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  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:13

Résumé

Dans ce film, Burt Reynolds est un aventurier qui décide de participer à une course de voiture illégale à travers tout le pays. Leurs coureurs devront tout faire pour surmonter les difficultés (y compris la police) et gagner la course.

 

 

Avis

Afin de combler ma collection de films de Jackie Chan, je suis parvenu à me procurer un des anciens longs métrages américains dans lequel il  a joué : L’équipée du Cannonball.

 

Le film date de 1981 et ça se sent. Sans tenir compte de l’aspect vieillot du film ou de la manière de filmer de l’époque, l’équipée du cannonball souffre d’un véritable problème de rythme. En effet, le scénario s’étale sur des gags pas toujours drôles et passe totalement à côté de son sujet : la course. A aucun moment, les coureurs ne sont véritablement en compétition sur l’asphalte, exception faite de la scène finale avant la ligne d’arrivée où l’on voit l’ambulance dans laquelle se trouve le personnage joué par Burt Reynolds et celui joué par Dom Delouise doubler toutes les autres voitures. Le film est avant tout un road movie burlesque, mettant avant tout, ces guest-stars en avant, comme Roger Moore qui joue son propre rôle et une parodie de James Bond. Ce procédé amène de nombreux gags redondants comme celui mettant en avant les attributs mammaires de Tara Buckman et Adrienne Barbeau. Les personnages du film sont construits sur des stéréotypes : les japonais (joués par des chinois) au volant d’une voiture High-tech, l’émir arabe au volant d’une Royce Rolls qui veut toutes les femmes pour son harem…  Toute cette ambiance bonne enfant se ressent clairement lors de la dernière scène qui se retrouve d’ailleurs dans le bêtisier du générique où tous éclatent de rire face à la puérilité du personnage masqué joué par Dom Delouise, capitaine Chaos. Ce personnage complètement débile est au centre de nombreuses conversations ; mais clairement il ne sert strictement à rien.

 

 

 

Autres détails désastreux, concernant la version que j’ai visionné,  les voix des doubleurs de l’époque qui s’avèrent être une catastrophe tellement on frôle un ton parodique. On a l’impression d’écouter un cartoon. Et concernant Jackie Chan, puisqu’il s’agit de la raison pour laquelle j’ai visionné ce film, il apparaît très peu car il a un petit rôle qui, comme je l’ai dit tout à  l’heure, est  celui d’un concurrent japonais. Il a tout de même droit à une scène de combats digne d’un débutant en arts martiaux. Tout simplement ridicule.

 

 

D’ailleurs, je crois que ce mot « ridicule » définit parfaitement ce film qui passe complètement à côté de tout ce qu’il propose : humour, course et divertissement.

 

 

Réalisation : Hal Needham _ Durée : 1h35 _ Année : 1981 _ Genre : Comédie _ E.U.

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 12:36

Résumé

L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

 

 

Avis

Allez, dernière petite virée au cinéma pour voir ce que donne la suite/reboot de Jurassic Park, le fameux Jurassic World ! Eh bien, j’en suis ressorti ni surpris, ni déçu.

 

Jurassic World, comme son titre l’indique, c’est Jurassic Park en plus gros. Et d’ailleurs, tout l’est, plus gros dans le film : le parc d’attractions, les clients, le nombre de dinosaures, la taille des dinosaures et la violence. Peut-être que seul l’humour a échappé à cet état de disproportion, en bien ou en mal. Le personnage de Claire Dearing, joué par l’exquise Bryce Dallas Howard, le formule très bien dans le film. Les gens ne sont plus surpris par les dinosaures, c’est pourquoi il faut trouver quelque chose de plus fort, de plus « whaoouh !!! ». Il est vrai que dans le film de Steven Spielberg, tout était déjà là. Des dinosaures réalistes (encore plus pour l’époque), de l’humour, des frayeurs et bon scénario à la manière d’un « survival » horrifique. Ici, on reprend le même principe : un homme, une femme et un duo d’enfants ; des gens menacés et des créatures carnivores en dehors de leur enclos. Sauf que cette fois, on joue dans la cour des grands. Fini le T-Rex, place à l’indominus Rex, plus grand, plus fort, plus violent et plus malin. Pour le reste, c’est du pareil au même.  Malgré ce schéma superposable, le film offre un réel divertissement avec des créatures encore plus réalistes que jamais, des scènes d’affrontements intenses, que ce soit avec des hommes ou entre les créatures elles-mêmes. Un petit bémol, peut-être sur l’affrontement final qui, à mon goût, ne se concentre pas assez sur les bêtes et passent un peu trop de temps à nous montrer le couple et les enfants en train d’admirer ce violent spectacle. Concernant l’ensemble du casting, il n’y a pas grand-chose à dire, Chris Pratt est aussi efficace que l’est Bryce Dallas Howard. Les enfants tiennent la route et même Omar Sy s’en sort bien (son rôle est bien plus conséquent que dans X-men).

 

 

 

En clair, c’est un film à spectacle comme savent si bien le faire les Américains (j’ironise ou pas ?) avec son lot de plans funs (Chris Pratt  à moto accompagné de vélociraptors comme de véritables chiens de chasses), de plans surréalistes (le personnage de Claire Dearing fait tout le film en talon, c’est-à-dire qu’elle court et super vite (plus vite qu’un T-Rex)avec, qu’elle se déplace dans la boue avec, et qu’elle se transforme en femme de la jungle préhistorique juste en retroussant ses manches et en ouvrant et nouant son chemisier, époustouflant. On a aussi le droit à la morale du grand frère qui veut rassurer son petit frère ; une morale pas toujours crédible. Enfin bref, c’est bourré de tous les stéréotypes de films américains. Mais bon, ça passe quand même ! C’est parce qu’il y a des grosses bébêtes dans le film, sinon… !

 

 

Réalisation : Colin Trevorrow _ Durée : 2h05 _ Année : 2015 _ Genre : Aventures, Action, SF _ Américain

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:29

Résumé

Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée, rejeté par tous ceux qu’il connaît, Ignatius a sombré dans le désespoir. Un matin, il se réveille avec une paire de cornes sur la tête. Celles-ci lui donnent un étrange pouvoir, celui de faire avouer leurs plus noirs secrets aux gens qu’il croise. Ignatius se lance alors à la recherche du véritable meurtrier…

 

 

 

Avis

Daniel Radcliffe dans un film d’Alexandre Aja avec des cornes qui lui sortent de la tête et une petite amie dont on soupçonne qu’il est le meurtrier ? Hum ça m’a l’air plutôt sympa ça !

 

 

Sur le papier, le pitch peut paraître soit complètement incongru, soit super alléchant. Pour ma part, il y avait un peu des deux. Afin de dénouer la trame, selon laquelle le personnage joué par  Radcliffe, Ignatius est la victime, selon lui, ou le bourreau, selon tous les autres, des forces démoniaques vont se mettre en œuvre. Après avoir touché le fond, le soir où les proches de la victime, Merrin Williams, jouée par l’actrice Juno temple, Ignatius, totalement saoul, blasphème en urinant sur le Vierge Marie. Il se retrouve alors déchu par Dieu et se voit au petit matin avec des cornes lui poussant sur la tête. L’apparition de ces cornes ne semblent choquer personne, mais au contraire, semble réveiller tout ce qu’il y a de mauvais en eux. Chacun se met alors à confesser, à Ignatius, ses plus viles pensées. Cet aspect du scénario est très intéressant car il permet de découvrir la face cachée de tout à chacun. Après avoir été perturbé par tant « d’ honneté », le personnage joué par Radcliffe comprend enfin qu’il peut utiliser ce don pour retrouver le véritable meurtrier de sa petite amie. Ce passage atteint un point culminant du récit car, après que tout l’entourage de Ignatius se soit confessé sur leurs véritables pensées envers lui, il semble se déchaîner un semblant d’enfer autour de lui, amené par l’explosion d’un bar et la violente, voir presque mortelle, altercation entre les journalistes afin d’obtenir une exclusivité du dit-meurtrier. Jusque-là, le film prenait la direction d’un épisode de la Quatrième dimension. Le ton était au fantastique, avec une touche de thriller policier. Malheureusement, revirement de situation, tout ça ne semble mener nulle part. On arrive alors au premier essoufflement scénaristique. Toujours orné de ses cornes, Ignatius ne se retrouve plus seulement doté de pouvoirs démoniaques, mais il semble devenir l’incarnation du diable lui-même lors d’une scène hautement symbolique où il tient à la main une fourche et où des serpents viennent se dandiner sur ses épaules. Commence alors l’ère de la terreur qui nous mènera enfin à découvrir le véritable assassin, qui au passage, paraissait tellement évident dès le début du film que le seul élément intéressant en devient la scène de combustion de Ignatius qui pour le coup revient littéralement du royaume des morts. Nous assistons là au deuxième essoufflement du film qui prend alors une tournure totalement fantastique et gore très inappropriée. Mais connaissant la filmographie du réalisateur, Alexandre Aja, il aurait été étonnant de ne pas voir une seule scène vraiment gore dans ce film.

 

Si le début du film part d’une bonne intention et d’une idée plutôt ingénieuse, la seconde partie et le final, eux, contrecarrent complètement l’intégrité de l’ensemble du scénario. Ce qui est le cas d’un autre élément du film dont je n’ai pas encore parlé. Il s’agit de flash-back concernant l’enfance d’Ignatius et de sa rencontre et relation avec ses amis et surtout, la future victime, Merrin Williams. J’ai trouvé que tout au long de ce film, ces flash-back étaient assez mal répartis, brisant le rythme du film et créant ainsi une brisure gênante dans la narration.  Il m’aurait paru plus simple de développer d’un coup les liens entre les différents personnages pour mieux cerner chacun d’entre eux. Et plus important, le personnage de Merrin n’a pas été assez exploité pour qu’il se crée un lien émotionnel entre elle et le spectateur, ce qui aurait permis à ce dernier de mieux cerner la peine et la détresse d’ignatius.

 

 

 

 Lors du générique de fin, on comprend clairement que les personnages sont sous exploités émotionnellement afin de concentrer le film sur son aspect surnaturel et non sur son aspect dramatique. Il s’agit là d’une véritable erreur de la part du réalisateur  qui aurait eu beaucoup à gagner en tentant de rallier les deux genres de manière plus cohérente.

 

 

 

Réalisation : Alexandre Aja _ Durée : 1h59 _ Année : 2014 _ Genre : Fantastique, Gore, Thriller, drame _ EU

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18 juillet 2015 6 18 /07 /juillet /2015 18:32

Résumé

Odd Thomas possède un don particulier : il communique avec les morts.

 Ce pouvoir lui permet d'aider le chef de la police locale à résoudre certaines enquêtes. Mais cette fois-ci c'est différent : la ville est envahie par une horde de créatures de l'ombre, signe d'une catastrophe imminente....

 

 

Avis

Odd Thomas est un DTV très frais et agréable à regarder. On prend du plaisir à suivre les aventures du personnage principal même si la réalisation, plutôt bien faite, possède de nombreuses lacunes (attention, la jaquette du film est trompeuse).

 

 

Le personnage de Odd Thomas, joué par Anton Yelchin qui, pour ma part, maîtrise vraiment bien son personnage, nous entraîne dans une enquête fantastique à la fois dans le monde des morts et celui des tueurs sataniques. Le film peut, à mon sens, se découper en trois partie distinctes qui respectent peut-être trop un style académique et classique d’une histoire ; c’est-à-dire : introduction, développement, et conclusion. Dans la première partie où Odd Thomas se présente, lui, ainsi que le monde dans lequel il vit. On a le sentiment de se trouver dans un scénario tout droit sorti de Ghost Whisperer gonflé à la testostérone (bien trop excessif dans la démonstration de force. C’est clair que les dégâts causés dans la maison semblent être un festival de meubles à casser). Malgré tout, ce début de film intéresse. Et pourtant, on se perd assez rapidement dans les interminables et vaines investigations du jeune homme. On apprend bien sûr par la suite que chaque moment avait alors son importance. Mais le manque de rythme et de tension palpable jouent grandement de manière néfaste sur la concentration du spectateur. Un autre élément vraiment dommage concernant le scénario se trouve dans le fait que Odd peut sentir les choses en touchant les gens. Et certains passages montrent que dès le début il aurait parfaitement pu résoudre « l’enquête ». Malgré tout, le film regorge de passages très impressionnants visuellement ( je pense à l’explosion du camion dans la voie en construction à la fin du film).

 

 

Il est clair que l’histoire de ce film possède du potentiel. Mais à mon avis, Odd Thomas aurait gagné à être exploité sur un format de série Tv plutôt quand long métrage, d’un part, pour son côté teenager fortement marqué, et d’autre part, à cause de sa construction scénaristique qui impose un rythme en deux temps.

 

 

 

Réalisation : Stephen Sommers _ Durée : 1h36 _ Année : 2014 _ Genre : Drame, Fantastique _ E.U.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 17:19

 

Résumé

John Parker Hammond, le PDG de la puissante compagnie InGen, parvient à donner vie à des dinosaures grâce au clonage et décide de les utiliser dans le cadre d’un parc d'attractions qu’il compte ouvrir sur une île au large du Costa Rica. Avant l'ouverture, il fait visiter le parc à un groupe d'experts pour obtenir leur aval. Pendant la visite, une tempête éclate et un informaticien corrompu par une entreprise rivale en profite pour couper les systèmes de sécurité afin de voler des embryons de dinosaures. En l'absence de tout système de sécurité pendant plusieurs heures, les dinosaures s'échappent sans mal, mais le cauchemar des visiteurs ne fait que commencer...

 

 

 

Avis

A l’heure où j’écris ces lignes, Jurassic World, suite et reboot de Jurassic Park, sort dans les salles obscures.

 

Jurassic Park est le petit bijou sur les dinosaures de Monsieur Steven Spielberg. Le film date de 1993, ce qui commence à dater, je sais, mais il ne perd rien de son efficacité. Un scénario bâti comme un film d’horreur, mais au lieu d’un serial killer, imaginé des T-Rex. Ça peut paraître farfelu comme spitch mais entre les mains du maître, le film prend une autre dimension : un cauchemar de science-fiction. Servi par un bon casting et des SFX étonnants pour l’époque, le film est une véritable réussite grâce à une excellente réalisation qui parvient à maîtriser habilement les SFX de dinosaures. La technologie mise en place pour la réalisation de ces bêtes fossilisées voit le jour, pour la petite anecdote, grâce à l’équipe et au travail de James Cameron. En effet, le procédé a été mis au point pour la réalisation du T-1000 dans Terminator 2. Sans quoi, les dinosaures de Spielberg auraient eu une bien autre allure.

 

Le film a connu deux autres suites qui n’ont jamais su relever la qualité atteinte par le premier à tous les niveaux. Concernant la version 2015, certes les SFX seront impeccables, maintenant reste à voir si le film fonctionnera dans son ensemble.

 

 

Réalisation : Steven Spielberg _ Durée : 2h02 _ Année : 1993 _ Genre : SF _ Américain

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 18:39

 

 

 

 

Résumé

Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…

 

 

Avis

George Miller derrière la caméra pour un énième film Mad Max ? C’était tout simplement inespéré, et pourtant il l’a fait ! Et malgré le résultat désastreux du dernier film en date, il était bon d’espérer  revoir Max le fou sur les routes post apocalyptiques d’un univers ravagé par la violence et la folie humaine.

 

 

 

Eh bien, le créateur de Mad Max n’a rien perdu de son savoir-faire ni de sa rage. Sous-titré « Fury Road », ce quatrième volet porte tout simplement bien son nom. Embarqué dans une folle poursuite qui durera quasiment l’intégralité du film, le long métrage nous entraîne dans une vision bien plus féroce, plus poussée, plus violente et plus pertinente que n’importe lequel des trois premiers volets.

 

 

Le premier était un produit en gestation, une idée en train d’éclore dans la tête du réalisateur. Dans un monde sauvage, mais encore très proche de la civilisation, le premier Mad Max souffrait de la marque de son temps. Réalisé à la fin des années 70, il porte aujourd’hui les stigmates des caractéristiques des films de cette époque tant dans son casting, son jeu d’acteur que dans la qualité sonore et visuelle allouées à l’époque. Malgré tout, George Miller avait su marquer son temps par son ultra-violence (on pense notamment au viol de la femme de Max et à la mort de son fils). On assiste à un véritable Western à bord de motos et de voitures surpuissantes sur une route endiablée. Trois ans plus tard, le réalisateur australien récidive avec Mad Max 2, le défi. La vision dystopique, déjà mise en place dans le premier film, et l’aspect Western s’en trouvent renforcés jusqu’à atteindre un paroxysme dans lequel les seules traces de civilisation se retrouvent dans le regroupement en tribus de survivants dont un bon nombre est plus proche de l’animal que de l’homme. Concernant le troisième opus, il est à mon sens le plus faible et le moins marquant. Le film réalise un croisement entre la civilisation du premier et la tribu du deuxième. On assiste alors à une sorte de résurgence de la civilisation avec tout ce qu’elle comprend de bizarre et de tordu dans le genre humain. Mais le film, malgré la présence de Tina Turner en guest star, n’a rien à offrir qui aurait pu détrôner l’aspect culte du deuxième film.

 

 

Pour en revenir à Fury Road, car c’est bien de lui dont il est question ici, le film reprend tout ce que Mad Max, le défi nous avait offert en son temps au centuple. Le résultat en est tout simplement bouleversant. La preuve en est que, avant même sa sortie en salle, la bande annonce finale du film était déjà considérée comme un chef d’œuvre visuel (les véhicules sont incroyables !). La force de George Miller ? Une réalisation à l’ancienne des cascades de voitures. Il suffit de regarder la première partie du film pour être totalement transporté dans un autre monde, un monde d’enragés et de fous, où l’homme doué de raison ne peut plus avoir sa place. Les images qui s’offrent à nous sont toutes simplement hallucinantes et d’une telle force que l’on a du mal à ne pas décoller de son siège. La caméra de Miller démontre un graphisme évident mis en exergue par les scènes se déroulants dans l’incroyable tempête de sable qui frappe les paysages apocalyptiques que nous dépeint le film. 

 

Mais Mad Max Fury Road, c’est bien plus que des poursuites en voitures ou de la violence visuelle. C’est un art cinématographique. George Miller parvient, avec très peu de dialogues, à donner énormément de profondeur à ses personnages, soi dans leurs actes ou dans leur regard. Il amène une multitude d’émotions avec très peu de moyens et de mots, mais avec beaucoup de force. Le personnage le plus emblématique de ces caractéristiques,  plus que peut l’être le personnage de Max, c’est l’Impératrice Furiosa jouée  par la bluffante Charlize Theron. Cette femme mutilée qui a dû perdre, en apparence, son humanité et sa féminité, tient le film au bout de son bras mécanique. Son duo avec Max en fond des âmes sœur, reflet l’un de l’autre, torturé par ce monde devenu fou. D’ailleurs, ce quatrième opus rend parfaitement lisible cet aspect du personnage de Max, joué par l’excellent Tom Hardy (qui reprend magnifiquement le rôle tenu autrefois par Mel Gibson). Max est vraiment frappé par la folie, hanté par des visions de personnes qu’il n’a pu sauver, surtout par celle de son fils qui agit parfois en gardien protecteur. Pendant toute la première partie du film, il est lui-même un animal fou engendré par le monde d’après-guerre. Cet état est clairement démontré par une attitude proche de l’animal. Il ne parle quasiment pas, il va même jusqu’à grogner et gémir pour s’exprimer. C’est son contact avec Furiosa qui va faire renaître petit à petit en lui sa part d’humanité, le poussant finalement à sauver tout le convoi de femmes. Autre acteur incroyable, voire totalement méconnaissable dans ce Fury Road, Nicholas Hoult (Le Fauve dans X-Men First Class), ici dans le rôle de Nux, un War boy du monde engendré par Rictus Erectus qui se pose devant ces survivants de l’holocauste tel un Dieu miséricordieux capable de les mener au Valhalla : « SOYEZ-TEMOIN !!! » Ce personnage montre comment, dans un monde comme celui-ci, où les gens sont privés de leur humanité, il est possible de retrouver son individualité, son libre arbitre et son indépendance. Mais cela ne s’obtient qu’en livrant bataille, une bataille acharnée pour la survie car les fous n’ont aucune pitié. Mais même la perte de Raison semble pouvoir être vaincue car Max n’est-il pas le dernier héros de cet âge de la folie ?

 

 

 

Mad Max Fury road est plus qu’un simple film, c’est une expérience d’anticipation des pires cauchemars qui peuvent attendre l’humanité dans l’incertitude de son futur. Ce film atteint la quintessence même de l’univers « Madmaxien » créé par Goerge Miller. Et il va être difficile pour le réalisateur australien de dépasser ce niveau dans le cinquième opus dont il a annoncé lui-même la mise en chantier.

 

 

 

Réalisation : George Miller _ Durée : 2h00 _ Année : 2015 _ Genre : Action, SF _ Australien, Américain

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 16:03

 

 

Résumé

Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.

Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

 

 

 

Avis

Alors qu’il avait réussi son premier pari qui consistait à réunir tous les héros Marvel de la première phase en un seul film, projet qui soi-dit en passant était parfaitement casse-gueule, voilà que Monsieur Joss Whedon remet le couvert avec ce deuxième volet de la saga Avengers. Résultat ? Deuxième pari réussi !!

 

 

 Le film s’ouvre sur un plan séquence démentielle où l’on voit les Avengers charger le QG de l’Hydra dont il est question à la fin de Captain America : Le soldat de l’Hiver, lors du post générique qui voit apparaître les deux jumeaux mutants (ici nommés des « optimisés »). Ce plan se pose en rappel de celui qui marquait l’attaque de New York et qui avait déjà fait son plus bel effet. Mais là, Joss Whedon  renforce encore plus l’impact de ce plan en le marquant d’une « illustration cinématographique » (je nomme ainsi ces passages des films Marvel qui renvoient directement à une illustration de comics), lançant ainsi un sentiment certain, pour les fans, d’euphorie quant à ce qui va suivre. Ces  « illustrations  cinématographiques » ne peuvent avoir leur charme que dans ce genre de film car ils correspondent, tout comme dans les comics, à un moment de pur héroïsme. On en retrouve d’autres lors de l’affrontement final entre les Avengers et Ultron(s), des instants sublimés par des rotations de caméras et des ralentis dans l’action. Comme il a déjà su nous le démontrer, Joss Whedon maîtrise parfaitement l’univers Marvel et sa réalisation s’en ressent. Les cadrages, les plans, tout fonctionne à merveille et nous offre le meilleur ressentie pour le film. Ajoutez à cela un score adéquat et vous obtenez un nouvel opus de la saga encore plus poussé, plus abouti et plus parfait que le premier, synthétisant en même temps tous les éléments qui ont complété cette deuxième phase.

 

 

A mon sens, ce qui fait la force de ce film, ce n’est pas le fait que l’ennemi soit Ultron, une grande figure de l’univers Marvel, mais la direction que prennent les personnages du film, qu’ils soient anciens ou nouveaux. Le film se soucie énormément de cet aspect humain, et c’est cet aspect d’ailleurs qui a toujours fait l’une des forces des comics de la Maison des Idées. Car avant d’être des Dieux, avant d’être des surhumains, ce sont, avant tout, des femmes et des hommes qui possèdent chacun leur propre sentiment. Et là où le scénario est habile, c’est dans la volonté d’explorer les personnages qui ne l’avaient pas encore été lors du premier Avengers. Ce dernier donnait la part belle aux têtes d’affiches comme Captain America, Iron man ou encore Thor ; des personnages déjà exploités dans leurs univers respectifs. Mais avec Avengers 2 on  s’intéresse  à l’intimité de personnages tel que Black Widow, Bruce Banner l’alter-ego de Hulk ou encore Hawkeye. Ce qui a pour effet d’amener de manière subtile les évènements qui vont chambouler la composition même de l’équipe de super-héros. Autres évènements perturbateurs, l’apparition de nouveaux personnages comme les jumeaux : Quick Silver et Scarlet Witch et La Vision. Les deux optimisés s’intègrent parfaitement dans l’univers créé par le film (malgré le fait qu’ils ne correspondent pas complètement à ce qu’ils sont réellement : des mutants _ Question de droits :(). Concernant la Vision, il reste un personnage encore assez mystérieux et énigmatique. Sa réalisation est, à mon sens, une parfaite réussite quant à la psychologie du personnage et à son aspect physique. A l’opposé, Ultron est durant tout le film très exploité sur ces sentiments humains, aspect paradoxal pour une machine, mais il est tout de même le reflet des ambitions de Tony Stark et on peut le voir comme un double maléfique d’Iron Man. Même si je garde une réserve sur cet aspect sombre car, à mes yeux, le personnage aurait dû être beaucoup plus sombre et malfaisant, c’est du moins ce que laissait entendre les différentes bandes annonces. C’est un des points qui malheureusement m’ont déçu sur ce film. Les autres étant sur le fait que le film nous dessert beaucoup d’informations le rendant par moment assez indigeste. J’ai aussi trouvé que la fin fourmillait trop de scènes de combats pas toujours justifiées, créant une sorte de redondance, voire d’étouffements visuels. A côté de cela, Avengers 2 offre des instants clés préparant habillement les futurs films à venir tel que Captain America : CivilWar. Car il est parfaitement clair que l’on voit monter en puissance un conflit de pouvoir et de décision entre Steve Rogers et Tony Stark. Tout comme on voit les dégâts engendrés par les surhumains dans les villes et le quotidien des populations. Et quel meilleur moyen de démontrer cela que de voir un Hulk fout de rage dévaster une ville avant d’affronter un Hulkbuster dans ce qui s’avère être un combat titanesque. C’est à mon sens un des plus beaux et des intenses passages du film. Hulk dans toute sa splendeur ; un aspect de l’univers Marvel que le réalisateur avait déjà su mettre en avant dans le premier Avengers,  là où les films individuels du personnage avaient échoué.

 

 

 

Avengers 2, c’est avant tout une évolution des personnages que les différentes phases développent devant nos yeux. Le méchant de l’histoire, au fond, ne sert que ce projet. C’est d’ailleurs pour cette raison que les films Marvel fonctionnent si bien. Car ils s’intéressent à la fois au fond et à la forme et c’est ce qui, jusqu’à aujourd’hui, avait fait défaut au genre « super-héros », à savoir un côté kitch, manichéen, le tout agrémenté de tenues trop moulantes.

 

Joss Whedon a servi l’émancipation de ce genre en nous réalisant deux films incroyables dans lesquels il a tout donné de sa personne au point de devoir  passer la main pour les prochains Avengers tellement il a fini épuisé (presque fou selon ses dires).

 

 

UN GRAND MERCI, MONSIEUR WHEDON !

 

 

 

Réalisation : Joss Whedon _ Durée : 2h22 _ Année : 2015 _ genre : SF, Action, Aventures _ Américain

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 19:13

 

Résumé

Depuis la mort brutale de son mari, Amelia lutte pour ramener à la raison son fils de 6 ans, Samuel, devenu complètement incontrôlable et qu'elle n'arrive pas à aimer. Quand un livre de contes intitulé 'Mister Babadook' se retrouve mystérieusement dans leur maison, Samuel est convaincu que le 'Babadook' est la créature qui hante ses cauchemars. Ses visions prennent alors une tournure démesurée, il devient de plus en plus imprévisible et violent. Amelia commence peu à peu à sentir une présence malveillante autour d’elle et réalise que les avertissements de Samuel ne sont peut-être pas que des hallucinations...

 

 

 

Avis

Mister Babadook est un film surprenant dans le sens où il parvient à créer une angoisse vraiment palpable. Et ce sentiment naît de l’incroyable jeu d’actrice d’Essie Davis qui va de la fatigue à la folie en passant par la colère, le désespoir et la possession. Mais le jeune Noah Wiseman n’est pas en reste. Il nous offre lui aussi un panel d’émotions allant de l’hilarité à la terreur en passant par le courage et l’amour. Le décor n’est pas en reste, plongés dans cette maison sombre d’un bleu métallique claustrophobique,  ils nous entraînent dans leur folie et leurs peurs les plus profondes. Mon seul regret est que l’image du Babadook est très peu exploitée si ce n’est dans cet incroyable livre en pop-up.  Mais d’un autre côté, ce manque de représentation démoniaque renforce le fait qu’il s’agit peut-être une folie contagieuse collective. Et la fin controversée pousse, il est vrai, plutôt dans cette direction. L’idée que la douleur et la peine de la mort du père a enfin été vaincu et enfoui au plus profond de cette famille, dans le sous-sol de la maison. Et c’est là une vision plutôt surprenante et novatrice dans le genre. A chacun de se faire son avis. Même si pour ma part, j’ai trouvé que ça amoindrissait le twist final.

 

 

Conclusion, Mister Babadook est un excellent film qui réussit son pari qui est de nous angoisser grace à une réalisation maîtrisée et des acteurs de grandes qualités.

 

 

 

Réalisation : Jennifer Kent _ Durée : 1h33 _ Année : 2014 _ Genre : Thriller, Drame _ Australie

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 12:35

Résumé

Dominic Toretto et sa "famille" doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger de la mort de son frère.

 

 

Avis

Film plus qu’attendu dans le monde entier depuis la mort du regretté Paul Walker, chacun spéculant sur la mort probable du personnage joué par ce dernier qui avait laissé le film inachevé.  Le film bat des records au box-office mondial dès sa sortie.

 

 

Avec James Wan aux commandes, FF 7 prend une accélération vertigineuse et pulvérise  tout sur son passage.

Se présentant comme une véritable synthèse des précédents films, le scénario booste tous ses ingrédients sans jamais atteindre l’overdose. Et c’est avec une scène très musclée opposant Dwayne Johnson  à Jason Statham que commence le film. La violence du combat mano à mano est amplifiée par des prises de vues adéquates et surprenantes de James Wan qui parvient à capter les meilleurs angles pour mettre parfaitement en évidence la brutalité et la rage émanant des affrontements. Et cette scène ne fait qu’annoncer la suite. En effet, le scénario se construit par une succession de poursuites, de courses et d’affrontements repris dans les précédents opus (comme les courses de rodéos ou encore les cambriolages de hautes volées) sans jamais tomber dans la répétition intempestive. « Toujours plus loin et toujours plus fort »  semble être les mots d’ordre de James Wan qui nous offre des scènes des plus spectaculaires, repoussant toujours l’ordre du possible, avec des « héros » qui s’en sortent toujours indemnes, jusqu’à un final totalement explosif, dans tous les sens du terme.

 

 

Tous ces éléments parviennent à former un tout qui ne souffre à aucun moment d’incompréhension. Le film est toujours mis sous tension, reprenant, de temps en temps son souffle à travers un humour badass et des passages émotifs dont le plus fort trouve sa justesse dans une scène d’adieu au personnage de Brian O’ Connor. Cette scène incroyablement émouvante donne lieu d’adieu et d’hommage au personnage joué par Paul Walker mais aussi bien à l’acteur disparu. Il est parfaitement certain que les adieux de Vin Diesel et des autres acteurs ne sont plus les dialogues de leurs personnages, mais bien des mots qui leur viennent du cœur. Et pour cela, les scénaristes ont habilement amené la chose en le rendant à sa vie de famille et non en le faisant mourir lors d’une quelconque scène de guerre. Cette fin plus forte et judicieuse lui rend justement hommage, lui qui a contribué à faire de cette saga ce qu’elle est aujourd’hui.

 

 

Encore meilleur, encore plus fort et parce qu’il est le dernier rôle de Paul Waker, Fast and Furious 7 est l’aboutissement de cette saga (qui malheureusement ne semble pas vouloir s’arrêter là car un huitième opus est prévu). Certaines personnes pourraient le trouver excessif, mais pour toute personne ayant accrochée la saga dès la prise en main par Justin Lin, le film est juste l’aboutissement le plus jouissif de la saga !! Un pur divertissement servi par des acteurs qu’on adore et qui prennent un immense plaisir à réaliser ce film et ça, ça crève l’écran !

 

 

 

Réalisation : James Wan _ Durée : 2h17 _ Année : 2015 _ Genre : Action _ Américain

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 17:56

 

Résumé

Pour cette force d’élite de la DEA, il s’agit officiellement de prendre d’assaut le repaire d’un important cartel mais en réalité, l’opération se révèle être un véritable braquage. Après s’être emparés de 10 millions de dollars en liquide, les agents complices pensent leur secret bien gardé… jusqu’à ce que quelqu’un se mette à les assassiner les uns après les autres, froidement, méthodiquement. Alors que les meurtres se multiplient, chaque membre de l’équipe devient un suspect. Chacun sait tuer, et chacun a un excellent mobile...

 

 

Avis

Ce film est un désastre total qui panse son manque de scénario et sa mauvaise réalisation avec un casting de guest-stars.

 

 

En effet, le film se perd complètement dans son scénario en emboitant des intrigues les unes dans les autres. Et au final, on ne sait même plus qu’elle était l’intrigue principale. Les personnages sont complètement caricaturaux et sans aucune profondeur. Le passé du personnage joué par Schwarzenegger, John Wharton, nous est balancé à la figure en quelques mots et flash-back. Mais je crois que le pire se trouve dans le jeu des acteurs qui est vraiment plus que mauvais, l’ex-gouverneur de Californie en tête. Ils ne semblent pas vraiment concernés par le film, où alors ils étaient totalement sous hallucination. Pourtant le film possède un casting très impressionnant : Sam Worthington, Olivia Williams, Terrence Howard pour n’en citer que quelques-uns. Concernant l’action, elle est vraiment très molle, surtout pour une force spéciale d’intervention. Quant aux dialogues, ils ne volent vraiment pas haut.

 

 

En clair, ce film n’a rien pour lui si ce n’est des têtes d’affiche alléchantes. Mais ce n’est pas ça qui fait un bon film. Cinéphile, passe ton chemin.

 

 

 

Réalisation : David Ayer _ Durée : 1h49 _ Année : 2014 _ Genre : Action _ EU

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