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  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 12:15

affiche_Jour_sans_fin_1993_1.jpgPhil Connors, journaliste à la télévision et responsable de la météo part faire son reportage annuel dans la bourgade de Punxsutawney où l'on fête le "Groundhog Day" : "Jour de la marmotte". Dans l'impossibilité de rentrer chez lui ensuite à Pittsburgh pour cause d'intempéries il se voit forcé de passer une nuit de plus dans cette ville perdue. Réveillé très tôt le lendemain il constate que tout se produit exactement comme la veille et réalise qu'il est condamné à revivre indéfiniment la même journée, celle du 2 février...

 

Il est clair que ce film n'a pas perdu une ride malgré depuis sa sortie. La réalisation, les acteurs, l'humour et surtout l'histoire ont conservé tout leur piquant et ça reste un véritable plaisir de le regarder.

Bill Murray, acteur exceptionnel, use de tout son savoir-faire dans ce film à l'humour parfaitement maîtrisé qui vire parfois vers l'humour noir pleinement assumé. Car l'histoire a beau répéter la même journée, pour nous autres spectateurs, grâce au talent de Halrod Ramis, le film ne se répète jamais. Toutes les facettes de ce phénomène temporel sont explorées, allant du simple constat à la volonté de mourir sans jamais y arriver, ou encore le besoin de sauver tout le monde sans cesse, à l'infini. Car l'idée de cauchemar réside bien dans le fait que tout doit être recommencer chaque jour et surtout qu'il est le seul à voir la différence.  Bien sûr, le film débute avec des idées de profit, le côté surprenant et amusant de la chose, comme faire croire que l'on connaît une personne depuis longtemps pour pouvoir coucher avec elle. Mais au bout d'un moment tout devient sombre et vire réellement au cauchemar. Et c'est parce qu'il arrive à positiver que le personnage de Bill Murray est réellement récompensé à la fin. Le film flirte donc entre comédie, drame sentimental et fantastique. Un merveilleux cocktail qui ne souffre jamais de ce mélange pour un film très familial.

Du grand divertissement, du film culte.

 

Titre Original : Groundhog Day

Réalisation   : Harold Ramis

Durée          : 1h 43

Année          : 1993

Origine        : E.U.

Genres        : Comédie, Drame, Fantastique

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 11:55

original_535087.jpgMichael Spencer est un flic maître d’arts martiaux dont le frère est brutalement assassiné par un gang. Quand la police municipale classe l’affaire sans suite, Michael se sent trahi par les siens et décide alors de mener secrètement sa propre enquête. Pour faire appliquer la loi et venger la mort de son frère, il ne reculera devant rien. Il est passé de l’autre coté de la loi…

 

Un DTV ennuyeux, sans aucun intérêt. Les affrontements manques de panache, les acteurs sont ininterressants et la réalisation manque de savoir-faire. Dans le genre, Death Sentence est de très très loin un chef d'oeuvre.

 

Réalisation : Jason Hewitt

Durée         : 1h 25

Année         : 2011

Origine        : E.U.

Genre          : Action

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 18:41

machete_international-poste.jpg Ils ont cru qu’il était un simple ouvrier, un bouc émissaire idéal pour porter le chapeau d’un assassinat politique. Ils ignoraient qu’il s’agissait de Machete, un ancien agent fédéral hors pair, une légende…
Laissé pour mort après son affrontement avec le puissant baron de la drogue mexicain Torrez, Machete s’est réfugié au Texas, où il cherche à oublier son passé. L’assassinat d’un sénateur et un coup monté font de lui l’homme le plus recherché du pays.
Cette fois, Machete est bien décidé à se laver de ces accusations et à dénoncer une corruption rampante et tentaculaire. Mais il va trouver sur sa route Booth, un homme d’affaires prêt à tout entouré d’innombrables tueurs à sa solde ; Von, à la tête de sa petite armée personnelle, et Sartana, une employée des services d’immigration prise entre le respect de la loi et son désir de faire ce qui est juste.
Pour l’aider, Machete va faire appel à Luz, la belle au cœur de révolutionnaire, et au Padre, un prêtre aussi doué pour les bénédictions que dans le maniement des armes à feu. Se frayant un chemin à coups de rafales, de sang et de cœurs brisés, Machete cherche à la fois la vengeance et la rédemption…

 

Réalisé à l'origine en bande-annonce pour le diptyque Grindhouse imaginé par Tarantino, Machete se devait de voir le jour en film. On retrouve donc obligatoirement Rodriguez aux commandes de ce film excitant. Et quel plaisir de retrouver le réalisateur d'Une nuit en enfer ou encore  Planète Terreur sur un projet qui lui tenait à coeur. On ressent aussi le style Grindhouse: photo très contrastée, pellicule abîmée... Le film regorge de plans hallucinants (Machete saute par la fenêtre en utilisant les boyaux d'un mec en guise de corde), d'humour noir, de jolies filles. En effet, et pas seulement pour les demoiselles, le casting aussi en met plein la vue : Danny Trejo (c'était déjà lui le Machete de B.A. Grindhouse), Jessica Alba, Michelle Rodriguez, Robert De Niro, Lindsay Lohan, Steven Seagal, Jeff Fahey... pour ne citer qu'eux. En clair un sacré spectacle !!

A travers un style comico-gore qu'il maîtrise à la perfection, Rodriguez créé toute une armada de personnages iconiques et très anti-héros. Un bons nombres de personnages charismatiques mis en valeurs dans des scènes où jessica-alba-machete2.jpgl'humour côtoie les mitraillettes et les explosions, car le film est rempli de scènes d'actions spectaculaires à couper le souffle et aussi fantasque que possible. On retrouve donc Machete bondissant en l'air, sur une moto, mitraillant à tout va sur ses ennemis, où encore Lindsay Lohan, habillée en bonne soeur, sortir une arme et tirer dans le tas, mais parvenant à ne tuer que les méchants.

Mais malgré tout ce foutoir aussi jouissif qu'excitant, le film ne trouve pas son rythme. Très loin d'égaler Planète Terreur, Machete se perd dans de nombreux passages à vide entre les scènes d'action, se noyant dans des dialogues qui ralentissent énormément la puissance grandissante de la mise en scène et du scénario. L'autre point que l'on pourrait reprocher à Rodriguez, c'est qu'il donne naissance à des personnages incroyables s'en vraiment les exploiter pleinement. Du coup, ils se retrouvent chacun avec une scène à la fin sans réellement révéler tout leur potentiel iconique. Surtout concernant les personnages féminins, très proches dans leur conception et leur images des dessins du mangaka Buichi Terasawa.tumblr_lksjlzPQ9H1qj7exho1_500.jpg

On espère que tous ses personnages réapparaîtront dans les très attendus : Machete Kills again... In space ! Et Machete Kills, suites annoncées à la fin du premier et qui sont actuellement en projet et que rodriguez leur offrira un rôle à la hauteur de ce qu'ils renvoient.

 

Réalisation : Robert Rodriguez, Ethan Maniquis

Durée        : 1h 45

Année       : 2010

Origine      : E.U.

Genre        : Action

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 09:43

big_lebowski.jpgJeff Lebowski, prénommé le Duc, est un paresseux qui passe son temps à boire des coups avec son copain Walter et à jouer au bowling, jeu dont il est fanatique. Un jour deux malfrats le passent à tabac. Il semblerait qu'un certain Jackie Treehorn veuille récupérer une somme d'argent que lui doit la femme de Jeff. Seulement Lebowski n'est pas marié. C'est une méprise, le Lebowski recherché est un millionnaire de Pasadena. Le Duc part alors en quête d'un dédommagement auprès de son richissime homonyme...

 


Du pur Coen dans toute sa splendeur ! The Big Lebowski est le film où excelle le style des frères. En clair, le scénario n'est qu'un prétexte pour mettre en scène des personnages plus incroyables, surréalistes et hilarants les uns que les autres. Et dans le lot de tous leurs personnages, Jeff Lebowsky atteint des sommets. Personnage sans véritable intérêt, sans véritable qualité, qui va se retrouver bien malgré lui dans une drôle d'histoire de rançon. De quiproquos en hallucinations, lui et ses potes vont royalement se planter dans une histoire "sans queue ni tête", avant de comprendre l'absurdité de la situation.

Bien que mon film préféré des frères soit O Brother, celui-ci reste incontestablement l'un des meilleurs qu'ils aient jamais réalisé. Et la bande d'acteurs est le meilleur casting qu'ils pouvaient rêver d'avoir.

Du GRAND ART !!! A voir d'urgence pour ceux qui ne connaissent pas encore !!! Et à revoir pour tous les FANS !!!!

 

Réalisation : Joel et Ethan Coen

Durée        : 1h 57

Année       : 1998

Origine      : E.U.

Genre        : Comédie

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 07:37

4a1f3e9c8c6690429ceb634af0299c2797f9a030.jpg Hi, impénitent cambrioleur de supermarchés, passe beaucoup de temps dans la prison de Tempe en Arizona. Il y rencontre un jour Ed, charmante femme policier, dont il tombe éperdument amoureux. Términé les braquages, il se marie et part pour l'usine qui ressemble somme toute à la prison. Hi et Ed voudraient un enfant mais Ed est stérile. Or un jour des quintuplés font la une de la presse locale. Hi et Ed décident d'en voler un. Sur cinq, cela ne se verra pas trop.

 

Le deuxième film des frères Coen est une perle imparfaite, mais elle annonce déjà les futur films et le style Coennien des Brothers.

Certes imparfait, parfois complètement hystérique dans son scénario comme dans ses personnages ( le chasseur de prime sorti tout droit de Mad Max), Raising Arizona de son vrai titre, est un délire familial qui se permet des dérives très libres. Du coup, on se retrouve avec un mariage entre un taulard et une fliquette qui volent un enfant. Ils se le font voler à leur tour par des amis du dit taulard, des échappés de prisons poursuivis par un chasseur de prime apocalyptique, le tout à un rythme effréné et sur un score aussi grinçant que sauvage.

On y retrouve un Nicolas Cage magnifique dans un rôle sur mesure en paumé, père de famille improvisé, une Holly Hunter à la fois émotive et mère modèle (du moins elle essaie) et un John Goodman  (premier film avec les frères) aussi sauvage que cinglé.

En clair, un sacré bordel pour un film complètement barré !! Du bon !!!

 

Titre Original : Raising Arizona

Réalisation   : Joel Coen

Durée           : 1h 34

Année          : 1986

Origine         : E.U.

Genre          : Comédie

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 15:38

original_540678.jpg L’histoire se déroule en Chine, en l’an 690, durant la période trouble correspondant à l’ascension de l’impératrice Wu Ze Tian.
Tout est prêt pour la cérémonie du couronnement et la petite ville de Chang-An est dans ses habits de fête. Mais une série de morts mystérieuses menace l’intronisation de Wu Ze Tian.
L’impératrice décide alors de faire appel au seul homme capable de percer ce mystère : Le juge Ti, de retour après huit ans de prison pour insolence et insubordination…
Inspiré de l’histoire d’un authentique détective de la Chine des Tang, Detective Dee a fait l’objet d’une série de romans cultes (par Robert Van Gulick). Le film du cinéaste hong-kongais Tsui Hark a été présenté au Festival de Venise 2010 en compétition officielle.

 

J'étais très enthousiaste à l'idée de voir un nouveau film de Tsui Hark. Et ma déception a été aussi grande qu'était cet enthousiasme.

Il est vrai que visuellement, le film est une pure réussite. La reconstitution historique est tout simplement grandiose.

Je pense, hormis des SFX ratés, voir pour certains, honteux (on sent nettement le manque de budget), le problème de ce film réside dans son absence de rythme et dans le mauvais jeu de certains acteurs. Beaucoup d'éléments reviennent sans cesse, sans jamais vraiment se démarquer de leur réalité et de leur véracité, si ce n'est à lors du twist final. Du coup, de par sa longueur, le film tourne par moment en rond. Même le Détective Dee manque de crédibilité dans son enquête.  Il en est de même pour Andy Lau dans son rôle du dit Détective. Grand acteur, le monsieur ne semble pas plus investit dans son rôle où, très clairement, il ne brille point autant que dans Infernal Affairs. Et malgré le style dans lequel excelle Tsui Hark, maître du Wu Xia Pian, le film est loin de valoir Histoires de fantômes chinois ou Il était une fois en Chine. Même Tigre et Dragon, seule référence de l'occident (c'est toujours le seul cité sur les affiches, à croire que le grand public ne connait rien d'autres) dégageait une meilleur âme.

Pour son grand retour, Tsui hark est encore loin de ce qu'il savait faire au siècle dernier. Ne soyons pas trop dur et attendons impatiemment son prochain.

 

Titre Original : Di renjie zhi tongtian diguo

Réalisation   : Tsui Hark

Durée          : 2h 03

Année          : 2010

Origine         : Chine

Genre           : Wu Xia Pian

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 15:13

Green-Lantern-Theatrical-Poster.jpgDans un univers aussi vaste que mystérieux, une force aussi petite que puissante est en place depuis des siècles : des protecteurs de la paix et de la justice appelés Green Lantern Corps, une confrérie de guerriers qui a juré de maintenir l’ordre intergalactique, et dont chaque membre porte un anneau lui conférant des super-pouvoirs. Mais quand un ennemi du nom de Parallax menace de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers, leur destin et celui de la Terre repose sur leur dernière recrue, le premier humain jamais choisi : Hal Jordan.
Hal est un pilote d’essai talentueux et imprudent, mais les Green Lanterns ont un peu de respect pour les humains, qui n’ont jamais exploité les pouvoirs infinis de l’anneau auparavant. Hal est clairement la pièce manquante du puzzle et il possède, en plus de sa détermination et de sa volonté, une chose qu’aucun des autres membres n’a jamais eu : son humanité. Soutenu par son amour d’enfance, le pilote Carol Ferris, Hal doit rapidement maîtriser ses nouveaux pouvoirs et vaincre ses peur, pour prouver qu’il n’est pas que la clé pour vaincre Parallax… mais peut-être le plus grand Green Lantern de tous les temps.

 


Un univers très difficile à développer en un seul film, et sur ce point, les scénaristes s'en sortent plutôt bien. Ryan reynolds est plutôt à l'aise dans son rôle de super-héros et il est vrai que le costume lui sied à ravir. Les SFX sont de très bonnes qualités et l'histoire est  intrigante, sans être ni trop patriotique (Spiderman 3) ni trop fleur bleue (Superman Returns). Green-Lantern-Theatrical-Postery.jpgEt pourtant, le film dans son ensemble reste, à mon goût, assez plat. Il ne révèle rien qui le sorte du lot comme les Batman de Christopher Nolan. Pourtant DC possède avec ce comics un univers énorme à exploiter. Sans doute la suite se révélera-t-elle plus intéressante et mieux appréciable, à l'image du comics Marvel  X-Men, qui s'avère une réussite seulement cinq épisodes plus tard.

Très loin d'être un raté, Green Lantern reste un simple divertissement cinématographique dans l'air de son temps, à la fois sur le thème et la forme.

 

Réalisation  : Martin Campbell

Durée          : 1h 54

Année         : 2011

Origine        : E.U.

Genres  : Aventures, Science-fiction, Fantastique

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 20:30

affichedufilmindianajon.jpgL'archéologue aventurier Indiana Jones est de retour. Il poursuit une terrible secte qui a dérobé un joyau sacré doté de pouvoirs fabuleux. Une chanteuse de cabaret et un époustouflant gamin l'aideront a affronter les dangers les plus insensés.

 

Sans conteste le meilleur épisode de la saga, ce Temple Maudit excelle dans tous les aspects développés par le premier opus,  Les Aventuriers de l'Arche Perdue.

Que ce soit dès l'ouverture du film à Shanghaï, où à leur arrivée en Inde, dans le palais où ils mangent des insectes, serpents et cervelles de gorille; ou encore dans les galeries souterraines pleines d'embûches, de sorciers noirs, de coeur palpitants arrachés à la main, ce deuxième volet est bien plus sombre et maléfique que le premier, mais il est aussi bien plus aventureux et porté sur l'humour. Le personnage d'Indiana Jones y renvoie clairement une image d'icône surtout lors de la scène où il apparaît à contre jour dans les tunnels de monorails pour sauver les enfants enlevés et réduits à l'esclavage, sur le thème qui à fait toute la prestance du film.189_aa080222ef1b771a0e426fc974a7f7d7.jpg

Un tour de main de Geoge Lucas qui, comme pour sa première trilogie Star Wars, signe avec le deuxième opus (pour Star Wars, il est incontesté que l'Empire contre-attaque est de loin le meilleur épisode de toute la saga), le meilleur scénario de tous les épisodes narrant les aventures du professeur d'archéologie. Et malgré le fait que tous les aspects sombres de ce film déplaise à Steven Spielberg, pour beaucoup de fan, il restera vraiment le film symbolique du personnage, tout simplement parce qu'il n'y a pas un personnage, où une situation, où une parole qui ne soit culte dans ce film. Il est quasiment l'oeuvre ultime de la Saga Indiana Jones. Une merveille qu'on se délecte de revoir chaque fois.

 

Titre Original : Indiana Jones and the Temple of Doom

Réalisation   : Steven Spielberg

Durée           : 1h 58

Année          : 1984

Origine         : E.U.

Genre           : Aventures

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 13:47

black-swan.jpgRivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...

 

Film très sombre et torturé, résultat d'un scénario sombre et schizophrénique et d'une réalisation oppressante caméra à l'épaule, ce Black Swan d'Aronofsky est un parfait thriller psychologique dans la lignée de Perfect Blue de Satoshi Kon.

En effet, la position que nous offre le réalisateur nous plonge dans le trouble psychologique d'une danseuse de ballet. Nous nous effaçons en tant que spectateur pour prendre sa position à elle. Un effet parfaitement amené par une prise de vue très rapprochée, toujours en gros plans qui a pour effet d'étouffer l'espace et de concentrer l'attention seulement sur le personnage de Nina. Personnage très complexe joué par l'excellente Natalie Portman qui signe ici un rôle maîtrisé dans les moindres détails, ce qui n'était certes pas facile vue que le personnage dévoile des aspects très intimes de sa personnalité refoulée. Mehdi.Badrou.Black_.Swan_.jpgEt surtout elle se dédouble littéralement ce qui a pour effet de lui faire perdre pied (et nous avec) faceà une réalité pleine de retenue  et de tabous. La transformation, réalisée à merveille par la caméra d'Aronosky qui dévoile très lentement la métamorphose physique de  sa victime par des SFX magnifiques,  qui prennent une ampleur sublime lors du spectacle final. Une représentation du Lac des Cygnes  grandiose et à couper le souffle tellement le spectacle est intense.

Tout simplement un véritable chef d'oeuvre !!

 

Réalisation : Darren Aronosky

Durée        : 1h 43

Année       : 2010

Origine      : E.U.

Genres      : Thriller, Drame, Fantastique

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 07:27

ligue_gentlemen_extraordinaires.jpgL'aventurier Allan Quatermain dirige la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, association de sept super-héros légendaires, comprenant le mystérieux Capitaine Nemo, la femme vampire Mina Harker, l'invisible Rodney Skinner, le jeune et intrépide agent secret américain Tom Sawyer, l'inaltérable Dorian Gray et l'inquiétant duo Jekyll / Hyde. Venus des horizons les plus divers, les membres de la Ligue sont de farouches individualistes, des exclus au passé ténébreux et agité, dont les facultés hors normes constituent à la fois un atout et une malédiction.
Réunis dans des circonstances exceptionnelles, ils doivent en peu de temps nouer des rapports de confiance, apprendre à fonctionner en équipe. Après avoir embarqué à bord du Nautilus, ils gagnent Venise, où leur adversaire, le diabolique Fantôme, se prépare à saboter une conférence réunissant les plus grands chefs d'Etat...

 

 

Adaptation du comics d'Alan Moore, ce film est mésestimé de par son scénario comme de par sa réalisation. Beaucoup clame au ridicule, voir nullissime, en rapport avec la BD. D'autres trouvent qu'il s'agit dans grand film.

A chacun son avis sur la question. Pour ma part, je n'ai jamais vu, ni lu une BD éponyme d'Alan Moore. Je me suis donc fié à ce seul film pour poster mon avis. Et dans son ensemble, même s'il paraît infimement longuet, le film de Norrington possède de ligue_tome3.jpgnombreuses qualités.

Sa mise en image révèle une qualité visuelle très esthétique et assez bien maîtrisé dans le maniements des SFX même s'il y a des ratés par moments. Mais la majorité des scènes titanesques (la vision complète de Venise) restent un élément imposant du film. Tout comme les scènes d'action assez uniques dans leur réalisation (la course en voiture, les plans du Nautilus, les affrontements de Mr Jekill et Mr Hyde). Mais son point fort réside dans l'assemblée de personnages issus des plus grands romans de la littérature fantastiques, tous aussi extraordinaires et singuliers les uns des autres.

En bref, ce film m'a fait une forte impression et il aurait mérité une suite qui n'aurait pas été pour déplaire à tout le monde.

 

Titre Original : The League of Extraordinary Gentlemen

réalisation      : Stephen Norrington

Durée            : 1h 50

Année           : 2002

Origine          : E.U.

Genres          : Aventures, fantastique

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