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  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 11:25

Résumé

Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie.

Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…

 

 

 

Avis

Sans rien connaître du film, même pas que c’était Luc Besson qui l’avait réalisé, je me suis laissé embarquer par cette histoire adaptée du roman éponyme.

 

Je ne suis pas trop un habitué des films de mafieux et autres gangsters. Et pourtant, j’ai apprécié ce film où tout n’est qu’à prendre au second degré. Luc Besson nous balance une famille américaine d’affranchis  placée sous protection du FBI sous un autre nom en Normandie dans notre bonne vieille France. Et quelle famille : Robert DeNiro, Michelle Pfeiffer, Dianna Agron et John D’Leo, tous aussi brutaux et décalés dans le décor pittoresque de la Normandie. Préjugés et clichés sur les Français et les américains épicent le début de l’histoire. En effet, Besson agraine son scénario de passages cinématographiques aussi classiques les uns que les autres (la fille tombe amoureuse de son prof, le fils gère en coulisses sa nouvelle école, les méchants sont aussi bêtes que flingueurs…) en les confrontant aux clichés sur les deux pays. Mais il le fait avec une telle frénésie et une telle dose d’humour qu’on se laisse complètement embarquer par toute cette brutalité. Et au final, il fait simplement tout péter.

 

 

Malavita, c’est le titre du roman, mais aussi le nom du chien, et ça n’a rien à voir avec l’histoire. Le côté réaliste et sérieux du sujet, Luc Besson, il s’en fout. Ce film est complètement décomplexé. Ce n’est rien que du divertissement et le réalisateur français nous le démontre par une mise en abyme, décalée avec le film de Scorsese : Les Affranchis. Moi, pour le coup, ça m’a bien diverti et c’est bien là le principal, non ?

 

 

 

Réalisation : Luc Besson _ Durée : 1h52 _ Année : 2013 _ Genre : Comédie, Action _ France, E.U.

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 16:24

 

Résumé

Avant de devenir un célèbre chevalier Jedi, et bien avant de se révéler l’âme la plus noire de la galaxie, Anakin Skywalker est un jeune esclave sur la planète Tatooine. La Force est déjà puissante en lui et il est un remarquable pilote de Podracer. Le maître Jedi Qui-Gon Jinn le découvre et entrevoit alors son immense potentiel.

Pendant ce temps, l’armée de droïdes de l’insatiable Fédération du Commerce a envahi Naboo, une planète pacifique, dans le cadre d’un plan secret des Sith visant à accroître leur pouvoir. Pour défendre la reine de Naboo, Amidala, les chevaliers Jedi vont devoir affronter le redoutable Seigneur Sith, Dark Maul.

 

 

 

Avis

En 1999 sort le premier film de la nouvelle trilogie de la saga Star wars. Il s’agit ici d’une préquelle à la trilogie d’origine soit une prélogie.  George Lucas décide donc avec cette nouvelle trilogie de retracer l’enfance et la naissance du personnage de Dark Vador.

 

 

Comme dans la première trilogie, on peut encore une fois diviser le film en trois parties. La première se base sur l’aspect politique de la série et décrit les évènements qui ont amené aux conflits qui mèneront à la guerre avant que l’Univers ne devienne un Empire dirigé par Dark Sidious et son bras droit Dark Vador. Dans cette première partie, on fait la connaissance du Maître d’Obi-wan (ici en apprenti Jedi), le Jedi Qui-Gon Jinn, tentant de résoudre un problème diplomatique auprès de la Princesse de Naboo, la Princesse Amidala, future mère de Luke et de Leïa. Les éléments se mettent en place très lentement et cette partie regorge de passages inutiles à mon sens comme celuides fonds marins où vivent des monstres géants. De plus, on ne peut pas dire que les effets numériques de l’époque soient encore à la hauteur d’une qualité irréprochable. Il ne fallait donc pas forcément en abuser, même si pour George Lucas, à la vue du potentiel qu’ils offrent, cela pouvait être tentant.

 

La seconde partie se concentre sur la rencontre avec le jeune Anakin Skywalker, alors esclave sur Tatooine. Cette partie est la plus intéressante du film car le jeune acteur qui joue le rôle du futur Dark Vador, Jake Lloyd, possède énormément de charisme. Il parvient à nous captiver totalement à chacune de ses apparitions. La course de module renforce cet aspect des choses. La course en elle-même devient un passage culte de la saga. Elle offre de belles scènes parfaitement maîtrisées et réalisées avec des SFX plutôt bien gérés dans l’ensemble. C’est tout simplement l’instant fort de ce premier titre de la nouvelle trilogie. En effet, c’est le moment où le jeune futur Jedi démontre tout son potentiel et qu’il finit de convaincre Qui-Gon qu’il est peut-être l’élu de la prophétie. Et c’est aussi l’évènement qui va amener à son affranchissement en tant qu’esclave.

 

La troisième et dernière partie se concentre sur les affrontements devenus inévitables entre les armées de la planète Naboo et les Droïdes de la Fédération du commerce qui veulent prendre en otage la Princesse Amidala. A mon sens, cette partie du film est la plus faible pour plusieurs raisons. La première, les scènes de combats entre les Droïdes et l’armée des Gungans sont risibles de nullités. Les SFX sont très basiques et l’humour que tente d’apporter le personnage de Jar Jar Binks est vraiment ridicule et ne prend à aucun moment. C’est d’ailleurs un des personnages les plus faibles de cette nouvelle trilogie. Il sera d’ailleurs moins présent dans les deux épisodes qui suivront. La deuxième raison se trouve dans le combat opposant les Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan, à l’apprenti Sith Dark Maul. Aussi faible que pouvait l’être le premier combat opposant Luke à Dark Vador, ce premier duel de sabre laser manque cruellement de punch. De plus le personnage de Dark Maul est complètement délaissé. Il n’apparaît qu’en tant qu’ennemi à abattre pour un combat final, sans lui donner de l’intérêt ou de la profondeur. Il en est presque de même pour le chevalier Jedi Qui-Gon Jinn joué par Liam Neeson. Le personnage est très vite survolé et bien qu’il reste un des plus présents à l’écran durant ce film, on a l’impression de ne pas avoir eu le temps de vraiment le connaître. Pour le final, la scène de combat spatial d’Anakin renvoie directement à celle de Luke dans l’épisode IV : Un nouvel espoir.  D’ailleurs, le film entier peut se poser en parallèle car il semble reprendre à peu près le même schéma constructif.

 

Ce qu’il y a à retenir, dans ce premier film, se trouve davantage du côté de  Coruscant où l’on rencontre l’Ordre des Jedi (avec Yoda) et les débats liés au sénat qui joueront un rôle capital dans la suite de la prélogie. Les bases de l’histoire se posent doucement, et beaucoup d’éléments du film ne servent, finalement, qu’à meubler le temps restant.

 

 

 

Ce premier film de la nouvelle trilogie de la saga Star Wars reste dans son ensemble très décevant pour toutes les raisons décrites précédemment.  Certes l’Univers de la saga prend forme mais malheureusement beaucoup trop de choses sont survolées au profit de scènes dont on se serait passé volontiers. Malgré tout, certains éléments et passages valent tout de même le coup d’œil.

 

 

 

 

Réalisation : George Lucas _ Durée : 2h16 _ Année : 1999 _ Genre : SF, Aventures _ Américain

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29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 19:14

 

Résumé

La couardise d'Albert au cours d'une fusillade donne à sa fiancée volage la bonne excuse pour le quitter et partir avec un autre. Une belle et mystérieuse inconnue arrive alors en ville et aide le pauvre Albert à enfin trouver du courage. Des sentiments s'immiscent entre ces deux nouveaux alliés, jusqu'au jour où le mari de la belle, un hors-la-loi célèbre, découvre le pot-aux-roses, et n'a plus qu'une idée en tête : se venger. Albert aura-t-il le courage nécessaire pour venir à bout du bandit ?

 

 

 

 

Avis

Réalisateur et créateur du film Ted, Seth MacFarlane rajoute une couche de son indigeste humour dans ce film qui parodie, tout en lui imposant un comparatif de vie contemporaine, le far west.

 

 

 

A la vue de la bande-annonce, ce film s’apparentait à une bonne comédie parodiant les films de cowboy. Malheureusement, le ton très badass (dès le début, on se tape un monologue épuisant) du film le rend vraiment lourdingue. A la fois réalisateur, scénariste et acteur, Seth MacFarlane pousse peut-être un peu trop loin l’exercice en s’offrant le rôle principal. Il est clair que son jeu d’acteur est très loin d’égaler celui de Liam Neeson. Tous ses monologues et comparatifs qui tentent à démontrer l’horreur que pouvait être la vie à cette époque ne sont en rien drôle et, au contraire, plombent davantage des dialogues déjà très faibles et vulgaires. Mais ce n’est rien comparé à l’humour scatophile et morbide qui égaye ce film dont la quasi-totalité des gags tombent à l’eau. Heureusement les vrais acteurs comme Charlize Theron et Neil Patrick Harris (impeccables comme toujours) parviennent par moments à relever le niveau et donnent l’impression de regarder un vrai film. Mais ce n’est malheureusement pas suffisant pour sauver ce désastreux long métrage (qui est vraiment trop long).

 

 

 

Hormis deux ou trois passages marrants, et des clins d’œil cinématographiques (le meilleur est celui de Retour vers le futur), le film est d’un ennui et d’une lourdeur indigeste.  Même si ces ingrédients parviennent miraculeusement à passer avec Ted (sans doute dû à l’aspect mignon de la peluche), ici ça en devient aussitôt écœurant.

 

 

 

Réalisation : Seth MacFarlane _ Durée : 1h57 _ Année : 2014 _ Genre : Comédie, Western _ E.U.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 15:25

 

Résumé

L'Empire galactique est plus puissant que jamais : la construction de la nouvelle arme, l'Etoile de la Mort, menace l'univers tout entier... Arrêté après la trahison de Lando Calrissian, Han Solo est remis à l'ignoble contrebandier Jabba Le Hutt par le chasseur de primes Boba Fett. Après l'échec d'une première tentative d'évasion menée par la princesse Leia, également arrêtée par Jabba, Luke Skywalker et Lando parviennent à libérer leurs amis.

 

Han, Leia, Chewbacca, C-3PO et Luke, devenu un Jedi, s'envolent dès lors pour une mission d'extrême importance sur la lune forestière d'Endor, afin de détruire le générateur du bouclier de l'Etoile de la Mort et permettre une attaque des pilotes de l'Alliance rebelle. Conscient d'être un danger pour ses compagnons, Luke préfère se rendre aux mains de Dark Vador, son père et ancien Jedi passé du côté obscur de la Force.

 

 

 

Avis

A l’image des épisodes précédents, Le retour du Jedi souffre de nombreux défauts, défauts qui se retrouveront dans la nouvelle  trilogie retraçant la jeunesse d’Anakin Skywalker.

 

 

L’Empire contre-attaque ayant ouvert la voie pour ce dernier opus en faisant de Dark Vador le père de Luke Skywalker. On était en droit d’attendre un bouleversement dans l’histoire. Malheureusement, nos attentes n’ont pas été comblées, au contraire, cet épisode s’est révélé plutôt décevant pour de nombreuses raisons.

 

Comme Un nouvel espoir et L’Empire contre-attaque, Le retour du Jedi peut être divisé en trois parties. La première étant celle du sauvetage de Han solo toujours congelé dans de la carbonite. Avec un premier échec de la Princesse et de Chewbacca qui se sont fait emprisonner à leur tour, c’est au tour de Luke de venir sauver tout le monde. Les scènes tirent en longueur et l’action a du mal à venir. Pire, elle tourne rapidement au ridicule tellement les scènes sont mal orchestrées. Les ennemis du Jedi n’ont rien de très sérieux (Jabba le Hutt) et pourtant, Luke ne démontre rien d’impressionnant dans ses nouveaux talents. Il est clair que la scène devait justement le mettre en valeur en tant que nouveau Jedi mais au contraire, elle le ridiculise  plus qu’autre chose.

 

Par la suite, on apprend que l’Empire reconstruit une nouvelle étoile de la mort à l’identique de la première (quelle imagination). La rébellion se divise alors en deux groupes, l’un devant se rendre sur la lune forestière d’Endor, autour de laquelle l’étoile de la mort s’est placée en orbite, et l’autre se prépare à attaquer cette dernière. L’apparition de L’Empereur et la déstabilisation de Dark Vador face à la présence proche de son fils annonce d’ores et déjà  une nouvelle confrontation entre les deux combattants de la Force. Pourtant le film préfère, pour le moment, se concentrer sur l’attaque du générateur du bouclier de l’étoile de la mort qui se trouve sur la lune forestière. On s’attend donc à un assaut en force à l’image de la première partie de l’épisode précédent sur la planète Hoth. Non seulement,  on en est loin, mais en plus, l’attaque vire totalement au ridicule pour ne pas dire à l’absurde. Comme toujours avec l’univers Star Wars, on a le droit à un peuple insignifiant, symbole des faibles s’opposant  à l’oppresseur, à qui le scénario va donner plus d’importance qu’aux protagonistes eux-mêmes. Ici, il s’agit du peuple des (étonnamment)  très célèbres Ewoks (ils auront même droit à leur propre film par la suite). Comment crédibiliser une attaque de petites peluches armées de caillou et de bouts de bois contre l’armée des clones ? A peine touchés, les soldats de l’Empire tombent comme si un piano leur était tombé dessus du dixième étage. C’est risible d’absurdité ! L’aspect dramatique qui se développe alors parallèlement à cet assaut du côté de Luke, que l’Empereur tente alors de débaucher en lui apprenant que leur attaque surprise n’était qu’un piège tendu par lui et Vador, tombe totalement à plat.  Fort heureusement, le combat entre le père et le fils relève un peu le niveau de leur précédente altercation qui ressemblait plus à un kata qu’à un véritable combat. Il s’avère bien plus violent et plus vif, à l’image de l’état émotionnel du personnage de Luke. Ensuite, la conclusion s’impose d’elle-même.

 

 

Les versions récentes du film nous dévoilent des images remaniées pour coller avec la nouvelle trilogie. De ces changements, on retient surtout l’apparition d’Anakin en fantôme aux côtés de Yoda et d’Obiwan sous les traits de l’acteur Hayden Christensen. La présence de David Prowse s’étant  volatilisée pour ce final. Il ne reste de lui que le passage où Vador demande à Luke de lui retirer son masque afin de le voir de ses propres yeux.

 

 

 

Ainsi s’achève la première trilogie et une grande saga de six épisodes. Finalement, malgré tous ces défauts, Star Wars est parvenu à engendrer une culture allant du populaire au fan pur et dur. Et loin de s’être arrêté à cette saga, l’œuvre de George Lucas s’est propagée à travers les comics, les goodies, les dessins animés, les jouets…, sans jamais perdre son intensité. La preuve en est qu’aujourd’hui, tout le monde s’impatiente de voir enfin une suite (inespérée) à cette saga qui aura lieu au mois de décembre de cette année : STAR WARS VII : Le réveil de la Force !!

 

 

 

Réalisation : Richard Marquant _ Durée : 2h13 _ Année : 1983 _ Genre : Aventures, SF _ Américain

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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 20:10

Résumé

Bien qu'il soit un auteur réputé de romans d'épouvante, Mike Enslin n'a jamais cru aux fantômes et aux esprits. Pour lui, la vie après la mort n'est que pure invention, et il a passé suffisamment de temps dans des maisons hantées et des cimetières pour le vérifier...

 

En travaillant sur son dernier ouvrage, il découvre l'existence d'une chambre, la 1408 du Dolphin Hotel, où se sont produites de nombreuses morts inexpliquées et souvent violentes. Malgré les mises en garde du directeur de l'hôtel, Enslin décide d'y passer une nuit.

 

Face à ce qu'il va vivre, son scepticisme va voler en éclats. Pour lui, la question n'est plus de savoir si le paranormal existe, mais d'espérer survivre à la nuit de tous les cauchemars...

 

 

 

 

Avis

Chambre 1408 est une adaptation d’une nouvelle de Stephen King, auteur dont je suis fan absolu, avec pour rôle principal un de mes acteurs préférés, John Cusack. Pour le dire simplement, ce film avait vraiment tout pour me plaire. Mais ce ne fut pas le cas, ou du moins, pas complètement, pour plusieurs raisons.

 

 

La première des raisons est une question de globalité. L’ensemble du film ne tient pas. A partir du moment où le personnage de Mike Enslin, joué par John Cusack, pénètre la chambre 1408 ; les différentes façons dont la force malsaine va se manifester va le plonger dans différentes réalités. Malheureusement, toutes ces réalités, et surtout celle où il se croit sorti de la chambre, ne s’articulent pas entre elles. On ne fait que passer d’un état de fait à un autre. Bien sûr, ce procédé sert à la torture, à la fois physique (les changements de températures) et psychologique (les apparitions fantomatiques), du protagoniste. Mais en même temps, elle crée une distance avec le spectateur qui a du mal à suivre la ligne directrice du film. Sur ce point, il est clair que Chambre 1408 n’est pas un film qui s’inscrit dans le genre horrifique pur mais plus dans une sorte de thriller fantastique.  Et c’est aussi sur ce point que je voudrais mettre l’accent, car là aussi tout n’est pas totalement maîtrisé.

 

La première partie du film annonce clairement le sujet du film, à savoir que l’on va suivre un auteur spécialisé dans les hôtels hantés et qui malheureusement n’en trouve pas jusqu’à cette fameuse chambre du Dolphin Hotel. Par ailleurs, la prestation de Samuel L. Jackson en directeur d’hôtel, qui tente de convaincre l’écrivain de ne pas pénétrer la  1408, est superbe. Il parvient à lui seul et en quelques plans et dialogues à instaurer un véritable malaise concernant cette fameuse chambre. On peut dire alors que le spectateur est, tout comme Mike Enslin, à point pour pénétrer dans  l’antre de l’horreur.  Après un tour d’horizon de l’écrivain, cette chambre ne se distincte en rien d’une chambre ordinaire. Mais le scénario fait monter la pression avec les classiques manifestations paranormales : objets qui ont bougé, radio qui s’allume toute seule. Et puis à partir de là, cette pression retombe progressivement au fur et à mesure que Mike Enslin affronte les différentes réalités auxquelles il est confronté. L’atmosphère étouffante et terrifiante que nous avait promis le directeur de l’hôtel se transforme en une découverte apocalyptique d’une chambre en constante évolution (on passe d’une chambre enneigée, à une chambre sombrant dans l’eau, puis une chambre totalement en ruine). Mais là où cette atmosphère se retrouve anéantie, c’est lors du passage après la noyade où l’auteur se croit revenu à L.A.. Ce passage crée une brisure complète du film au point de nous empêcher d’apprécier pleinement la scène finale qui se voulait à la fois bouleversante et traumatisante. Pour moi, il s’agit là d’une mauvaise mise en scène. A trop vouloir en faire, on finit par se perdre. Et c’est l’état dans lequel se trouve le spectateur, totalement perdu. Bien sûr, cet état peut être posé comme un parallèle avec celui de Mike Enslin, qui est, lui aussi, totalement désemparé. Mais le problème, c’est qu’on ne parvient plus alors à ressentir la terreur qui est la sienne.

 

Un dernier point négatif se trouve dans le jeu d’acteur de John Cusack. Car il s’agit là d’un film à huis clôt et donc tout le film, quasiment, se tient sur sa seule interprétation. Très efficace dans son rôle de personnage un peu blasé et paumé d’écrivain qui fuit un passé de douleurs, je trouve qu’il perd en intensité et en crédibilité à partir du moment où il commence à perdre son calme et surtout le sens de la réalité. Je le trouve un peu surjoué et surtout trop confiant lors de l’affrontement final avec l’esprit de la chambre. Je le trouvais bien plus convainquant dans le film Identity de James Mangold.

 

 

Vous allez sûrement vous dire qu’au final, j’ai détesté ce film. Mais loin de là, je l’ai trouvé très divertissant et visuellement impeccable. Pour autant, j’ai juste été déçu car je m’attentais à bien mieux. Je trouve que Chambre 1408 s’apparente davantage à un épisode de la série La quatrième dimension que l’on aurait étiré pour en faire un long métrage.

 

 

 

Réalisation : Mikael Hafstrom _ Durée : 1h44 _ Année : 2008 _ Genre : Thriller fantastique _ E.U.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 13:41

 

Résumé

Nick et Jonas sont étudiants en première année à MIT (Massachusetts Institute of Technology). Passionnés de piratage, ils ont déjà déjoué le système de sécurité de MIT. Quand ils décident de faire un road trip à travers le Sud-Ouest des Etats-Unis avec la petite amie de Nick, Hailey, leur trajet se trouve être détourné par un génie de l'informatique qui attire leur attention. Le trio se retrouve alors entraîné dans une zone étrangement isolée. Soudain, tout devient noir. Nic est devenu un captif, ils découvrent alors qu'ils font partie d'un complot hors normes.

 

 

 

Avis

Il y a des DTV qui sont des navets complets, d’autres qui se laissent regarder et d’autres qui sont de véritables petites pépites  du cinéma. The signal est de ceux-là. Un film de science-fiction malin, qui sait jouer  avec le spectateur pour ne pas dévoiler son histoire trop rapidement et qui paraît, de manière très habile, bien moins complexe qu’il ne veut bien nous le faire croire.

 

 

Servi par un casting de qualité et très peu connu (ça ne saurait tarder), à l’exception de Laurence Fishburne, aussi mystérieux que stoïque dans ce film, The signal nous livre une histoire toute en questionnement. En effet, on passe quasiment toute l’intégralité du film à se demander ce qu’il se passe réellement, à quoi sont confrontés ces trois jeunes gens; gouvernement, extra-terrestres, épidémie, tout y passe. Mais la réalisation dissimule tellement bien le secret que la tension ne fait que monter jusqu’à exploser lorsque le personnage de Nick Eastman fait une horrible découverte concernant ce qui est arrivé à son corps après le fameux « incident ». D’ailleurs, l’acteur qui joue le rôle, Brenton Thwaites tient le film à lui tout seul. De lui naissent nos plus grandes questions, nos plus grandes angoisses, nos plus grandes tensions.  Et là, une claque dans la figure ! Le film prend un virage SF complètement maîtrisé, nous laissant jouissif face aux images que l’on a sous les yeux. Je ne peux m’empêcher de comparer cet aspect du film à un manga Arms (aussi connu en animé sous le nom de Project Arms) de Kyoichi Nanatsuki et Ryoji  Minagawa. Le film fait un bond en avant magistral tout en amenant encore plus de question au point que tout ce suspense en devient insoutenable. Et c’est avec un grand art et très peu d’images, mais tellement explicites, accompagné de quelques mots du personnage de Damon (joué par Fishburne) que tout le film prend alors son sens.

 

 

A mon sens, ce film est grandiose tant dans sa narration (elle ne lâche rien, à aucun moment) que dans sa réalisation. En effet, William Eubank, le réalisateur dont The signal n’est que le deuxième film (le premier étant Space Time : l’ultime odyssée), donne l’exemple d’une maîtrise  rythmique du début jusqu’à la fin. Jouant avec nos nerfs lors de passages de pures tensions, il donne le change lors des scènes d’actions, aussi brèves qu’intenses, avec des ralentis mêlant des sentiments de violence et de désespoir. Le tout soutenu par un score qui ne fait jamais défaut à l’atmosphère du film. Tous ces éléments sont parfaitement associés les uns aux autres, révélant tout le potentiel d’un scénario « casse gueule ».  

 

 

 

Pour beaucoup, en lisant les différentes critiques, ce film ne raconte rien ou encore est trop compliqué. Je pense que beaucoup de gens veulent qu’on leur raconte l’histoire de A à Z. Or ce film nous pousse à participer à sa découverte. C’est à nous de comprendre ce qu’il raconte. Le personnage de Nick, c’est le spectateur. Le scénario nous prouve que seuls ceux qui le veulent peuvent tenter de survivre. Car seul la volonté leur permet de se dépasser et ça malgré ce qui se présente devant eux, ou quel que soit leur handicap.  Pour ça et pour tout ce dont j’ai déjà parlé, The signal est pour moi un film de SF magistral que je mettrais aux côtés de perles rares comme Dark City ou encore District 9.

 

 

 

 

Réalisation : William Eubank _ Durée : 1h37 _ Année : 2014 _ Genre : Thriller, SF _ E.U.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 18:58

Dead HeadsRésumé

Deux zombies se réveillent au milieu d’une attaque de morts vivants. Et contrairement aux autres, ils sont conscients de leur état et savent toujours parler. Ils décident de prendre la route pour retrouver l’amour perdu de l’un d’eux. 

 

 

Avis

Ce film se présente comme une comédie horrifique dans la lignée d'un Shawn of the dead ou d'un ZombieLand. Malheureusement pour lui, le résultat en est très loin et  s'avère être plus près du DTV. Même Doghouse est bien plus efficace dans sa relation comique/horreur/gore.

 

Dead Heads possède une brillante idée, celle de zombies encore humains, mais ne sait jamais l'exploiter à sa juste valeur. La confrontation entre leur état de zombie, c'est-à-dire, le besoin de viande fraîche, l'instinct animal (cannibale) et l'état de décomposition, n'est jamais vraiment mise en cause face à leur conscience d'humain vivant. Juste quelques gags comme lorsqu'un d'eux propose une main pour manger à l'autre. Ou encore que ce dernier se remet le bras qu'il ne cesse de perdre.

 

 

 

Un film qui s'apprécie pour une soirée popcorn avec la dose d'humour necéssaire.

 

 

Réalisation : Brett Pierce,Drew T. Pierce _ Durée : 1h38 _ Année : 2011 _ Genre : Comédie horrifique _ Américain.

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 11:43

 

Résumé

Malgré la destruction de l'Etoile Noire, l'Empire maintient son emprise sur la galaxie, et poursuit sans relâche sa lutte contre l'Alliance rebelle. Basés sur la planète glacée de Hoth, les rebelles essuient un assaut des troupes impériales. Parvenus à s'échapper, la princesse Leia, Han Solo, Chewbacca et C-3P0 se dirigent vers Bespin, la cité des nuages gouvernée par Lando Calrissian, ancien compagnon de Han. Suivant les instructions d'Obi-Wan Kenobi, Luke Skywalker se rend quant à lui vers le système de Dagobah, planète marécageuse où il doit recevoir l'enseignement du dernier maître Jedi, Yoda. Apprenant l'arrestation de ses compagnons par les stormtroopers de Dark Vador après la trahison de Lando, Luke décide d'interrompre son entraînement pour porter secours à ses amis et affronter le sombre seigneur Sith…

 

 

Avis

Après le succès indiscutable du premier épisode de Star Wars en 1977, il est question de cette suite : L’Empire contre-attaque qui restera à jamais dans les annales. Meilleur épisode aux yeux de tous, de la trilogie d’origine, cet épisode révèle le meilleur de la saga.

 

 

 

Après avoir détruit l’Etoile de la mort lors du précédent épisode, les rebelles se sont regroupés sur une planète de glace du nom de Hoth. C’est ainsi que débute le film. On y retrouve Luke en mauvaise posture dans ce monde inhospitalier. Il est par la suite secouru par Han Solo. Ce passage marque le renforcement du lien d’amitié entre les deux personnages avant de les lancer dans leur propre destinée. Mais avant ça, on a le droit à une bataille mémorable dans ce décor immaculé mettant en scènes les fameux et impressionnants AT-AT (quadripodes) dans une bataille techniquement magnifique.  

 

Suite à cela, Luke part dans le système Dagobah afin de retrouver Yoda, le dernier Maître Jedi. La première apparition de Yoda dans un lieu morbide, sentant la mort, se fait de manière ridicule en tournant le personnage en dérision de manière volontaire. En effet, afin de savoir à qui il a affaire, le Maître se fait passer pour une créature écervelée et puérile avant d’annoncer, comme il le fera souvent dans les films suivants, que Luke n’est pas apte à devenir un Jedi. A côté de ça, la fuite de Han Solo et de la Princesse à bord du Faucon Millenium et son équipage s’étend dans la longueur, prétexte à mettre en scène paysages d’astéroïdes et monstres de l’espace.  On y retrouve un passage qui restera culte, celui du monstre caché dans le trou de l’astéroïde géant.

 

Le film entre donc dans sa deuxième partie (il semblerait que les films de Star Wars peuvent tous se diviser en trois parties bien distinctes) où le groupe de Solo rejoint la planète Bespin  sur laquelle se trouve l’ami de ce dernier : Lando Carlissian dans le but de se cacher de l’Empire. Pendant ce temps, Yoda a accepté Luke comme disciple et commence son enseignement Jedi. On apprécie, même si les épreuves n’ont rien de très impressionnantes, les passages où Yoda fait se soulever le X-Wing à bord duquel Luke s’est écrasé dans les marécages. Ce passage rend compte que finalement, les pouvoirs alloués au Jedi par la Force sont très limités. Le film, la saga toute entière finalement, ne met l’accent que sur le maniement du sabre-laser, la télékinésie et les dons de prémonition.

 

Dans la troisième et dernière partie, partie qui possède certainement le plus de passages cultes de toute la saga, le scénario bascule en faveur du côté obscur. Han Solo et ses compagnons se sont faits devancer par Dark Vador et son armée et se retrouvent prisonniers. Luke, les sentant en danger, abandonne momentanément son apprentissage pour voler à leur secours contre l’avis de son Maître. Et on assiste enfin au premier duel entre Dark Vador et Luke Skywalker. Malgré un combat des plus mous et sans réelle conviction de la part des personnages, le suspense est à son comble lorsque Luke se fait couper la main et se retrouve complètement acculé. C’est à ce moment qu’a lieu le passage qui a bouleversé tout l’univers de la saga (même si à l’époque elle ne comprend que deux épisodes) et l’univers des fans. Je veux bien sûr parler du moment où le guerrier Sith annonce au futur Jedi qu’il est en vérité son père, le fameux Anakin Skywalker. Un retournement de situation qui relance alors tout l’intérêt de cette saga en assurant un énième épisode.

 

 

 

 

Avec un scénario qui préfère se pencher uniquement sur la destinée de ses protagonistes, L’Empire contre-attaque a su gagné, et ce malgré toute ces années, la place de meilleur (la deuxième place pour moi, La revanche des Sith étant le meilleur à mes yeux) épisode de la saga. Il a su jouer sur différents tableaux : ceux basés sur les combats spatiaux et ceux concernant  la trame dramatique. En effet, l’amitié des personnages est mise à rude épreuve, les sentiments amoureux de certains se révèlent et des liens familiaux apparaissent  créant une alchimie parfaite entre tous ces personnages.  Et c’est cette alchimie qui fait que finalement l’ensemble fonctionne bien mieux que certains autres épisodes qui ont tendances à se disperser dans leurs intrigues multiples.

 

 

 

Réalisation : Irvin  Kershner _ Durée : 2h04 _ Année : 1980 _ Genre : Aventures, SF _ Américain

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:21

Résumé

Jay et Annie s’aiment, mais dix ans de mariage et deux enfants ont un peu érodé leur passion. Pour ranimer la flamme, ils décident de filmer leurs ébats lors d’une séance épique. L’idée semble bonne… jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent que la vidéo a été envoyée par erreur à tout leur entourage, familial et professionnel ! Pris de panique, ils sont prêts à tout pour faire disparaître le film à scandale chez chacun des destinataires. Ils jouent leur réputation, leur carrière, leur mariage et leur santé mentale…

 

 

 

 

Avis

Sex tape! Cameron Diaz et Jason Segel! Une bande- annonce plutôt marrante et accrocheuse, c’est vrai que tous ces ingrédients, c’est plutôt alléchant. Et quand on secoue tout, finalement, qu’est-ce que ça donne ?

 

 

Eh bien,  j’ai envie de dire quelque chose de plutôt bancal. On sent les niveaux d’écriture du scénario et le mélange a du mal à s’opérer. La première partie est plutôt convaincante et marrante. Etant dans la tranche d’âge des personnages, je me suis reconnu dans pas mal de situations. Ce qui est toujours plutôt bon signe pour un film qui vise tout de même un certain public. Malheureusement, passé la fameuse soirée de la « sex tape », le film se casse littéralement la figure (pour rester poli). Le scénario nous plonge dans une multitude de clichés cinématographiques plus pompeux les uns que les autres. (SPOILERS)On a d’abord le droit au gamin machiavélique qui a vu la vidéo et qui veut faire chanter le mari. On a le couple d’amis qui retrouve une sexualité après avoir vu la vidéo. On a la fameuse scène d’un objet (ici la tablette) à récupérer chez une tiers personne mais il y a le fameux chien de garde qui ne lâche jamais prise et surtout, on a la fameuse morale à deux balles sur l’amour que nous balance le patron de Youporn (joué par Jack Black, complètement « zéro » ici). Enfin bref, le film perd tout ce qu’il aurait pu être par manque total d’inspiration du scénariste. Etant dès le début très démonstratif dans ces propos sexuels, on était en droit d’attendre que les choses soient beaucoup plus brutes de décoffrages du genre, le gosse se prend une mandale, le couple d’ami propose une soirée échangiste ou que Jack Black leur propose de tourner dans des films « X ».  L’humour finit par tomber complètement à plat et le film en devient rapidement ennuyeux ce qui est fortement dommage face à un duo d’acteurs aussi parfaitement assortis.

 

 

La seule chose forte que l’on retient lors du final, c’est que la réalisation pousse à nous dévoiler des passages de la fameuse vidéo. Scènes marrantes, lubriques, voir bizarres parfois même glauques, mais qui sont à prendre bien sûr au deuxième degré ! Comme je le disais précédemment, tout ce qu’il manque au film.

 

 

 

Réalisation : Jake Kasdan _ Durée : 1h35 _ Année : 2014 _ Genre : Comédie _ E.U.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 15:16

 

Résumé

Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La guerre civile fait rage entre l'Empire galactique et l'Alliance rebelle. Capturée par les troupes de choc de l'Empereur menées par le sombre et impitoyable Dark Vador, la princesse Leia Organa dissimule les plans de l'Etoile Noire, une station spatiale invulnérable, à son droïde R2-D2 avec pour mission de les remettre au Jedi Obi-Wan Kenobi. Accompagné de son fidèle compagnon, le droïde de protocole C-3PO, R2-D2 s'échoue sur la planète Tatooine et termine sa quête chez le jeune Luke Skywalker. Rêvant de devenir pilote mais confiné aux travaux de la ferme, ce dernier se lance à la recherche de ce mystérieux Obi-Wan Kenobi, devenu ermite au coeur des montagnes désertiques de Tatooine...

 

 

Avis

Premier épisode de la trilogie d’origine,  ce film nommé à l’époque  La Guerre des étoiles va redonner une nouvelle valeur à l’univers du Space-opéra dans le paysage cinématographique.

 

 

Sortie de l’imaginaire de Monsieur George Lucas, cet univers intergalactique où des chevaliers modernes en kimono se battent avec des sabres lasers est fortement inspiré par l’œuvre science-fictionnelle de l’écrivain Edgar Rice Burroughs (1875-1950), notamment celle de son cycle sur Mars « Une Princesse sur Mars ». George Lucas va donner naissance à un univers à la richesse infinie qui aujourd’hui loin de faire partie d’une culture Geek, fait avant tout partie de la culture populaire mondiale.

 

Je ne vais donc pas m’attarder sur tout ce qui concerne l’univers de la saga mais je vais donner mon avis sur ce film, ayant  vu les six films, et ayant connu la première trilogie  lors de sa sortie en VHS.

 

 

A l’heure où la sortie d’un septième volet est proche, à l’heure où les technologies cinématographiques permettent aux réalisateurs de donner vie à tout leur imaginaire sans aucune entrave, je me suis repenché sur le premier épisode de star wars (en fait, c’est à la demande de mon  fils de  6 ans :)). Sans remettre en question les effets spéciaux de l’époque, effets spéciaux corrigés à la demande de George Lucas lors de l’édition DVD de sa première trilogie (les versions VHS étaient très différentes des versions d’aujourd’hui) le film souffre de beaucoup de problèmes. Laissons donc de côté tout ce qui concerne les combats, les machines spatiales et autres qui sont de véritables tours de passe-passe de la part des techniciens et intéressons-nous au scénario. Ce dernier pose des problèmes de compréhension qui aujourd’hui n’existent plus vu l’étendu de l’univers que la saga a engendré.  Mais pour un véritable novice, c’est différent. Déjà, il faut comprendre que le film commence en plein milieu de l’histoire, ce qui explique un léger résumé au début du long métrage, un résumé qui va devenir un élément essentiel et caractéristique de l’univers Star Wars. Il faut donc prendre en considération les personnages, la situation que l’on nous expose ainsi que tous les éléments techniques et technologiques et  les différentes hiérarchies sans explication préalable. Comme je l’ai déjà dit, c’est un univers très riche, et ce dès ce premier film. Et pour l’époque, pour des gens qui découvraient totalement ce film et son univers, cela peut faire beaucoup de choses à digérer.

 

Concernant le rythme du film, il faut avouer qu’il est très lent. Peut-être est-ce dû à l’époque à laquelle il est réalisé. Il vrai qu’aujourd’hui, les images et les plans sont plus nombreux et plus vifs. Mais tout de même, le film semble s’attarder sur des passages qui ne sont pas forcément pertinents, brisant ainsi l’élan obtenu lors du twist final. Les rebondissements sont plutôt plats et la menace finale ne semble pas si menaçante car jamais le film ne fait preuve de tension ni de suspense. Ce qui est le cas aussi pour les combats aux sabres qui semblent être réalisés au ralenti et sans réel énergie de la part des acteurs.

 

Malgré tout, ce film possède une âme et des personnages très charismatiques. Son score, pure produit de cette époque cinématographique incroyable, marquera autant que tout le contenu du film. Et c’est tous ces ingrédients ensembles, aussi nombreux soient-ils, qui ont fait de Star Wars l’incroyable saga que l’on connaît aujourd’hui.  Tous ces défauts que j’ai énuméré, étonnement, on les retrouve dans les six films, n’entamant jamais l’impact que peut avoir la saga sur le public.

 

 

 

Ce film possède surement autant de qualités que de défauts et c’est tout cela qui a fait de lui un film unique et titanesque  lors de sa sortie cinéma et qui a marqué tant de génération à l’instar de Star Trek.

 

 

 

Réalisation : George Lucas _ Durée : 2h01 _ Année : 1977 _ Genre : Space Opéra _ Américain

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