Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...


N'ayant du tout aimé les KILL BILL, mais ayant bien apprécié LE BOULEVARD DE LA MORT, pour ne citer que quelques-uns de ses dernier films, la question de savoir si INGLORIOUS BASTERDS allait me plaire était pertinente.
Et j'ai fortement apprécié.
Il est vrai que le style Tarantino est un style très bavard. Autant je n'ai pas du tout apprécié sur KILL BILL, autant c'est très bien passé sur ce film. Surtout qu'il commence avec une confrontation entre un paysan français et un "chasseur de juifs" nazi, dont la discussions et les politesses traînent en longueur. Mais le film fonctionne grâce aux scènes de confrontations très intenses en cette périodes historiques pleines de troubles mais aussi et surtout grâce au charisme des acteurs qui collent à leur personnage à la perfection, avec un zeste de caricature. Et malgré une durée approchant les 3h, on suit volontiers tous ces personnages dans leur vengeance ou leur résistance sauvage face à la menace et occupation allemande.
Du GRAND FILM pour du GRAND TARANTINO.


Origine : E.U., Allemagne
Durée   : 2h 33
Année   : 2009
Genre   : Guerre

Nous découvrons ce monde lointain à travers le regard de Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant. Malgré sa paralysie, Jake est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des « pilotes » humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d’avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake. Ce dernier est alors recueilli par son clan, et à travers de nombreuses épreuves et aventures, il va apprendre progressivement à devenir l’un des leurs. Alors que la relation entre Jake et la réticente Neytiri s’approfondit, Jake en vient à respecter le mode de vie des Na’vi et finit par trouver sa place parmi eux.
Reste pour lui à affronter l’ultime épreuve en les menant dans une bataille épique qui devra sceller le destin de tout un monde.



Un film BOULVERSANT. A la fois par son histoire, où cette fois les humains sont présentés comme des extraterrestres (nous, les Humains) hostiles, envahissant une autre planète, et, par son VISUEL incroyable porté à son paroxysme par l'utilisation du précédé 3D _ AVATAR est une révolution à de nombreux niveaux.


Le film débute avec l'arrivée à la base militaire sur Pandora où l'on découvre les installations ayant servies à création des AVATARS. Et c'est seulement lors de la "connection" avec l'AVATAR que l'on plonge réellement dans PANDORA.
A partir delà, le film devient onirique. Le spectateur est placé au même niveau que Jake. La planète Pandora et les Na'vis semblent tout droit sorties d'un rêve; mais plus le film avance et plus ce rêve semble être la réalité et la réalité de la base militaire , devient un mauvais cauchemar où Jake se retrouve handicapé. Pour ce dernier ce "nouveau monde" est une liberté retrouvé. James Cameron le précise dès que Jake "pilote" son AVATAR. Il sort aussitôt de la pièce réservée aux tests et court, court de plus en plus vite sur le sol de cette planète encore et seulement recouverte de terre. Un plaisir naturel à l'état pur : la liberté de mouvement et le plaisir du monde naturel sont montrées avec le simple plan où Jake enfonce alors son pied dans la terre afin de ressentir des sensations alors perdues.
PANDORA. Un monde incroyable d'une grande beauté visuelle et stylisée, surtout pour les paysages de nuit où la nature s'illumine; des animaux au-delà de l'imaginaire; tout un monde fantasmé.
Ce qui m'a le plus surpris dans l'univers développé pour PANDORA, c'est la ressemblance avec l'univers de la japanimation et du manga. Il est vrai que James Cameron est très fan du monde anime japonais, (cf le T-1000 dans Terminator 2, tout droit sortie du Manga  PARASITE de Itochi Iwaaki) et aussi son intention de porter à l'écran l'incroyable BATTLE ANGEL ALITA connu en France sous le titre GUNNM. Pour en revenir à PANDORA, ce monde, à mes yeux, trouve beaucoup de similitudes avec l'anime d'heroic-fantasy VISION D'ESCAFLOWNE.En effet, la première image flagrante est celle de PANDORA et de cette immense planète bleue derrière elle rappelant Gaïa et la Lune (ou La Terre et la Lune, ça dépend de quel monde on regarde le ciel; les deux ayant la même Lune dans un e dimension différente). Les autres points communs sont les rochers volants que l'on retrouve aussi dans  VISION D'ESCAFLOWNE. Il y a aussi les animaux volants que Jake chevauche de la même manière que le Personnage d'ESCAFLOWNE, Van Fanel, chevauche son Dragon Escaflowne.
Il est certain que ce film porte un regard écologique sur le monde. En effet, les Na'vis vivent en harmonie avec leur planète avec laquelle ils ont une connection à la fois physique mais aussi spirituelle. Détruire ce monde reviendrait à détruire l'équilibre de la vie. Et les Humains qui envahissent PANDORA ont détruit leur Mère Nature. Cameron nous renvoie à une SF faite, non plus de cables et de machines, mais de plantes et de connections nerveuses organiques : une SF organique.

La vrai force d'AVATAR réside dans l'excellente utilisation de la 3D qui met parfaitement et de manière très réaliste les effets numériques en premières lignes. La réticence du numériques n'existe plus; ce que nous avons devant les yeux semble parfaitement réel tant le procédé 3D est parfaitement manié et intégré au scène, quelles soient, d'actions, descriptives ou de nature émotives. Jamais des images n'avaient paru aussi puissantes et jamais un film vu au cinéma n'avait apporté autant de sensation forte.


AVATAR est plus qu'un film, c'est un chef d'oeuvre JOUSSIF mené par un maître du cinéma qui n'a pas fini de nous surprendre. Vivement BATTLE ANGEL ALITA !!

Origine : E.U.
Durée   : 2h 41
Année   : 2009
Genre   : Science-Fiction

  Alors que la pimpante Manhattan vit à 200 à l'heure, une simple morsure de rat sur le passager d'un métro quelques mètres en dessous va rapidement plonger tout New York dans une épidémie meurtrière insensée. Les habitants de la ville, se métamorphosant peu à peu en créatures mi-rongeurs, mi-zombies s'entre-tueront en quelques heures. Seules sept personnes, sept locataires d'un immeuble miteux au 51 Mulberry Street, sur le point de s'en faire expulser, survivent. Leur seule chance est de se calfeutrer dans le bâtiment toute la nuit alors que les monstres, à leur porte, sont prêts à attaquer…


Un film qui sent le petit budget mais qui sait efficacement manier la caméra et son scénario. Ce que ce film perd en manque de moyen, il le retrouve en astuce de plans et mises en scènes qui lui donnent un qualité visuelle servant parfaitement l'histoire.
Du même coup, il y a une atmosphère très malsaine qui s'en dégage et on n'est pas sur de s'en sortir d'ici la fin du film.
Un très bon film qui démontre le génie des jeunes réalisateurs.


Origine :E.U.
Durée   : 1h 21
Année   : 2006
Genre   : Horreur, contaminés