Expert en combines en tout genre, Fong Ka Ho est chargé par le chef d'une triade de voler le bébé d'une riche femme. Aidé d'un autre voleur surnommé "Octopus", il réussit sa mission jusqu'à ce que l'enfant prononce ses premiers mots : "Papa" !

Film datant de 2006, on n'espérait plus le voir dans nos chères contrées. Et quelle joie de retrouver une réalisation comme celle dont Jackie nous avait habitués durant les années 80/90.

Au commande, on retrouve Benny Chan qui nous sert le cocktail qu'on avait envie de revoir depuis les désastreux films américains de Jackie Chan.  Qui contrairement au scénario de ces films, le monsieur joue un vrai rôle du début jusqu'à la fin. Et bien sûr, on a droit à des cascades risquées comme la poursuite en voiture ou l'affrontement sur la façade d'un immeuble. On retrouve en guest star Yuen Biao (pour notre plus grand plaisir). Le film sait jouer habilement entre l'action, la comédie. Le passage où les deux voleurs deviennent des parents allège le film sans jamais le ralentir. Au contraire il offre une autre fraîcheur qui donne de l'importance au reste de l'histoire. Et il est toujours marrant de voir deux hommes ni connaissant rien en paternité galérer dans les langes. D'ailleurs, le duo Jackie Chan/Louis Koo est le ciment du film. Hilarant et castagneurs, ils tiennent à merveille le film sur leurs épaules et nous offre un excellent divertissement.

Un vrai plaisir de retrouver ce genre de production surtout après le catastrophique The Myth.

Titre Original : Bo bui gai wak

Réalisation   : Benny Chan

Durée          : 2h 14

Année          : 2006

Origine        : Chine

Genres        : Comédie, Action

Au cœur de l'Arabie, dans la ville d'Agrabah, un jeune homme orphelin du nom d'Aladdin vit en volant de la nourriture aux marchands des souks. Même s'il chaparde, Aladdin rêve de prouver qu'il n'est pas qu'un vulgaire voleur mais bien un homme de valeur contraint à enfreindre la loi pour survivre.

Un jour, il rencontre par hasard une jeune fille dont il tombe amoureux. Celle-ci n'est autre que la fille unique du Sultan d'Agrabah, Jasmine, que la loi contraint à trouver un époux au plus vite. Mais la têtue princesse refuse de se marier par obligation et souhaite épouser un homme qu'elle aimera. N'étant qu'un misérable voleur, Aladdin se met en quête d'un moyen qui lui permettra d'impressionner la belle princesse afin de conquérir son cœur.

Au palais royal, le grand vizir du Sultan, le sombre Jafar, désire prendre le pouvoir. Pour réaliser son rêve, il a besoin d'une lampe magique qui lui assurera la réalisation de trois vœux. Mais cette lampe est dissimulée dans une fabuleuse caverne où seul un homme au cœur pur pourra entrer.

Jafar découvre bientôt que cet homme n'est autre qu'un vaurien qui parcourt les rues d'Agrabah et qui se nomme : Aladdin.

Un classique de Disney qui à cette époque écumes les grands récits populaires d'aventures. Un conte des Mille et unes nuits revisités avec de folles aventures, de la chanson (inoubliables) et des personnages aussi maléfiques que délirants, avec au sommet de tous le Génie complètement siffoné qui tient quasiment tout l'animé sur ses bras bleus (comme le rêve).

"Un spectacle à redécouvrir en famille ".

Réalisation   : John Musker, Ron Clements

Durée          :  1h 27

Année          : 1992

Origine         : E.U.

Studio          : Disney

Genre           : Aventures

Basé sur l'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l'Amérique des années 30. Avancé comme "l'ennemi public numéro 1" par le patron du FBI, John Edgar Hoover, Dillinger sera traqué sans relache par Melvin Purvis, l'un des agents fédéraux des plus efficaces.

Voici un film que j'attendai avec grand enthousiasme et qui au final m'a déplu et déçu au plus au point.

L'histoire traîne, se ramollie et est mal filmée, à mon sens car je suis bien conscient des bonnes critiques qu'il a reçu.

La manière de filmer, caméra sur épaule pour donner un réalisme actualiste, de Michael Mann ne favorise pas les actions de fusillades. Au contraire elle les ramollit par un effet, paradoxalement, statique.

Quant à l'histoire, sa construction laisse de long moment vide qui font lacher prise, déjà que la réalisation n'est pas des plus prenantes. J'ai même fini par m'absenter une quinzaine de minutes tellement le film me passionnait, c'est dire.

Les acteurs sont tout à fait correctes. Même si Christian Bale est assez effacé. Johnny Depp est toujours parfait. Il resplendit dans ce rôle qui lui est fait sur mesure.

Réalisation : Michael Mann

Durée        : 2h 13

Année       : 2009

Origine      : E.U.

Genre        : Policier

 Qui aurait pu deviner que sous l’apparence très banale de Bob se cachait un super agent de la CIA ? Personne, et surtout pas sa petite amie, Gillian, pour qui Bob est prêt à renoncer à ses activités secrètes. Mais avant, il lui reste une mission, et pas la plus facile : il doit se faire accepter par les trois enfants de la jeune femme… Lorsque Gillian est soudain obligée de s’absenter plusieurs jours, Bob propose de garder les enfants, espérant parvenir à se rapprocher d’eux. Mais quand l’un des enfants télécharge par erreur un code top secret, l’ennemi juré de Bob, un terroriste russe nommé Poldark, passe à l’attaque, forçant Bob à jongler entre sa vie d’espion et de potentiel beau-père. L’ultime mission de Bob s’annonce la plus périlleuse d’entre toutes…

Encore un énième film kung fu comédie pour Mr chan ! Et surtout, encore le même film ! Jackie Chan, moi, fan de la première heure, tu me déçois grandement.

Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'à l'heure d'aujourd'hui, il existe deux Jackie Chan. Un tournant toujours et éternellement le même film, ultra commercial et ultra formaté, aux Etats-Unis. Et un deuxième à Hong Kong, recherchant à retrouver ses performances d'antan pour s'excuser du premier auprès de ses fans.

Après les succès, certes dû à un savant mélange de kung fu comédie, mais aussi grâce aux duos qu'ils proposaient, des films Rush Hours et Shanghaï Kid, Jackie Chan n'a cessé de tourner dans des comédies familiales inintéressantes ( The Smoking, Le médaillon...).  Kung fu nanny est bien sûr de cette deuxième catégorie. Même le titre français foule le ridicule. Même si le film reste, il est vrai assez divertissant, il n'en reste pas moins honteux dans la monstrueuse filmographie de Jackie. L'histoire reste banale, les seconds rôles sortent tout droit de mauvais feuilletons télévisés et Jackie Chan répète incessamment les même cascades et les mêmes gags. Je suis désolé de le dire, et ça me fait d'autant plus mal que j'adore ses films (ceux de Hong Kong), mais il vire au ridicule. Et il serait tant de s'arrêter. Mais la machine commercial fonctionne donc... !

PS : Il est très étrange de retrouvez des extraits du film Opération Condor dans le générique de ce Kung fu nanny, comme si un lien pouvait exister entre les deux films.

Titre Original : The Spy next door

Réalisation    : Brian Levant

Durée           : 1h 34

Année           : 2009

Origine         : E.U.

Genres         : Action, Comédie

Emily Jenkins est assistante sociale. Elle pense avoir tout vu parmi les situations familiales les pires... jusqu'à ce qu'elle ait entre ses mains un dossier bien mystérieux, celui d'une enfant de 10 ans, Lilith Sullivan. L'assistante sociale est convaincue que Lilith est maltraitée par sa famille, ce qui sera vite confirmé quand les parents essayeront de tuer leur unique fille. Emily parvient à arracher la jeune fille à son foyer et décide de la garder avec elle en attendant une bonne famille d'accueil. Mais elle ne tardera pas à découvrir que Lilith n'est pas si innocente qu'elle le pensait et que les apparences sont le plus souvent trompeuses.

Un film très surprenant du début jusqu'à la fin. Commençant comme un drame social et familial, l'histoire prend un direction des plus inquiétantes lorsque que la gamine vient s'installer chez le personnage de Renée Zellweger, parfaite dans ce rôle. La tension devient thriller avant d'atteindre l'horreur. Le film prend son temps pour se construire, n'en dévoilant jamais trop, juste assez pour faire monter l'horreur, juste assez pour prendre une direction fantastique. Comme toujours, Jodelle Ferland est exceptionnelle dans les rôles de gamines étranges ou démonaniques (Silent Hill, Kingdom Hospital...).

Un grand film qui trouve une fin correcte à une montée en pression des plus intense.

Titre Original : Case 39

Réalisation   : Christian Alvart

Durée           : 1h 49

Année          : 2009

Origine         : E.U.

Genres         : Thriller, Horreur