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  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 09:57

Résumé

Dix ans après l’effondrement de l’économie occidentale, les mines australiennes sont encore en activité, et cette industrie attire les hommes les plus désespérés et les plus dangereux. Là-bas, dans une société moribonde où survivre est un combat de chaque jour, plus aucune loi n’existe. Eric a tout laissé derrière lui. Ce n’est plus qu’un vagabond, un homme froid rempli de colère. Lorsqu’il se fait voler la seule chose qu’il possédait encore, sa voiture, par un gang, il se lance à leur poursuite. Son unique chance de les retrouver est Rey, un des membres de la bande, abandonné par les siens après avoir été blessé. Contraints et forcés, les deux hommes vont faire équipe pour un périple dont ils n’imaginent pas l’issue…

 

 

Avis

Dès les premières images, le film instaure un climat malsain, un climat de tension apocalyptique à la manière du premier Mad Max, dont le réalisateur David Michôd s’inspire clairement.

 

The Rover, c’est l’histoire d’une humanité qui a perdu sa raison de vivre. Les hommes errent sans véritable but. Seul l’instinct de survie semble primer sur le reste. Il en ressort une atmosphère oppressante servie par un score des plus étouffants et angoissants. On suit un Guy Pearce au bord de la folie, obsédé par le besoin de retrouver sa voiture qu’un groupe de trois hommes en fuite lui ont volée. Quant à Robert Pattinson qui l’accompagne, son personnage de jeune mentalement attardé près à démontrer qu’il peut lui aussi être un homme, un vrai dans ce monde sans humanité, casse totalement son image de « beau gosse » que lui avait créé son rôle de vampire dans la saga Twilight. Il est d’ailleurs méconnaissable au point de tenir l’intérêt du film presque à lui seul sur de nombreux plans. Mais Guy Pearce n’est pas en reste. Il porte les interrogations du spectateur, interrogations qui au final ne trouveront jamais vraiment leurs réponses. Car ce film nous raconte des faits qui ne sont qu’un grain de poussière dans ce désert australien. Finalement, on ne comprend pas ce que veut nous dire le film. On se retrouve aussi perdu que tous ces hommes et femmes qui ne ressemblent plus, à présent, qu’à des vestiges d’une société qui a aujourd’hui disparu. La question est posée, à quoi sert encore l’armée dans le film, elle qui semble omniprésente. Mais là aussi il ne s’agit que d’un des éléments que soulève le film sans jamais vraiment y donner un semblant de réponse.

 

Malgré une réalisation remarquable, une photo des plus parfaites et un casting étonnant d’émotions et d’intensité, le film de David Michôd se perd dans son néant post-apocalyptique par un manque réel de finalité.

 

 

 

Réalisation : David Michôd _ Durée : 1h42 _ Année : 2014 _ Genre : Drame, Thriller _ E.U., Australie

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 13:48

Résumé

Au lycée Middletown, le jeune Eli est victime d’intimidation de la part de Brandon et ses amis. Son grand frère Devon a été assassiné sur la route par un chauffard. Eli est persuadé que c’est Brandon le meurtrier. Eli dit qu’il a trouvé le corps de son frère et qu’une sorcière a mis un mauvais esprit dans son corps. Maintenant, il a besoin de six âmes pour vivre à nouveau et il va chercher à se venger contre Brandon et ses amis.

 

Avis

Le film s’apparente davantage à un téléfilm qu’à un film taillé pour le cinéma.

 

Le pitch principal a plutôt l’air sympa, dans le style classique d’horreur. Mais la réalisation et le scénario sont tout autrement. En clair, on patauge longtemps avant qu’il ne se passe réellement quelque chose. Et au final, les évènements nous sont à peine montrés, laissant une incompréhension totale face à ce que raconte le film vu qu’un décalage se crée entre ce que raconte le jeune Eli et ce qu’il se passe vraiment dans le lycée. Les acteurs sont peu convaincants et le frère mort a vraiment l’air sans âme. 

 

En clair, ce film est une pure perte de temps.

 

 

Réalisation : Matt Orlando _ Durée : 1h26 _ Année : 2014 _ Genre : Horreur _ E.U.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:11

 

 

Résumé

Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le cerveau, vont tout faire pour défendre la ville de New York, prise entre les griffes de Shredder. Entre deux dégustations de pizzas (sans anchois, bien sûr) et un entraînement intense aux arts martiaux, prodigué par leur maître Splinter, ils vont accomplir leur destin, aidés par la courageuse reporter, April O’Neil.

 

 

Avis

Un jour, sur le net, j’ai vu la bande annonce de ce film. Et je me suis dit : ça a l’air d’un film bien bourrin, boosté d’effets spéciaux. Après, j’ai appris qu’il était produit par Monseigneur Michael Bay. Et j’ai compris pourquoi le film avait cet aspect visuel saturé et gonflé à l’adrénaline.

 

Mais finalement, je me suis laissé tenter, par curiosité, malgré le désastreux Transformers : L’âge de l’extinction. Et je me suis très vite laissé entraîner par l’aspect fun et très décontracté du film.

 

 

La particularité de ce reboot est que le personnage central, loin du comics ou de l’animé, est celui d’April O’neil joué par la charmante et sexy Megan Fox. Loin de la bimbo de la saga Transformers, elle nous entraîne dans les égouts de New York à la rencontre des Tortues ninjas ; des tortues bodybuildées  sous adrénalines en mode Hip Hop. Concernant les caractéristiques propres de ces personnages, tout a été conservé : la tenue, les couleurs des bandeaux, les armes individuelles et le caractère de chacun ainsi que leur nom : Leonardo, Raphael, Michelangelo et Donatello. En clair, cette version moderne passe plutôt bien (tout comme les lunettes de Donatello). Là où ça peut coincer pour les fans, c’est dans le passé de Splinter et dans la manière, peu crédible et pleine de facilité, dont il a appris les arts martiaux (un livre de ninjutsu trouvé par hasard en balayant les égouts). Etant le rat d’un maître japonais tué par Shredder, à qui il a griffé le visage dans la version comics, il s’avère être, ici, qu’un simple rat de laboratoire qui aurait muté à cause d’un « objet » extraterrestre (hallucinante et improbable révélation). L’autre point rebutant est l’aspect de Shredder qui ressemble bien plus à un robot qu’à un samouraï.

D’ailleurs, Michael Bay oblige, on ne cesse d’entendre des sons robotiques sortis tout droit des Transformers, que ce soit dans la gestuelle de Shredder, ou  le déploiement de ses armes, ou encore lors de la scène du camion (qui nous rappelle bien sûr Optimus Prime) qui dévale une pente enneigée. Une scène qui, par ailleurs, est purement fantasmatique et bourrée de SFX allant de l’incroyable au médiocre. On a le droit, dans cette scène interminable, à un plan séquence à la manière d’Avengers de Joss Whedon. Je pensais voir ce plan dans Transformers 4, connaissant Michael Bay et sa volonté de faire mieux que les autres. Mais finalement, c’est dans Ninja turtles qu’elle se trouve, car après tout, le film possède clairement la patte de Monsieur Bay. En effet, on se demande si c’est réellement Jonathan Liebesman qui était derrière la caméra tellement ce film possède toutes les caractéristiques d’un film « made in » Bay : saturation des couleurs, caméras tournantes autour d’une scène, humour facile et de l’action non-stop aussi hallucinante qu’improbable. Et de la saturation, il y en a lors de la scène finale, scène complètement pompée sur The amazing Spiderman lorsque le Lézard veut propager un agent mutagène via un diffuseur en haut d’une tour (et ouais, tout pareil).

 

 

Finalement, tout ça pour dire que le film tient la route et reste un bon divertissement sans trituration des méninges. On apprécie ces tortues crues 2014 pour leur humour et leur énergie. Le film offre de magnifiques combats (splinter vs Shredder) et c’est toujours agréable d’admirer le postérieur de Mademoiselle Fox.

 

 

Réalisation : Jonathan Liebesman _ Année : 2014 _ Durée : 1h42 _ Genre : Comédie, Action _ EU

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:14

Résumé

 

Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.

Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

 

Avis

 

Grand buzz national, ce film me laissait sceptique car je suis plutôt méfiant vis-à-vis du cinéma français. Il faut avouer que les médias français sont très chauvins lorsqu’il s’agit de productions cinématographiques issues de l’Hexagone.

 

Le fait est que ce film est très bon. L’histoire est très simpliste et  se pose en drame familial (comme 90% du cinéma français). Le film joue de manière habile avec  les clichés ethniques d’une France cosmopolite sans jamais tomber dans le racisme. Et ce tour de force réside dans l’autodérision des personnages et de ces mêmes clichés. Une chose rendue possible par un excellent casting dans son ensemble, même si j’ai un goût fort prononcé pour les personnages d’André Koffi (père du futur marié) et Claude Verneuil joué par le toujours formidable Christian Clavier. A eux deux, ils entraînent le film vers un humour de caractère et transgressif sur la France et l’image du français tel qu’il est et tel qu’il est perçu à l’étranger.

 

Ce film montre une image positive de la mixité au sein d’un pays qui souffre encore d’un racisme prononcé des uns envers les autres. Bien entendu, il y a, à travers cette histoire, un discours à la fois sociale mais aussi politique qui, par sa simplicité et son efficacité, peut être compris de tous. Maintenant, à chaque ethnie de faire un pas vers cette entente possible car, très souvent, la fiction n’est que le reflet de la réalité.

 

 

Réalisation : Philippe de Chauveron _ Durée : 1h37 _ Année : 2014 _ Genre : Drame, Comédie _ France

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 08:37

Résumé

 

Le sergent-détective Bruce Robertson veut une promotion et son patron veut des résultats. Pas de problème pour Bruce. Quand un meurtre est perpétué́, il prend le contrôle de la situation. Et quand il résoudra l’affaire, il gagnera la promotion. Mais la vie n’est pas aussi simple. Bruce est-il l’homme qu’il pense vraiment être ?

 

Avis

 

En regardant ce film, je ne savais pas à quoi m’attendre, ne sachant pas du tout de quoi il était réellement question. En fait, j’ai simplement lu le pitch du film et j’ai vu que l’acteur principal était James Mc Avoy. Alors je me suis dit pourquoi pas.

 

Et bien, quelle grande claque je me suis pris !!

 

 

Le film porte parfaitement bien son titre. Et encore, ce mot est un euphémisme par rapport au comportement réel du sergent-détective Bruce Robertson. Ce personnage est un monstre social et Mc Avoy est totalement incroyable, à tel point que son personnage tient tout le film sur ces épaules. Voguant entre agressions, insultes et manipulations, Bruce Robertson nous perd dans sa sociopathie à un point de non-retour, à la fois pour lui et pour nous. Ses soirées de défonces nous plongent dans une névrose qui prendra toute son ampleur lors d’un final aussi déstabilisant que surprenant. Et c’est d’ailleurs ce final qui redonne un dernier souffle au film, alors que ce dernier se perd lui aussi dans la folie de son personnage. Le film est parcouru par un humour brutal et noir, frisant parfois l’indécence et l’irrespectabilité, mais complètement nécessaire pour ne pas sombrer dans l’insupportable. Néanmoins, le drame du personnage et sa violente et fulgurante décadence ne peuvent pas nous laisser indemnes.

 

 

 Le film n’évite pas les imperfections, mais il parvient toujours à se relancer grâce une mise en scène impeccable entre une réalité qui tente désespérément atteindre un fantasme à jamais inaccessible. Pour moi, du grand Mc Avoy et un film percutant qui mérite d’être vu par tout cinéphile qui se respecte.

 

Réalisation : Jon S.Baird _ Durée : 1h37 _ Année : 2014 _ Genre : Comédie Dramatique, Policier _ Britannique

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 14:30

Résumé

 

L'histoire relate la vie d'individus japonais normaux qui bascule quand ils apprennent être la réincarnation d'anciens guerriers Inca.
Miura Kyoji est un étudiant japonais sans problème, pacifique et moderne, il est passionné par la pratique du kendo. Il est la réincarnation de Bilka qui a empêché le guerrier Yawaru de détruire l'humanité avec une arme puissante.
Tate Masanari, maître (enseignant) et ami de Kyoji, est en fait le guerrier réincarné, nommé Incan Yawaru, qui veut détruire le monde pour le purifier. Tate peut devenir un monstre sans scrupule dès que l'âme du guerrier Yawaru s'éveille en lui. Pris par le désir de trouver l'arme mystique pour détruire l'humanité, Tate n'hésitera pas un instant à tenter de tuer son ancien ami Kyoji qui veut l'arrêter. L'histoire est sur le point de se répéter quand Kyoji découvre que Tate veut détruire le monde. Kyoji doit maintenant trouver les secrets liés à son passé, afin de contrer la menace que représente Tate et sauver l'avenir de l'humanité.
Kiritake Yuka, est la fiancée de Tate. Elle se révélera être la prêtresse Akurya, promise en mariage au cruel Yawaru, alors qu'elle avait des sentiments pour Bilka.

 

 

Avis

 

Cette série animée est une grosse déception. L’idée originale et singulière de nous plonger dans une histoire de réincarnation inca était alléchante. Mais le scénario ne raconte rien. Il tourne très rapidement en rond pour au final nous accoucher un dénouement complètement prévisible. En clair, on s’ennuie complètement pendant 12 épisodes dont la qualité d’animation n’est pas constante. Quant aux personnages, ils n’ont aucun charisme et ils sont même plutôt « lourds ».

Nazca est une série inintéressante dont j’aurai pu me passer.

 

 

 

Réalisateur : Tokita Hiroko _ Studio : Sunrise _ Durée : 12x25 min _ Année : 1998 _ Genre : Action, Romance _ Japon

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 14:27

Résumé

Ce clip est une adaptation du manga Clover de Clamp. Suu est un trèfle à quatre feuilles qui possède une puissance sans égale mais elle ne connaît que la solitude. Un jour, un homme nommé Kazuhiko arrive pour accompagner Suu dans son premier et dernier voyage, là où elle pourra trouver le bonheur.

 

Avis

Un très joli clip à l’image de l’état d’esprit du très célèbre groupe Clamp. Entre magie et technologie, entre sentiment et destinée, avec une animation de grande qualité, Clamp nous raconte la solitude tragique de Suu.

 

 

 

Studio : Madhouse, kodansha _ Durée : 7 min _ Année : 1999 _ Genre : SF _ Japon

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 14:47

Résumé

 

Des individus avec des capacités neurologiques hors du commun sont recrutés par une section secrète du gouvernement afin d'œuvrer pour le bien-être de la société et arrêter les personnes mal intentionnées…

Après l'arrestation de Rosen, l'équipe est dissoute. Bill et Cameron travaillent pour le gouvernement, Gary est interné dans le batiment 7, Nina a repris son ancienne vie et Rachel peine à contenir ses pouvoirs, seule chez elle. Mais les problèmes ne sont pour autant pas si loin quand une bande d'Alphas aux pouvoirs très dangereux prend des otages. Cela suffira-t-il à ressouder l'équipe sans trop de rancœur ?

 

 

 

 

Avis

La première saison se terminait sur la révélation du Docteur Rosen, à la face du monde, concernant la présence d’Alphas. Ce revirement de dernière seconde relançait alors tout l’intérêt de la série. Malheureusement, tout a été effacé, et le gouvernement a démenti, accusant Rosen d’être déficient mental. La série retourne plus ou moins à son point de départ.

 

 

Cette seconde saison relève, malgré tout, des points plus positifs que dans la première saison. En effet, à la vue des derniers évènements exposés lors des derniers épisodes de la première saison, les personnages ont évolué chacun de leur côté d’une manière très différente. L’atmosphère générale de la série est devenue beaucoup plus sombre sur de nombreux points (vengeance, volonté de tuer…). Chaque épisode est bien mieux fourni, tant au niveau du scénario qu’au niveau de la réalisation. Et concernant l’intrigue principale, elle reste tout de même beaucoup trop faible à mon goût, même si elle monopolise bien plus cette saison 2, ce qui était loin d’être le cas dans la saison 1.

 

Comme bon nombre de séries abandonnées,  la fin est sujette à polémique. Pour moi, révéler plus de choses  lors des dernières minutes du dernier épisode tel qu’il a été réalisé aurait obligatoirement amené à un épisode supplémentaire. De ce fait, l’indécision est de mise et rien n’est clairement exposé. Ce qui est malheureusement très frustrant pour le téléspectateur qui, au final, a le sentiment de s’être fait arnaquer. Ce qui finalement semble être vraiment le cas.

 

 

Alphas restera une série fortement agréable à regarder. Je regretterai seulement le fait qu’elle tirait de plus en plus vers la série policière que vers la science-fiction.

 

Chaîne : SyFy _ Durée : 13x50 min _ Année : 2012 _ Genre : Policier, SF _ E.U.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:49

Résumé

Après avoir passé dix ans en institut psychiatrique, Tim Russell, la petite vingtaine, retrouve la liberté. Alors qu'il souhaite tirer un trait sur la mort violente de ses parents - le traumatisme à la source de son internement -, sa soeur Kaylie lui rappelle qu'ils s'étaient autrefois promis d'enquêter sur les causes mystérieuses de ce drame. Elle achète alors le miroir qui, selon elle, aurait précipité leurs parents dans une démence des plus diaboliques…

 

 

Avis

J’attendais beaucoup de ce film dans lequel joue la superbe actrice britannique Karen Gillian.

 

A la vue de la bande-annonce, ce film promettait un scénario terrifiant. Résultat, l’horreur est très léger. Le film s’oriente plus vers le thriller psychologique que vers l’horreur fantastique. Le film nous offre de beaux moments de terreur. Mais ces quelques moments se noient dans un fouillis scénaristique. En effet, l’histoire se déroule sur deux pans temporels de manière simultanés. L’un raconte le présent et l’autre le passé. Et pour faire simple, parfois les deux se mélangent par un procédé d’hallucination causé par l’occulus. Du coup, rien n’est jamais certain. Et cet état d’incertitude pèse jusqu’au dénouement final, nous irritant au plus haut point tellement on a l’impression d’avoir été berné. Côté personnage, celui joué par Karen Gillian, Kaylie Russel, paraît être le personnage central du film mais très vite, elle est délaissée au profit de son frère, Tim Russel, joué par Brenton Thwaites. La mise en scène des personnages est très répétitive car elle reflète les attaque du miroir qui sont toujours les mêmes : des illusions servant à les blesser ou à les éloigner l’un de l’autre. Le but final était de nous faire croire que tous ces évènements présents se sont bien déroulés alors qu’au final, les deux jeunes gens non pas bougés de devant le miroir. Et c’est là la faiblesse du film. Le scénario aurait gagné en clarté en ne s’intéressant qu’au passé ; le présent ne servant que d’introduction et de conclusion.

 

 

L’utilisation d’un scénario à la manière des films classiques d’horreur aurait surement été plus judicieuse pour mettre en avant les pouvoirs démoniaques de l’occulus. L’histoire à double temps du film jouant en sa défaveur, un récit plus linéaire aurait permis d’apprécier davantage le jeu des acteurs, petits et grands. Une grande déception pour moi.

 

 

 

Réalisation : Mike Flanagan _ Durée : 1h43 _ Année : 2013 _ Genre : Epouvante _ E.U.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 18:11

Résumé

À trente ans, Ben est sur le point d'épouser Juliette. Sa petite vie tranquille et sans danger va basculer lorsqu'il retombe sur la personne qu'il a secrètement le plus envie de revoir : Vanessa, la bombe du lycée qui ne l'avait jamais regardé. Elle est de retour à Paris et ne connaît, aujourd'hui, que lui…

 

 

Avis

Manu Payet à la réalisation, à l’écriture et dans le premier rôle, tout ça, ça fait beaucoup, surtout pour un premier film. Et pourtant, je trouve qu’il s’en sort pas mal.

 

Le film a son lot de moments drôles, de moments lourds, de moments sans intérêts et malgré tout, le personnage de Ben, que joue Manu Payet, parvient à attirer l’intérêt du spectateur. Ce personnage tellement banal est la force de ce film, tout simplement parce qu’il est monsieur tout le monde. Chaque spectateur peut parfaitement s’identifier au petit monde attendrissant de Manu Payet .

 

Cette petite comédie romantique a de quoi garder la tête haute car elle fait belle figure dans le paysage cinématographique français qui a l’habitude de nous pondre parfois des comédies indigestes et pompeuses. Gentil et agréable, ce film a au moins le mérite de nous divertir pendant 1h40 et à mes yeux, c’est déjà beaucoup.

 

 

Réalisation : Manu Payet _ Durée : 1h40 _ Année : 2014 _ Genre : Comédie romantique _ France

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