Lawrence Talbot est un aristocrate torturé que la disparition de son frère force à revenir au domaine familial. Contraint de se rapprocher à
nouveau de son père, Talbot se lance à la recherche de son frère...et se découvre une terrible destinée.
L'enfance de Lawrence Talbot prit fin à la mort de sa mère. Ayant quitté le paisible hameau de Blackmoor, il a passé plusieurs décennies à essayer d'oublier. Mais, sous les suppliques de la
fiancée de son frère, Gwen Conliffe, il revient à Blackmoor pour l'aider à retrouver l'homme qu'elle aime. Il y apprend qu'une créature brutale et assoiffée de sang s'affère à décimer les
villageois et que Aberline, un inspecteur soupçonneux de Scotland Yard, est là pour mener l'enquête.
Réunissant petit à petit les pièces du puzzle sanglant, Talbot découvre une malédiction ancestrale qui transforme ses victimes en loups-garous les nuits de pleine lune. Pour mettre fin au
massacre et protéger la femme dont il est tombé amoureux, il doit anéantir la créature macabre qui rôde dans les forêts encerclant Blackmoor. Alors qu'il traque la bête infernale, cet homme hanté
par le passé va découvrir une part de lui-même qu'il n'aurait jamais soupçonnée.
The Wolfman est un film extraordinaire. Joe Johnston, malgré une production et post production des plus chaotiques, est parvenu à nous livrer une oeuvre sombre, angoissante mais intense et pleine de qualité. Qu'il est bon de revoir un film de loup-garou se passant à l'époque qui lui sied le mieux. Une époque où l'architecture et l'esprit des hommes sont en proie à des désirs brutaux et animaux, entre un ancien monde et un monde futuriste. L'esprit de la Hammer renaît bien plus féroce et efficace que jamais. Le mythe du loup-garou retrouve ses lettres de noblesses et c'est tant mieux. On commençait à en avoir assez de ces hommes loups qui se tirent dessus avec des flingues en poussant des grognements à tout va. Ici, l'animal est violent, sauvage et sanguinaire. Et c'est sans parler de la transformation, passage obligatoire et très attendu par tout fan du genre. Et je dois dire que celui de The Wolfman est tout simplement parfait. Mélanges entre synthèse et animatronique, la transformation qui a lieu dans la salle d'étude, devant tous les médecins, est tout simplement à couper le souffle. Et derrière tout cela, l'éternel histoire d'amour impossible entre la Belle et la Bête. Mais aucune scène déplacée ne vient perturber le fils conducteur véritable, c'est-à-dire la malédiction d'un homme.
La réalisation est juste, le jeu des acteurs est parfait et les scènes de combats, de chasse et de transformations sont tout simplement percutantes.
Tout simplement un grand film qui pour beaucoup est déjà CULTE.
Réalisation : Joe Johnston
Durée : 1h 39
Année : 2010
Origine : E.U.
Genre : Fantastique