2013. La Terre est le jouet de
forces occultes qui s’affrontent en prenant possession des humains. L’un d’eux, le tout puissant sénateur Kurylo, brigue la présidence sur fond d’attentats sanglants. Un seul homme peut l’arrêter
: Matvey, un agent d’élite aux capacités de combat et d’infiltration hors du commun. Pour stopper Kurylo et maintenir l’équilibre entre les forces, Matvey devra maîtriser des pouvoirs qui le
dépassent. Son destin : devenir un Intercepteur et livrer combat… jusqu’à l’ultime confrontation.
Encore une fois, le cinéma russe prouve qu'il peut aisément rivaliser avec les studios hollywoodiens en terme d'effets numériques. Visuellement, The Interceptor est tout simplement splendide. Il nous offre des visuels tout droit sortis d'un conte très manichéen.
Malheureusement, les points positifs du film s'arrêtent ici. L'action, certes, parfaitement chorégraphiée a du mal à se synchroniser avec un score des plus hideux. Ce qui est vraiment dommage car la réalisation a vraiment du potentiel et les acteurs sont plutôt bons et à l'aise dans leur personnage. Du coup, très rapidement le film devient mou et ennuyeux. La sauce ne prend pas et le manque d'inspiration pour le scénario se fait rapidement sentir. Mais le plus décevant reste le twist final. On n'y voit pas apparaître le Seigneur des Ténèbres (un comble pour un film qui ne cesse de nous rabâcher sa venue) et l'affrontement avec Matvey, l'élu, tourne au ridicule. En effet, il affronte des espèces de tentacules mal intégrées à l'image. Ca en devient quasiment ridicule.
Il est vraiment dommage de voir un tel talent gâché, à la fois pour le film et le réalisateur. D'un film très prometteur, on passe à un film sans âme. Dommage !
Titre Original : Zapreshchennaya realnost
Réalisation : Konstantin Maximov
Durée : 1h 29
Année : 2009
Origine : Russe
Genres : Action, Science-fiction