Résumé
Le détective privé Niki Larson et son assistante enquête sur la disparition de la fille d'un grand magnat de la presse. Ses investigations l'emmènent sur un navire pris en otage par de sauvages criminels.
Avis
Adaptation du très célèbre manga City Hunter du tout aussi célèbre mangaka Tsukasa Hôjô, Niki Larson (titre français désastreux, mais HK s’est justifié sur ce choix) met en scène mon castagneur comique préféré, le désormais mondialement connu : Jackie Chan !
Avant tout, concernant le fameux choix du titre, HK a avoué que c’était pour se démarquer du titre de l’animé version française (plus connu que le titre original à l’époque de la sortie en France du film), vu que le film n’était pas une adaptation totalement fidèle au manga.
Voilà c’est dit.
Bon concernant le film, tout d’abord, c’est un des nombreux films de Jackie Chan qui émerge de sa filmographie surtout durant cette période où cette filmographie était à son apogée. Le kung-fu comedy prend ici, et surtout dans ce genre d’histoire, très « cartoonesque », tout son ambleur. On sent que les chorégraphies de Jackie sont réalisées aux détails près comme l’atteste le « bêtisier-générique » de fin. On y voit aussi les acteurs prendre de vrai risque dans leurs cascades. Et c’est ça qu’on aimait dans le cinéma de Jackie Chan, cette manière de réaliser à la « hong-kongaise », presque sans filet si j’ose dire.
L’autre aspect du film, c’est son scénario qui reprend en gros l’intrigue d’un épisode de City Hunter, c’est-à-dire retrouver une charmante jeune femme (ici plutôt jeune fille). Rien de bien grandiloquent, on a vraiment un scénario très classique avec de personnages sympathiques mais sans grande profondeur. Malheureusement, ils sont très loin des personnages du manga, même s’ils tentent de si apparenter. C’est aussi le cas de Jackie Chan, les gags passent plutôt bien avec sa moue comique, mais lorsqu’il s’agit de jouer les séducteurs, il devient tout de suite peu crédible, alors qu’il s’agit d’une facette primordiale du personnage de Ryo Saeba (véritable nom de Nicky Larson).Et pour compléter le côté « japan », on a le droit à un passage totalement délirant parodiant le jeu d’arcade Street Fighter avec des scènes de combats reprenants les coups spéciaux de manières improbables. Et rien que pour ces combats aux SFX très old school, ce film vaut le détour.
Un film de plus des années 90, la meilleur période la filmographie de Jackie Chan, ce qui veut dire : incontournable pour tout fan qui se respecte. Donc pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, à vos galettes !!!!
Réalisation : Jing Wong _ Durée : 1h45 _ Année : 1993 _ Genre : Comédie, Action _ HK