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  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 11:59

Résumé

Lassés de devoir se plier aux consignes de leurs supérieurs, Nick, Dale et Kurt décident de monter leur entreprise pour ne plus avoir de patron. Mais un investisseur habile les prive soudain de capital. Sans ressource, ni recours juridique, nos trois apprentis entrepreneurs mettent au point un plan foireux, consistant à kidnapper le fils – adulte – de l'investisseur et à exiger une rançon afin de pouvoir reprendre le contrôle de leur entreprise…

 

 

 

Avis

On reprend les mêmes et on recommence !

 

 

Sincèrement, j’ai vu le premier il y a un certain temps et tout ce qui m’est revenu à l’esprit en commençant cette suite, c’est que dedans il y avait trois crétins, une Jennifer Aniston sexy et assoiffée de sexe et "Nique ta mère".  Et c’est ce qu’on retrouve dans ce deuxième opus.

 

Le film possède de bons gags, j’avoue, qui concernent toujours les seconds rôles joués par d’excellents  acteurs comme  Jennifer Aniston,  Jamie Foxx, Christoph Waltz ou encore Chris Pine. Quant au trio, tout de même les protagonistes de ce film, j’ai eu envie de leur mettre des claques pendant tout le film tellement ils sont lourds et débiles. Ça en est devenu insupportable, surtout la voix française de l’acteur Charlie Day, un véritable supplice.

 

 

Pour faire simple, ce film possède de nombreux passages très lourds et indigestes à l’image des trois personnages principaux.  Malgré tout, on rigole assez et c’est le principal.

 

 

 

Réalisation : Sean Anders _ Année : 2014 _ Durée : 1h48 _ Genre : Comédie _ Américain

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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 16:25

 

Résumé

Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju.Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau (Charlie Hunnam) et une jeune femme en cours d’entraînement (Rinko Kikuchi) qui font équipe pour manoeuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…

                                                                 

 

Avis

Quel fan d’Evangelion ou Goldorak and co. n’a jamais rêvé de voir une adaptation live de robots géants combattant des ennemis tout aussi géants dans une ville en ruine ?  Eh bien maintenant, c’est fait ! Et c’est grâce à Monsieur Guillermo Del Toro !

 

Véritable fantasme de gosse, le réalisateur mexicain donne vie à des robots géants conduit par l’esprit de deux pilotes par synchronisation à la manière de l’animé japonais Neon Genesis Evangelion. Loin de ne s’arrêter qu’à ça, il les fait affronter des Kaïjus, monstres d’inventions japonaises à l’image du mondialement connu Godzilla.

 

 

Ce film c’est tout simplement du pur délire visuel. D’une beauté incomparable, les SFX de ce film en feront baver plus d’un. Et quel plaisir de fan que de voir tous ses fantasmes de gamins sur grand écran. Certes le scénario ne vole pas haut. Mais pourquoi compliquer les choses lorsqu’il n’est pas nécessaire de le faire. Le but de ce film étant avant tout de mettre en avant ces fameux combats et le pari est réussi. On jubile littéralement devant les peintures  numériques qui se dévoilent devant nos yeux.

Franchement, je préfère regarder 100 fois ce film plutôt que de me retaper la saga Transformers.

 

 

Guillermo Del Toro revient en force et en met plein les yeux. Ceux qui critiquent l’histoire, c’est qu’ils n’ont pas compris le concept. Ce premier film sert avant tout à mettre les machines et les monstres en avant, les personnages et l’histoire étant complètement secondaires. Le tout tient de toute façon la route pour le plus grand plaisir de notre imagination et de nos mirettes.

 

 

 

Réalisation : Guillermo Del Toro _ Durée : 2h10 _ Année : 2013 _ Genre : Action _ Américain

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 18:30

 

Résumé

Dans un futur proche, des hordes d'extraterrestres ont livré une bataille acharnée contre la Terre et semblent désormais invincibles: aucune armée au monde n'a réussi à les vaincre. Le commandant William Cage, qui n'a jamais combattu de sa vie, est envoyé, sans la moindre explication, dans ce qui ressemble à une mission-suicide. Il meurt en l'espace de quelques minutes et se retrouve projeté dans une boucle temporelle, condamné à revivre le même combat et à mourir de nouveau indéfiniment…

 

 

Avis

Edge of Tomorrow c’est Un jour sans fin en version Berserker voulant tuer des Aliens en pleine invasion de la Terre. Accrochez-vous, ce film de science-fiction dégomme tout sur son passage.

 

 

Ce film, c’est Tom Cruise dans toute sa splendeur. Cet acteur est tout bonnement incroyable et encore plus dans ce long métrage. Déjà dans Oblivion, autre œuvre de science-fiction se basant sur une invasion extraterrestre, il était tout simplement remarquable et émouvant. Mais ici, dans cet Edge to tomorrow survolté, il est aussi puissant que tout un escadron.

 

 

En plus d’acteurs de grande qualité (Emily Blunt est extra) le film se paye le luxe de posséder des SFX d’une incroyable qualité. Les combats sur la plage suffisent largement à témoigner de cette qualité digne des plus grands blockbusters. Le design des aliens, très proche,  à mon sens, d’une imagerie manga (il rappelle aussi le design des sentinelles dans Matrix), joue sur le côté « monstre sauvage » qui offre aux visuels du film une frénésie oculaire  tout simplement hallucinante.  Mais ce qui fait vraiment la force de ce film se trouve dans l’ingéniosité du scénario à ne pas tourner en rond comme son personnage, le Major Bill Cage. En effet Edge of tomorrow, malgré sa redondance à la Un jour sans fin, parvient à faire avancer son histoire de manière limpide sans jamais ennuyer le spectateur. Chaque scène que revit le Major apporte son lot de changements et de compréhensions qui ne sert qu’une chose, faire avancer l’histoire. C’est pourquoi à aucun moment les mêmes scènes ne subissent la même approche. Le processus atteint son paroxysme lorsque le Major Bill Cage devient un véritable Berserker  connaissant tous les mouvements de l’ennemi à l’avance, offrant ainsi un spectacle totalement incroyable et d’une vivacité inhumaine à couper le souffle. A mes yeux, il s’agit là d’une des meilleures scènes de combat jamais réalisées. A la manière d’un jeu vidéo, dont on peut utiliser les sauvegardes, le film continue sa narration de manière à ne jamais revenir en arrière lorsqu’un cap est franchi par les personnages.  Pour le dire plus clairement, une fois qu’ils ont passé le piège de la plage, le film ne se repenche plus sur cette scène. C’est ainsi que le film progresse jusqu’à ce qu’il, finalement, prenne un autre point de départ qui sera celui du twist final. Un twist aussi brutal et puissant qu’ont pu l’être tous les autres affrontements du film. Mais un twist très ingénieux et surprenant qui donnera au film une fin digne de lui.

 

 

Edge of tomorrow est tout simplement un must du genre. Entre SF pure et jeu vidéo de guerre, le film joue d’ingéniosité avec un scénario aux rebondissements multiples. Le résultat est prenant, époustouflant même. Un résultat obtenu grâce à une réalisation de maître et un casting on ne peut plus efficace.

 

 

 

Réalisation : Doug Liman _ Durée : 1h53 _ Année : 2014 _ Genre : Action, SF _ Américain, Australien

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 14:37

 

Résumé

La violence et la noirceur, le sergent Ralph Sarchie connaît bien. Flic dans le Bronx, il est chaque jour témoin du pire de la nature humaine. Ce qu’il endure a même fini par affecter sa relation avec sa femme, Jen, et leur petite fille, Christina. Pourtant, rien ne l’avait préparé à l’affaire que lui et son partenaire Butler vont découvrir. Dépassé, Sarchie va devoir s’allier à un prêtre renégat dont la foi a souvent vacillé, qui tente de le convaincre que les horribles événements qui se multiplient sont liés à des possessions démoniaques… Ensemble, le policier et le prêtre accumulent les preuves que le Mal est à l’œuvre, et Sarchie est forcé de remettre en cause tout ce en quoi il a toujours cru pour combattre les puissances occultes qui menacent la ville et sa famille…

 

 

Avis

Le film aborde le sujet de la possession par le biais du genre policier. L’histoire se passe dans le Bronx, ce qui lui permet d’exploiter au mieux les aspects les plus « crades » des ghettos. Il en résulte une imagerie très sombre, renforcée par une photographie très « claire/obscure » qui accentue le côté dégradation à la fois urbaine et charnelle.

 

 La réalisation, dans son ensemble, est très correcte. Les moments de tension sont parfaitement amenés, tout comme le passage de l’exorcisme. Malgré tout, le film tend plus vers une atmosphère glauque et noire  à la manière d’un thriller tel que Seven plutôt que vers un film d’horreur pur et dur. D’ailleurs, cela s’en ressent dans le scénario qui a du mal à faire la part des choses. En effet, il a tendance à emmener le spectateur dans une direction puis vers une autre sans jamais prendre le temps d’aller au fond de ses idées. Plus clairement, le film développe trop d’intrigues dont certaines semblent être laissées totalement à l’abandon au fur et à mesure que le film avance. On ne parvient pas complètement à saisir le pourquoi des agissements des différentes personnes possédées que rencontre  l’agent Ralph Sarchie. Et on s’attend à une implication plus surnaturelle avec l’agression que subit sa femme et sa fille, surtout que cette dernière est témoin de manifestations paranormales. Le film semble se s’aborder lui-même virant complètement dans le genre policier (la fin donne l’impression d’avoir assisté à un film sur les kidnappings).

 

 

 

Au final, on perd un peu le fil conducteur du film et la tension finit rapidement par retomber. Quant à la fin, elle perd totalement de son intensité et de sa perspicacité tellement elle ne colle pas avec le reste du film.

 

 

 

 

Réalisation : Scott Derrickson _ Durée 1h58 _ Année : 2014 _ Genre : Policier, Fantastique _ Américain

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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 17:34

DUMB AND DUMBER 

Résumé

Après un malentendu à l'aéroport, deux amis, Lloyd et Harry, spécialistes de l'élevages de lombrics, partent à la recherche de Mary qui semble y avoir oubliée sa valise. Mais, ils se retrouvent au centre d'un complot.

 

 

 

 

 

 

DUMB AND DUMBER DE   

Résumé

Vingt ans après, Lloyd et Harry sont toujours amis – et toujours aussi débiles ! Quand ils apprennent qu’Harry est père, les deux amis se lancent dans un nouveau road trip à la recherche de sa fille. Ils vont sillonner le pays à bord de véhicules toujours plus improbables, semant la folie et le chaos jusqu’à un endroit où ils n’auraient jamais dû pouvoir se retrouver…

 

 

 

Avis

Un film culte qu’il n’est plus nécessaire de présenter. Derrière ces deux débiles complètement loufoques, deux acteurs emblématiques  Jim Carrey et Jeff Daniels.

 

Dumb and Dumber c’est un road movie bourré de gags allant de l’hilarant au super-lourd. Le scénario est certes basique, mais il sert avant tout de cour de récré pour les deux acteurs,  Jim Carrey en tête. Complètement déjanté, l’acteur donne libre court à ses délires expressifs les plus incroyables.

 

Le film ayant été un succès incontestable, les fans de Lloyd et Harry n’ont eu de cesse de réclamer le retour du duo comique et débile. Et c’est 20 ans plus tard que sortira Dumb and dumber de.

 

Rien de bien nouveau, le film reprend le même schéma narratif. Un road movie bourré de situations aussi stupides que loufoques dans lesquels les deux personnages excellent. Moins percutant que le premier, ce deuxième opus n’en reste pas moins appréciable. Mais on sent que les acteurs ont vieilli, même si Jim Carrey n’a rien perdu de son  « talent ».

 

 

 

Dumb and dumber

Réalisation : Peter Farrelly _ Durée : 1h46 Année : 1995 _ Genre : Comédie _ Américain

 

 

 

Dumb and dumber de

Réalisation : Peter Farrelly, Bobby Farrelly _ Durée : 1h49 _ Année : 2015 _ Genre : Comédie _ Américain

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 18:03

 

Résumé

Adam, un professeur discret, mène une vie paisible avec sa fiancée Mary. Un jour qu'il découvre son sosie parfait en la personne d’Anthony, un acteur fantasque, il ressent un trouble profond. Il commence alors à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte. Puis Adam se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios... pour lui et pour son propre couple.

 

 

Avis

Denis Villeneuve nous livre avec Enemy un film à l’atmosphère anxiogène et à la chromatique ocre étouffante.  Plongé dans la vie  d’Adam Bell, joué par l’impeccable Jake Gyllenhaal,  on se retrouve perdu entre le fantasque et la réalité. Villeneuve nous entraîne dans la prise de conscience d’un être divisé par un quotidien qu’il ne peut accepter. Un quotidien qui entraîne un refoulement d’une partie de son être en la personne d’Anthony St. Claire. Nous devenons les témoins de cette prise de conscience et du changement radical que cela va opérer chez cet individu divisé qui voit sa vie évoluer par une paternité naissante et un engagement dans la vie active à l’opposé de ses désirs réels.Entre rêve éveillé, entre réalité refoulée, entre peur de la femme au sens large (l’image récurrente de l’araignée)  et désir inconscient, le personnage joué par Jake Gyllenhaal va s’engager dans un cycle autodestructeur dont nous ne pouvons qu’être les témoins.

 

 

Film à la fois complexe et réflexif, Enemy laisse des questionnements en suspens de manière à ce que le spectateur se fasse sa propre opinion et son propre jugement de l’histoire à laquelle il assiste.  Un film en soi très intense et perturbant servi par un casting adéquat et une réalisation maîtrisée au plan près.

 

 

 

Réalisation : Denis Villeneuve _ durée : 1h30 _ Année : 2014 _ Genre : Thriller _ Canadien, Espagnol

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 16:30

Résumé

Neil Clarke, un enseignant désenchanté, amoureux de sa voisine du dessous qui sait à peine qu'il existe, se voit attribuer par un conseil extraterrestre le pouvoir de faire absolument tout ce qui lui passe par la tête. Neil l'ignore mais la manière dont il va se servir de ce nouveau pouvoir va dicter le destin de l'humanité. Un seul faux pas de sa part et les extraterrestres anéantiront la planète Terre.

 

 

Avis

Absolutely anything est la dernière comédie en date de Terry Jones, l’un des célèbres membres des Monty Pithon, avec en tête d’affiche l’impayable comique Simon Pegg et la superbe mais trop rare Kate Beckinsale.

 

 

Ce film peut être considéré comme la version anglaise de Bruce Tout-puissant, film de 2003, dans lequel joue Jim Carrey.  Là où la version américaine se joue de la Bible et puise dans le savoir-faire simiesque de l’acteur, la version anglaise se tourne vers une version à la fois réaliste et loufoque, menée tambour battant par l’excellent Simon Pegg. Le film évite les clichés romantiques de son homologue américain en décalant la finalité des pouvoirs. En effet, le pitch ne raconte pas comment le personnage de Neil Clarke va utiliser ses pouvoirs pour rendre amoureuse sa voisine qu’il convoite, tout simplement parce qu’elle a déjà une attirance pour lui. Et loin de lui l’idée de se rabattre sur la morale comme dans Bruce Tout puissant. En effet, lorsque le personnage qu’incarne Simon Pegg tente de résoudre les problèmes de l’humanité, d’autres problèmes font leur apparition. Le film se concentre tout simplement sur les idées, aussi bêtes que réalistes, qui pourraient passer dans la tête de tout à chacun possédant de tels pouvoirs. Et la fin prouve combien l’humour british se rit de tout en faisant du chien de Neil le nouveau détenteur des pouvoirs. Et Terry Jones de pousser encore plus loin l’absurde en faisant agir le chien à l’image d’un sage plein de bon sens et d’abnégation, surclassant l’avide humanité.

A noter aussi qu’il s’agit là de la dernière prestation de Robin Williams, pour le cinéma, qui prête sa voix à celle de Dennis, le chien de Neil.

 

 

Absolutely anything est une sacrée bonne comédie menée par une bonne équipe et de bons acteurs. Simon Pegg maintient, grâce à son jeu,  la cohérence et l’humour du film même lorsque ce dernier frise le stupide et le ridicule (les scènes du personnage de Grant).

 

 

 

Réalisation : Terry Jones _ Durée : 1h25 _ Année : 2015 _ Genre : Comédie _ Anglais.

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 20:19

Résumé

Paddington raconte l'histoire d'un jeune ours péruvien fraîchement débarqué à Londres, à la recherche d'un foyer et d'une vie meilleure. Il réalise vite que la ville de ses rêves n'est pas aussi accueillante qu'il croyait. Par chance, il rencontre la famille Brown et en devient peu à peu un membre à part entière.

 

 

Avis

Adaptation cinématographique d’un célèbre personnage de roman créé par l’écrivain britannique Michael Bond, Paddington est un film familial qui se veut plein de sentiments et plein de morale.

 

Très intéressé par les films et les animations destinés au public familial, je dois avouer que ce dernier ma plutôt laissé sans état d’âme. Malgré le côté gentillet de l’ours et sa magnifique réalisation en SFX, je ne suis pas parvenu à trouver le personnage très attachant. Les personnages de la famille Brown sont tellement peu exploités qu’il en devient difficile pour le public de s’identifier à chacun d’entre eux.  En effet, à aucun moment, hormis peut-être avec le père et encore, c’est très léger, Paddington ne partage un moment qui vaut la peine d’être retenu avec les membres de la famille. Chaque membre de cette famille passe plutôt inaperçu et les éventuelles actions que l’ours peut avoir envers ces membres sont tellement insignifiantes qu’elles passent totalement inaperçues. Le seul personnage qui sort du lot, à mes yeux, et qui a un charisme certain, est celui de Millicent joué par Nicole Kidman. Même les différents gags mettant en scène l’ours sont très peu hilarant, spectaculaire oui, mais pas suffisamment drôle pour marquer les esprits.

 

 

Pour moi, ce film, Paddington, ne tient pas ses promesses. Le film souligne des idées sans vraiment les explorer ce qui a pour effet (négatif) de ne pas faire jaillir les émotions  aux moments où elles devraient l’être.

 

 

 

Réalisation : Paul King _ Durée : 1h35 _ Année : 2014 _ Genre : Comédie _ Angleterre,  France

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 15:19

 

Résumé

Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire.

 

 

 

Avis

Après avoir découvert Inception, avec son histoire à tiroirs et sa mise en abyme de la psyché humaine à travers un monde de rêve, je suis tombé sous le charme du talentueux Christopher Nolan. Le monsieur  parvient à nous offrir des histoires très complexes, mais pourtant parfaitement compréhensibles, de manière très réaliste. Des sortes de « prises de tête » tellement incroyables qu’on est obligé d’aimer (enfin pour ma part). Et comment ne pas apprécier sa trilogie Batman qui redonne un coup de fouet au personnage de DC comics le plus cinématographiquement exploité, mais aussi le plus maltraité.

 

 

 

Il était donc logique que je m’attarde sur le fabuleux Interstellar.  Avec ce film, Nolan nous offre un retour au véritable film de science-fiction, loin des spaces-opéras et monstres de l’espace, un grand retour sur la conquête spatiale sur fond de fin du monde. Nous plongeons alors dans un univers où pleuvent les théories et connaissances d’un espace infini  à la recherche d’une terre promise. A travers une plongée dans les émotions humaines via la relation intense, qui transcende les dimensions, entre un père et sa fille, Christopher Nolan nous entraîne par-delà les galaxies, nous faisant découvrir des mondes et les lois qui les régissent. Chaque plan, chaque planète, chaque interaction entre les personnages nous offrent une décharge émotionnelle tellement riche que nous ressortons totalement bouleversés  du visionnage de ce film. Toutes ces merveilles sont mises en exergues par un score absolument bouleversant que l’on doit à l’incroyable et talentueux Hans Zimmer. Et le tout est servi par un casting d’exception : Matthew McConaughey,  Anne Hathaway, Michael Caine, John Lithgow,  Jessica Chastain, Matt Damon, pour ne citer qu’eux.

 

 

 

Interstellar, c’est un voyage vers les étoiles comme on est si peu habitué à les voir. C’est un voyage vers l’âme humaine. C’est un voyage vers une nouvelle manière de concevoir l’espace et le temps. C’est un voyage vers notre futur possible.

 

 

 

 

Réalisation : Christopher Nolan _ Durée : 2h49 _ Année : 2014 _ Genre : SF, Drame _ E.U.

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 14:06

 

Résumé

Au lycée, Schmidt et Jenko étaient les pires ennemis, mais ils sont devenus potes à l’école de police. Aujourd’hui, ils sont loin de faire partie de l’élite des flics, mais ça pourrait changer… Mutés dans l’unité secrète de la police, l’équipe du 21 Jump Street, dirigée par le capitaine Dickson, ils vont troquer leur arme et leur badge contre un sac à dos et se servir de leur physique juvénile pour infiltrer un lycée.

 

Le problème, c’est que les ados d’aujourd’hui ne ressemblent pas du tout à ceux de leur époque. Schmidt et Jenko pensaient tout savoir des jeunes mais ils sont complètement à côté de la plaque. Ils vont aussi vite s’apercevoir que certains problèmes de leur propre adolescence sont loin d’être réglés. Les revoilà face aux angoisses et aux terreurs des ados, avec une mission en plus…

 

 

 

Avis

Hollywood, toujours dans son ascension de remake de vieilles séries TV, s’attaque ici à la série de la fin des années 80 qui a vu émerger Johnny Depp : 21 Jump Street. Pas toujours une réussite, ce « remake system » est plutôt controversé (on pense à Starky et Hutch, Shérif fais-moi peur…).  Mais cette fois, les scénaristes ont été assez malins pour faire de ce remake un film à part entière.

 

 

En effet, une des forces de ce film réside dans le fait qu’il ne répète pas le principe de la série en le copiant, mais en le parodiant, allant jusqu’à le pointer du doigt. D’ailleurs, le chef de la police annonce carrément la couleur : « Nous faisons un remake d’un programme d’infiltration des années 80 avec une petite touche de modernité. Voyez-vous les décideurs en haut lieu n’ont aucune créativité. Ils sont totalement à court d’idées. Alors ils ne font que recycler un tas de vieilles bouses ! Et on est censé n’y voir que du feu ! ». Je crois que tout est dit. Le film se moque de son modèle et compte bien développer sa propre histoire sur un fond humoristique quasiment omniprésent. Cet humour se retrouve à plusieurs degrés, tantôt efficace, tantôt lourdingue, mais totalement assumé. Et si la pilule passe si bien, c’est aussi avant tout grâce au tandem Jonah Hill/Channing Tatum qui reprend les codes de la série avant de se rendre compte qu’ils ne sont plus au goût du jour (le gag de la sangle des sacs à dos). Le film pousse même le vice jusqu’à faire réapparaître deux des personnages de la série d’origine, toujours en infiltrations. On retrouve donc Johnny Depp parodiant son personnage.

Mais l’humour ne fait pas tout dans ce film. L’action apporte son lot de bons passages grâce à une réalisation parfaitement maîtrisée par le duo Phil Lord et Christopher Miller. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et apportent une crédibilité au film lui donnant la consistance nécessaire pour en faire un bon divertissement. L’effet est tellement réussi qu’une suite voit le jour. Parfaitement rythmé entre humour, action, drame et suspense, ce film reste un véritable petit moment de bonheur et peut indiscutablement supporter plusieurs visionnages, ce qui est bon signe pour ce genre de film qui parfois force trop l’humour badass et dont la vulgarité frôle parfois l’indigestion.

 

 

En clair, 21 Jump Street, le film, est un très bon divertissement pour une soirée pop-corn seul ou entre amis, histoire de se détendre et oublier tous les tracas de la semaine.

 

 

 

Réalisation : Phil Lord, Christopher Miller _ Durée : 1h49 _ Année : 2012 _ Genre : Comédie policière _ E.U.

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