouvoir peut être fortement discutable.

Autre problème, les idées avortées comme celle où Peter va dans le futur et s'approprie les pouvoirs de Sylar comme une obligation pour vaincre la nouvelle menace. Or, lorsqu'il revient dans le présent, le conflit avec son nouveau pouvoir qui le pousse au meurtre est très intéressant. malheureusement, les scénaristes lui font perdre tous ses pouvoirs quasiment aussitôt. Quel était l'intérêt de tout ça ? Du remplissage ? Trop de pouvoirs demandaient-ils trop de moyens financiers que les producteurs ne pouvaient mettre sur la table ?

Dans l'ensemble, ce tome 3 est tout de même très satisfaisant, au niveau du rythme comme de l'histoire. Il renoue enfin avec ce qui à fait la renommée da la série. Malheureusement, cet effort est de courte durée.

Tome 4 : Fugitives

La Compagnie n'existe plus. Nathan, furieux de s'être fait manipulé par ses parents, révèle secrètement au Président des Etats-Unis l'existence des spéciaux. La chasse à l'homme est lancée. Les spéciaux doivent maintenant se battre pour leur liberté et revenir à leur vie normale. Angela veut montrer à l'organisation les risques en déterrant les secrets de Coyote Sands, un désert qui a vu un premier regroupement de spéciaux mais a tourné au massacre.

Une idée de départ alléchante qui vient directement de la première saison, dans le futur, après l'explosion de "la bombe de Kirby Plaza".  Malheureusement, après quelques épisodes bien sentis, l'histoire s'enlise. On sent que les scénaristes tournent en rond et cherche comment remplir les 45 minutes de chaque épisode. Mais le plus désolant reste tout de même le combat final contre Sylar. Une véritable honte de cacher le combat attendu par tous les fans et autres, Sylar contre les frère Pétrelli. Et la production ne trouve rien de mieux que de faire un combat caché derrière une porte d'où jaillissent des éclairs bleus. On sent fortement le manque de moyens dû à une baisse de l'audimat; et ce n'est pas comme ça, que ça va s'arranger. Mais comme toujours, la série parvient toujours à relancer de l'intérêt avec une idée brillante. Qui est ici, la mort de Nathan, et le transfert de personnalité de ce dernier dans le corps de Sylar rendu amnésique.

Ici une saison 03 très inégale, pleine de bonnes idées trop vite abandonnées, ou inexploitées. La premièrement partie aurait dû être beaucoup plus importante que la seconde. Et cette dernière serait alors devenu un épilogue logique. La division en deux tomes s'avère finalement être une très mauvaise idée, car trop pour une seule saison.

Ainsi, la série perd encore de son crédit. Fort heureusement, Tim Kring a donné vie à de nombreux personnages très attachants. Et c'est ce qui la maintient en vie pour le moment.

Création : Tim Kring

Durée     : 25 x 45 mn

Année    : 2008 - 2009

Origine   : E.U.

Genre     : Super Héros