Résumé
Kain Blueriver est un mercenaire : il accepte des missions et les mène à bien. Accompagné de Canary, l'hologramme de l'ordinateur central de son vaisseau, il écume l'univers pour rechercher l'amusement, le frisson et l'argent. Il passe donc des jours heureux jusqu'à l'arrivée de la jeune Millenium Nocturne, Millie pour les intimes, qui va chambouler sa vie. De cette rencontre naîtra des sentiments amoureux.
Réalisant missions sur missions, nos trois jeunes gens (Canary peut prendre en effet une forme solide, a des sentiments et est doté d'un caractère très marqué) vont affronter la plus forte mafia de l'univers : le Nightmare dirigé par le puissant StarGazer (PDG de l'entreprise du même nom). Plutôt sûr d'eux grâce à l'épée unique de Kain, la psychoblade alimentée par l'esprit du jeune homme, et surtout grâce au lostship, vaisseau surpuissant ayant traversé les âges grâce à une technologie inconnue, l'affrontement se fera de plus en plus rude.
Avis
Le problème avec cette série animée de science-fiction, c’est qu’elle passe littéralement à côté d’elle-même.
Comme souvent dans les animés japonais, les séries commencent avec quelques épisodes durant lesquels l’histoire se concentre sur les personnages principaux. Puis l’intrigue s’installe et on rentre véritablement dans le sujet de la série. Dans Lost Universe, c’est quasiment l’intégralité des épisodes de la série qui s’attardent sur les personnages principaux. Quelques épisodes se penchent de temps à autres sur le passé des protagonistes mais sans jamais réellement rentrer pleinement dans le sujet de la série. Et au final, les scénaristes nous balancent toute l’intrigue et une conclusion très convenue pendant les deux derniers épisodes, comme si de rien n’était.
C’est fort regrettable car cette série avait un énorme potentiel. Clairement inspiré de la saga Star Wars (la première trilogie), Lost Universe a développé un style très High-tech et space opéra. De plus, l’intrigue dévoilée lors des deux derniers épisodes est tellement intense que la série s’avère être une véritable frustration. Mais d’autres points négatifs s’ajoutent au manque de scénario, je parle bien sûr du design très laid des personnages, ainsi que l’humour très plat qui passe complètement à côté. Le tout est servi par une animation de moindre qualité.
En clair, Lost Universe est l’exemple même d’une série bâclée qui aurait pu devenir une des meilleures séries SF de tous les temps.
Réalisation : Takashi Watanabe _ Durée : 26x25 min _ Année : 1998 _ Genre : Aventures, Comédie, SF _ Japon