Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
  • Contact

Recherche

Archives

Catégories

5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 09:04

 

Résumé

Le détective privé Niki Larson et son assistante enquête sur la disparition de la fille d'un grand magnat de la presse. Ses investigations l'emmènent sur un navire pris en otage par de sauvages criminels.

 

 

Avis

Adaptation du très célèbre manga City Hunter du tout aussi célèbre mangaka Tsukasa Hôjô, Niki Larson (titre français désastreux, mais HK  s’est justifié sur ce choix) met en scène mon castagneur comique préféré, le désormais mondialement connu : Jackie Chan !

 

 

Avant tout, concernant le fameux choix du titre, HK a avoué que c’était  pour se démarquer du titre de l’animé version française (plus connu que le titre original à l’époque de la sortie en France du film), vu que le film n’était pas une adaptation totalement fidèle au manga.

Voilà c’est dit.

 

Bon concernant le film, tout d’abord, c’est un des nombreux films de Jackie Chan qui émerge de sa filmographie surtout durant cette période où cette filmographie était à son apogée. Le kung-fu comedy prend ici, et surtout dans ce genre d’histoire, très « cartoonesque », tout son ambleur. On sent que les chorégraphies de Jackie sont réalisées aux détails près comme l’atteste le « bêtisier-générique » de fin. On y voit aussi les acteurs prendre de vrai risque dans leurs cascades. Et c’est ça qu’on aimait dans le cinéma de Jackie Chan, cette manière de réaliser à la « hong-kongaise », presque sans filet si j’ose dire.

L’autre aspect du film, c’est son scénario qui reprend en gros l’intrigue d’un épisode de City Hunter, c’est-à-dire retrouver une charmante jeune femme (ici plutôt jeune fille). Rien de bien grandiloquent, on a vraiment un scénario très classique avec de personnages sympathiques mais sans grande profondeur. Malheureusement, ils sont très loin des personnages du manga, même s’ils tentent de si apparenter. C’est aussi le cas de Jackie Chan, les gags passent plutôt bien avec sa moue comique, mais lorsqu’il s’agit de jouer les séducteurs, il devient tout de suite peu crédible, alors qu’il s’agit d’une facette primordiale du personnage de Ryo Saeba (véritable nom de Nicky  Larson).Et pour compléter le côté « japan », on a le droit à un passage totalement délirant parodiant le jeu d’arcade Street Fighter avec des scènes de combats reprenants les coups spéciaux de manières improbables. Et rien que pour ces combats aux SFX très old school, ce film vaut le détour.

 

 

 

Un film de plus des années 90, la meilleur période la filmographie de Jackie Chan, ce qui veut dire : incontournable pour tout fan qui se respecte. Donc pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, à vos galettes !!!!

 

 

Réalisation : Jing Wong _ Durée : 1h45 _ Année : 1993 _ Genre : Comédie, Action _ HK

Partager cet article
Repost0
1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 13:56

Résumé

Pour sa dernière mission d’Agent Temporel, ce voyageur dans le temps doit capturer le seul criminel qui lui a toujours échappé.

 

 

Avis

Prédestination, c’est une grande découverte. Un film comme je les aime et qui traite d’un de mes thèmes préférés : le temps ; le voyage dans le temps pour être plus précis.

 

Véritablement, ce film, c’est bien plus que ça. C’est un véritable paradoxe temporel mis en image de manière tellement bien huilé qu’avant même la fin du film, on a tout compris. Et contrairement à certains spectateurs, à qui j’ai lu les critiques, deviner certains éléments du film avant qu’ils ne soient clairement explicités ne m’a, en aucun cas, gâché tout le plaisir.

 

Ce film tient sa réussite grâce à un scénario, pour le moins complexe dans sa logique, mais d’une limpidité enfantine une fois qu’on a compris le fonctionnement. Mais c’est aussi grâce à l’interprétation incroyable de deux acteurs, Ethan Hawke et Sarah Snooke, qui parviennent à nous captiver sur une simple conversation de bar, agrémentée de multiples flash-back.  Mais ce n’est qu’un début, car ce qui pourrait s’apparenter  à un genre de téléfilm, où le thème principal n’est à peine suggéré, vient ensuite la pratique et la formation du meilleur agent temporel et surement le plus improbable être conçu dans l’univers. Les dialogues sont loin d’être fortuits, au contraire, ils détiennent une pertinence qui révèle tout le sens profond du (des) personnages, ainsi que le pourquoi du comment.

 

 

 

Il n’est pas évident de parler de ce film sans le spoiler. Je m’arrêtai donc là pour mon analyse. Je dirai simplement qu’il s’agit là d’un excellent film de SF qui traite de manière très intelligente et de façon  intelligible du voyage dans le temps. Il est certain  qu’il aurait mérité sa place dans les salles obscures contrairement à certains blockbusters.

 

 

Réalisation : Michael et Peter Spierig _ Durée : 1h38 _ Année : 2014 _ Genre : SF _ Australie

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 12:41

Résumé

Dans une Afrique du Sud encore hantée par l'apartheid, deux policiers, un noir, un blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d'une jeune adolescente. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.

 

 

Avis

Zulu est un film qui m’a vraiment marqué. Le film présente un visage de l’humanité de manière très réaliste et intense. Il s’agit d’un aspect de notre société occultée par notre quotidien mais qui, de par-delà le monde, est bien réel.

 

 

Zulu est un film noir, intense et brutal. De nombreuses scènes, par leur violence et leur réalisme, peuvent choquer les âmes sensibles. Le sujet est le reflet d’un monde tel qu’il existe aujourd’hui. Et la réalisation de Jérôme Salle reflète parfaitement la réalité des ghettos suite à l’Apartheid mise en œuvre en Afrique du Sud. Mais elle met aussi en avant la dangerosité des trafics de drogues et surtout leurs origines et leurs buts sur les populations ethniques. A la fois dramatique dans son réalisme, elle est brutale lorsqu’il s’agit de violence directe. Au milieu de tout ça, deux acteurs hors normes qui crèvent littéralement l’écran tellement ils sont criants de véracité. Orlando Bloom dans le rôle dans d’un flic complètement déphasé mais tenace et honnête. Et l’incroyable Forest Whitaker, éblouissant, dans sa souffrance comme dans sa détermination face à l’horreur de ce qui se passe dans son pays.

 

 

Le film ne s’essouffle à aucun moment, jonglant entre l’enquête et l’intimité de ces personnages d’une manière habile, immergeant totalement le spectateur. Un très grand polar.

 

 

 

Réalisation : Jérôme Salle _ Durée : 1h51 _ Année : 2013 _ Genre : Polar, Thriller _ France, Afrique du Sud

Partager cet article
Repost0
19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 09:57

Résumé

Dix ans après l’effondrement de l’économie occidentale, les mines australiennes sont encore en activité, et cette industrie attire les hommes les plus désespérés et les plus dangereux. Là-bas, dans une société moribonde où survivre est un combat de chaque jour, plus aucune loi n’existe. Eric a tout laissé derrière lui. Ce n’est plus qu’un vagabond, un homme froid rempli de colère. Lorsqu’il se fait voler la seule chose qu’il possédait encore, sa voiture, par un gang, il se lance à leur poursuite. Son unique chance de les retrouver est Rey, un des membres de la bande, abandonné par les siens après avoir été blessé. Contraints et forcés, les deux hommes vont faire équipe pour un périple dont ils n’imaginent pas l’issue…

 

 

Avis

Dès les premières images, le film instaure un climat malsain, un climat de tension apocalyptique à la manière du premier Mad Max, dont le réalisateur David Michôd s’inspire clairement.

 

The Rover, c’est l’histoire d’une humanité qui a perdu sa raison de vivre. Les hommes errent sans véritable but. Seul l’instinct de survie semble primer sur le reste. Il en ressort une atmosphère oppressante servie par un score des plus étouffants et angoissants. On suit un Guy Pearce au bord de la folie, obsédé par le besoin de retrouver sa voiture qu’un groupe de trois hommes en fuite lui ont volée. Quant à Robert Pattinson qui l’accompagne, son personnage de jeune mentalement attardé près à démontrer qu’il peut lui aussi être un homme, un vrai dans ce monde sans humanité, casse totalement son image de « beau gosse » que lui avait créé son rôle de vampire dans la saga Twilight. Il est d’ailleurs méconnaissable au point de tenir l’intérêt du film presque à lui seul sur de nombreux plans. Mais Guy Pearce n’est pas en reste. Il porte les interrogations du spectateur, interrogations qui au final ne trouveront jamais vraiment leurs réponses. Car ce film nous raconte des faits qui ne sont qu’un grain de poussière dans ce désert australien. Finalement, on ne comprend pas ce que veut nous dire le film. On se retrouve aussi perdu que tous ces hommes et femmes qui ne ressemblent plus, à présent, qu’à des vestiges d’une société qui a aujourd’hui disparu. La question est posée, à quoi sert encore l’armée dans le film, elle qui semble omniprésente. Mais là aussi il ne s’agit que d’un des éléments que soulève le film sans jamais vraiment y donner un semblant de réponse.

 

Malgré une réalisation remarquable, une photo des plus parfaites et un casting étonnant d’émotions et d’intensité, le film de David Michôd se perd dans son néant post-apocalyptique par un manque réel de finalité.

 

 

 

Réalisation : David Michôd _ Durée : 1h42 _ Année : 2014 _ Genre : Drame, Thriller _ E.U., Australie

Partager cet article
Repost0
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 13:48

Résumé

Au lycée Middletown, le jeune Eli est victime d’intimidation de la part de Brandon et ses amis. Son grand frère Devon a été assassiné sur la route par un chauffard. Eli est persuadé que c’est Brandon le meurtrier. Eli dit qu’il a trouvé le corps de son frère et qu’une sorcière a mis un mauvais esprit dans son corps. Maintenant, il a besoin de six âmes pour vivre à nouveau et il va chercher à se venger contre Brandon et ses amis.

 

Avis

Le film s’apparente davantage à un téléfilm qu’à un film taillé pour le cinéma.

 

Le pitch principal a plutôt l’air sympa, dans le style classique d’horreur. Mais la réalisation et le scénario sont tout autrement. En clair, on patauge longtemps avant qu’il ne se passe réellement quelque chose. Et au final, les évènements nous sont à peine montrés, laissant une incompréhension totale face à ce que raconte le film vu qu’un décalage se crée entre ce que raconte le jeune Eli et ce qu’il se passe vraiment dans le lycée. Les acteurs sont peu convaincants et le frère mort a vraiment l’air sans âme. 

 

En clair, ce film est une pure perte de temps.

 

 

Réalisation : Matt Orlando _ Durée : 1h26 _ Année : 2014 _ Genre : Horreur _ E.U.

Partager cet article
Repost0
31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:11

 

 

Résumé

Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le cerveau, vont tout faire pour défendre la ville de New York, prise entre les griffes de Shredder. Entre deux dégustations de pizzas (sans anchois, bien sûr) et un entraînement intense aux arts martiaux, prodigué par leur maître Splinter, ils vont accomplir leur destin, aidés par la courageuse reporter, April O’Neil.

 

 

Avis

Un jour, sur le net, j’ai vu la bande annonce de ce film. Et je me suis dit : ça a l’air d’un film bien bourrin, boosté d’effets spéciaux. Après, j’ai appris qu’il était produit par Monseigneur Michael Bay. Et j’ai compris pourquoi le film avait cet aspect visuel saturé et gonflé à l’adrénaline.

 

Mais finalement, je me suis laissé tenter, par curiosité, malgré le désastreux Transformers : L’âge de l’extinction. Et je me suis très vite laissé entraîner par l’aspect fun et très décontracté du film.

 

 

La particularité de ce reboot est que le personnage central, loin du comics ou de l’animé, est celui d’April O’neil joué par la charmante et sexy Megan Fox. Loin de la bimbo de la saga Transformers, elle nous entraîne dans les égouts de New York à la rencontre des Tortues ninjas ; des tortues bodybuildées  sous adrénalines en mode Hip Hop. Concernant les caractéristiques propres de ces personnages, tout a été conservé : la tenue, les couleurs des bandeaux, les armes individuelles et le caractère de chacun ainsi que leur nom : Leonardo, Raphael, Michelangelo et Donatello. En clair, cette version moderne passe plutôt bien (tout comme les lunettes de Donatello). Là où ça peut coincer pour les fans, c’est dans le passé de Splinter et dans la manière, peu crédible et pleine de facilité, dont il a appris les arts martiaux (un livre de ninjutsu trouvé par hasard en balayant les égouts). Etant le rat d’un maître japonais tué par Shredder, à qui il a griffé le visage dans la version comics, il s’avère être, ici, qu’un simple rat de laboratoire qui aurait muté à cause d’un « objet » extraterrestre (hallucinante et improbable révélation). L’autre point rebutant est l’aspect de Shredder qui ressemble bien plus à un robot qu’à un samouraï.

D’ailleurs, Michael Bay oblige, on ne cesse d’entendre des sons robotiques sortis tout droit des Transformers, que ce soit dans la gestuelle de Shredder, ou  le déploiement de ses armes, ou encore lors de la scène du camion (qui nous rappelle bien sûr Optimus Prime) qui dévale une pente enneigée. Une scène qui, par ailleurs, est purement fantasmatique et bourrée de SFX allant de l’incroyable au médiocre. On a le droit, dans cette scène interminable, à un plan séquence à la manière d’Avengers de Joss Whedon. Je pensais voir ce plan dans Transformers 4, connaissant Michael Bay et sa volonté de faire mieux que les autres. Mais finalement, c’est dans Ninja turtles qu’elle se trouve, car après tout, le film possède clairement la patte de Monsieur Bay. En effet, on se demande si c’est réellement Jonathan Liebesman qui était derrière la caméra tellement ce film possède toutes les caractéristiques d’un film « made in » Bay : saturation des couleurs, caméras tournantes autour d’une scène, humour facile et de l’action non-stop aussi hallucinante qu’improbable. Et de la saturation, il y en a lors de la scène finale, scène complètement pompée sur The amazing Spiderman lorsque le Lézard veut propager un agent mutagène via un diffuseur en haut d’une tour (et ouais, tout pareil).

 

 

Finalement, tout ça pour dire que le film tient la route et reste un bon divertissement sans trituration des méninges. On apprécie ces tortues crues 2014 pour leur humour et leur énergie. Le film offre de magnifiques combats (splinter vs Shredder) et c’est toujours agréable d’admirer le postérieur de Mademoiselle Fox.

 

 

Réalisation : Jonathan Liebesman _ Année : 2014 _ Durée : 1h42 _ Genre : Comédie, Action _ EU

Partager cet article
Repost0
27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:14

Résumé

 

Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.

Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

 

Avis

 

Grand buzz national, ce film me laissait sceptique car je suis plutôt méfiant vis-à-vis du cinéma français. Il faut avouer que les médias français sont très chauvins lorsqu’il s’agit de productions cinématographiques issues de l’Hexagone.

 

Le fait est que ce film est très bon. L’histoire est très simpliste et  se pose en drame familial (comme 90% du cinéma français). Le film joue de manière habile avec  les clichés ethniques d’une France cosmopolite sans jamais tomber dans le racisme. Et ce tour de force réside dans l’autodérision des personnages et de ces mêmes clichés. Une chose rendue possible par un excellent casting dans son ensemble, même si j’ai un goût fort prononcé pour les personnages d’André Koffi (père du futur marié) et Claude Verneuil joué par le toujours formidable Christian Clavier. A eux deux, ils entraînent le film vers un humour de caractère et transgressif sur la France et l’image du français tel qu’il est et tel qu’il est perçu à l’étranger.

 

Ce film montre une image positive de la mixité au sein d’un pays qui souffre encore d’un racisme prononcé des uns envers les autres. Bien entendu, il y a, à travers cette histoire, un discours à la fois sociale mais aussi politique qui, par sa simplicité et son efficacité, peut être compris de tous. Maintenant, à chaque ethnie de faire un pas vers cette entente possible car, très souvent, la fiction n’est que le reflet de la réalité.

 

 

Réalisation : Philippe de Chauveron _ Durée : 1h37 _ Année : 2014 _ Genre : Drame, Comédie _ France

Partager cet article
Repost0
22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 08:37

Résumé

 

Le sergent-détective Bruce Robertson veut une promotion et son patron veut des résultats. Pas de problème pour Bruce. Quand un meurtre est perpétué́, il prend le contrôle de la situation. Et quand il résoudra l’affaire, il gagnera la promotion. Mais la vie n’est pas aussi simple. Bruce est-il l’homme qu’il pense vraiment être ?

 

Avis

 

En regardant ce film, je ne savais pas à quoi m’attendre, ne sachant pas du tout de quoi il était réellement question. En fait, j’ai simplement lu le pitch du film et j’ai vu que l’acteur principal était James Mc Avoy. Alors je me suis dit pourquoi pas.

 

Et bien, quelle grande claque je me suis pris !!

 

 

Le film porte parfaitement bien son titre. Et encore, ce mot est un euphémisme par rapport au comportement réel du sergent-détective Bruce Robertson. Ce personnage est un monstre social et Mc Avoy est totalement incroyable, à tel point que son personnage tient tout le film sur ces épaules. Voguant entre agressions, insultes et manipulations, Bruce Robertson nous perd dans sa sociopathie à un point de non-retour, à la fois pour lui et pour nous. Ses soirées de défonces nous plongent dans une névrose qui prendra toute son ampleur lors d’un final aussi déstabilisant que surprenant. Et c’est d’ailleurs ce final qui redonne un dernier souffle au film, alors que ce dernier se perd lui aussi dans la folie de son personnage. Le film est parcouru par un humour brutal et noir, frisant parfois l’indécence et l’irrespectabilité, mais complètement nécessaire pour ne pas sombrer dans l’insupportable. Néanmoins, le drame du personnage et sa violente et fulgurante décadence ne peuvent pas nous laisser indemnes.

 

 

 Le film n’évite pas les imperfections, mais il parvient toujours à se relancer grâce une mise en scène impeccable entre une réalité qui tente désespérément atteindre un fantasme à jamais inaccessible. Pour moi, du grand Mc Avoy et un film percutant qui mérite d’être vu par tout cinéphile qui se respecte.

 

Réalisation : Jon S.Baird _ Durée : 1h37 _ Année : 2014 _ Genre : Comédie Dramatique, Policier _ Britannique

Partager cet article
Repost0
19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:49

Résumé

Après avoir passé dix ans en institut psychiatrique, Tim Russell, la petite vingtaine, retrouve la liberté. Alors qu'il souhaite tirer un trait sur la mort violente de ses parents - le traumatisme à la source de son internement -, sa soeur Kaylie lui rappelle qu'ils s'étaient autrefois promis d'enquêter sur les causes mystérieuses de ce drame. Elle achète alors le miroir qui, selon elle, aurait précipité leurs parents dans une démence des plus diaboliques…

 

 

Avis

J’attendais beaucoup de ce film dans lequel joue la superbe actrice britannique Karen Gillian.

 

A la vue de la bande-annonce, ce film promettait un scénario terrifiant. Résultat, l’horreur est très léger. Le film s’oriente plus vers le thriller psychologique que vers l’horreur fantastique. Le film nous offre de beaux moments de terreur. Mais ces quelques moments se noient dans un fouillis scénaristique. En effet, l’histoire se déroule sur deux pans temporels de manière simultanés. L’un raconte le présent et l’autre le passé. Et pour faire simple, parfois les deux se mélangent par un procédé d’hallucination causé par l’occulus. Du coup, rien n’est jamais certain. Et cet état d’incertitude pèse jusqu’au dénouement final, nous irritant au plus haut point tellement on a l’impression d’avoir été berné. Côté personnage, celui joué par Karen Gillian, Kaylie Russel, paraît être le personnage central du film mais très vite, elle est délaissée au profit de son frère, Tim Russel, joué par Brenton Thwaites. La mise en scène des personnages est très répétitive car elle reflète les attaque du miroir qui sont toujours les mêmes : des illusions servant à les blesser ou à les éloigner l’un de l’autre. Le but final était de nous faire croire que tous ces évènements présents se sont bien déroulés alors qu’au final, les deux jeunes gens non pas bougés de devant le miroir. Et c’est là la faiblesse du film. Le scénario aurait gagné en clarté en ne s’intéressant qu’au passé ; le présent ne servant que d’introduction et de conclusion.

 

 

L’utilisation d’un scénario à la manière des films classiques d’horreur aurait surement été plus judicieuse pour mettre en avant les pouvoirs démoniaques de l’occulus. L’histoire à double temps du film jouant en sa défaveur, un récit plus linéaire aurait permis d’apprécier davantage le jeu des acteurs, petits et grands. Une grande déception pour moi.

 

 

 

Réalisation : Mike Flanagan _ Durée : 1h43 _ Année : 2013 _ Genre : Epouvante _ E.U.

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 18:11

Résumé

À trente ans, Ben est sur le point d'épouser Juliette. Sa petite vie tranquille et sans danger va basculer lorsqu'il retombe sur la personne qu'il a secrètement le plus envie de revoir : Vanessa, la bombe du lycée qui ne l'avait jamais regardé. Elle est de retour à Paris et ne connaît, aujourd'hui, que lui…

 

 

Avis

Manu Payet à la réalisation, à l’écriture et dans le premier rôle, tout ça, ça fait beaucoup, surtout pour un premier film. Et pourtant, je trouve qu’il s’en sort pas mal.

 

Le film a son lot de moments drôles, de moments lourds, de moments sans intérêts et malgré tout, le personnage de Ben, que joue Manu Payet, parvient à attirer l’intérêt du spectateur. Ce personnage tellement banal est la force de ce film, tout simplement parce qu’il est monsieur tout le monde. Chaque spectateur peut parfaitement s’identifier au petit monde attendrissant de Manu Payet .

 

Cette petite comédie romantique a de quoi garder la tête haute car elle fait belle figure dans le paysage cinématographique français qui a l’habitude de nous pondre parfois des comédies indigestes et pompeuses. Gentil et agréable, ce film a au moins le mérite de nous divertir pendant 1h40 et à mes yeux, c’est déjà beaucoup.

 

 

Réalisation : Manu Payet _ Durée : 1h40 _ Année : 2014 _ Genre : Comédie romantique _ France

Partager cet article
Repost0