Dans un futur proche, la Terre a été ravagée par une grande guerre entre les hommes et les puissantes machines qu’ils avaient crées. Sachant l’humanité condamnée, un scientifique créé 9 petites créatures, fragiles et sans défense à partir d’objets divers ramassés dans les décombres. Incapables de s’opposer aux machines, ils ont formé une petite communauté survivant au jour le jour dans les décombres. Mais le dernier né de cette famille, le Numéro 9 a une mission. Il détient en lui la clé de leur survie et devra convaincre ses camarades de quitter leur refuge de fortune pour s’aventurer au cœur du royaume des machines. Ce qu’ils vont découvrir en chemin représente peut-être le dernier espoir de l’humanité.



Un scénario comme je les aime : POST-APOCALYPTIQUE.
L'histoire se déroule dans un univers très détaillé et travaillé où l'humanité semble avoir disparu après une terrible guerre contre les machines; un thème identique à Matrix mais très différent dans la forme et la manière de l'appréhender. Numéro 9 possède une saveur nouvelle et fraîche; une sorte de Disney, à la fois et violent, mais enclin à l'espoir et l'amitié.
Le design des personnages, très mignons dans le genre, renvoie aux vieilles poupées en tissu toutes molles et inanimées. Et c'est ces poupées qui représentent l'avenir.


Une animation vraiment génialissime, intimiste et déjà culte à mes yeux.



Origine : E.U.
Durée   : 1h 21
Année  : 2009
Genre   : Science-Fiction

  Né dans une colonie de manchots empereurs, qui trouvent l'âme sœur en chantant, Mumble a un handicap sérieux : il ne peut que chanter faux. Il a aussi un don : il fait des claquettes comme personne. Rejeté par les siens en raison de sa différence, Mumble est contraint de s'exiler pour un voyage au cours duquel il apprendra que rien n'est plus important que de croire en soi… ainsi qu'un danger qui menace l'antarctique.


Il s'agit là, à mon sens, d'un High school musical dans sa construction musicale.
Une première partie rythmée au son de la musique et du chant pas du tout désagréable. Des personnages attachants et vraiment marrants comme les manchots adélie avec leur accent italien.
La deuxième est beaucoup plus moraliste et écologique. Elle instaure une prise de conscience de l'action des humains sur la chaîne alimentaire des animaux de l'antarctique.
Le scénario est très bien construit malgré le fait qu'on ressente vraiment la distinction des deux parties dans le film. Du côté effets numériques, le film est une véritable petite merveille d'animation au point que l'intégration de véritables humains dans la deuxième partie est une incroyable réussite ( très loin des Roger Rabbit ou Space Jam ).

Happy Feet est vraiment un grand film d'animation avec de nombreuses qualités qui vont au-delà de la simple distraction familiale; mais sans pour autant perdre de vue son aspect esthétique et scénaristique. Un film déjà culte à mon sens.

Origine : E.U., Australie
Durée   : 1 h27
Année  : 2006
Genre   : Comédie musicale