Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Mes avis, mes coups de gueules et mes coups de coeur. En clair, je fais mon cinéma !!
  • Contact

Recherche

Archives

Catégories

19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 13:46

 

Résumé

Ethan espérait avoir tourné une page en quittant le service actif de la Force Mission Impossible pour un poste de formateur ; pouvoir enfin mener une vie "normale", se consacrer tout entier à sa ravissante épouse, Julia...

Mais lorsque Lindsey, la plus brillante recrue de l'IMF "tombe" à Berlin, Ethan se sent moralement obligé de lui porter secours. Assisté de ses fidèles coéquipiers Luther, Zhen et Declan, il infiltre le repaire du trafiquant Owen Davian et arrache la jeune femme des mains d'une quinzaine de ses sbires. Trop tard : quelques instants plus tard, une mini-capsule de magnésium explose dans la tête de Lindsey, la tuant sur le coup. Davian avait tout prévu...

Pour Ethan, c'est bien plus qu'un ratage - c'est une faillite personnelle dont il lui faut au plus vite se racheter...

 

 

 

Avis

Après des versions très singulières et très marquées par leurs réalisateurs respectifs, Mission: Impossible 1 et 2 laissent place maintenant à un troisième opus des plus remarquables car il annonce un succès certain pour les épisodes à venir.

 

 

 

J.J. Abrams reprend le flambeau avec un réel brio. Réalisateur et scénariste sur ce projet, il parvient à trouver le parfait équilibre entre l’histoire, l’action et le réalisme qui manquait à la saga jusqu’ici. Le personnage d’Ethan Hunt, toujours joué par l’excellent et incroyable acteur Tom Cruise, est beaucoup moins paranoïaque que dans le premier et beaucoup moins « cowboy » que dans le second. Malgré tout, le personnage prend de l’ampleur et du charisme. On le ressent fortement lors des scènes d’action que je trouve époustouflantes ; je pense notamment au sauvetage du début dans l’entrepôt suivi de la scène de l’hélicoptère qui est magistrale. Et même si le côté spectaculaire atténue le visuel plus réaliste par un rendu des plus improbables ; il semble que le personnage d’Ethan Hunt soit indestructible (constatation qui se vérifie tout au long des épisodes à venir), le film atteint une dimension de blockbuster. En clair, je veux dire que la réalisation est maîtrisée, que le scénario, même si parfois prévisible, offre tous les ingrédients qui le rendent alléchant. Ajoutez à cela un casting des plus adéquats (Tom Cruise, Ving Rhames, Maggie Q, Simon Pegg…) pour l’équipe de la Force Mission Impossible et un ennemi des plus grandioses joués par l’impeccable et regretté Philip Seymour Hoffman. Je crois bien que de toute la saga, Rogue Nation y compris, le personnage d’Owen Davian joué par Monsieur Hoffman est le plus marquant et brutal ennemi de Ethan Hunt. Il suffit derepenser à leur altercation dans l’avion lorsque Ethan est à la limite de le balancer par-dessus bord ; une scène des plus virulentes. D’ailleurs, cet épisode est certainement celui qui nous offre le plus d’intensité et de suspense car il mêle aussi l’intimité du personnage de Hunt (l’enlèvement de sa femme offre un final vraiment puissant) ; ce qui nous amène à un tête à tête entre Hunt et Davian vraiment hargneux, presque animal.

 

 

 

Pour moi, tout est là. J.J.Abrams   a su trouver l’essence même de la saga et il a parfaitement réussi à le retranscrire à l’écran. D’ailleurs ce film définit clairement un schéma qui sera bénéfique aux films qui suivront (ainsi qu’à la Paramount). L’action, le suspense, l’humour, le spectaculaire, le charisme et un scénario, tout fait de ce film, pour moi, le meilleur, actuellement, de la saga.

 

 

 

 

Réalisation : J.J.Abrams _ Durée : 2h06 _ Année : 2006 _ Genre : Action, Thriller, Espionnage _ Américain.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 15:11

Résumé

Une mère, récemment divorcée, a une aventure avec un jeune homme de son quartier. Quand ce dernier sympathise avec son fils et qu'elle décide de mettre fin à leur relation, les problèmes commencent...

 

 

Avis

Avec The boy next door (titre original), on était en droit d’espérer un sombre thriller hitchcockien qui aurait marqué le grand retour de Jennifer Lopez au cinéma dans un genre adulte et effrayant. Mais très loin de là, nous nous contentons d’un film qui enchaîne les clichés sans grand enthousiasme.

 

 

Dans ce film, le personnage joué par Jennifer Lopez est tout simplement un fantasme d’adolescent. En clair, elle représente l’image de la MILF, femme d’un certain âge, sexy, et dont les charmes nourrissent un désir sexuel chez certains jeunes hommes. Mais ajouté à cela un côté un peu « nunuche », et vous perdez totalement le talent de l’actrice ; celui dont elle avait fait preuve dans un film comme The Cell. Mais dans ce cas, elle n’est pas la seule. Le jeune homme en rut, et très violent de surcroit, dont il est question ici, est joué par l’acteur beau gosse (dont on a clairement du mal à penser qu’il a simplement 17 ans –ils ne doivent pas être constitués comme nous ces américains) Ryan Guzman.  Dans la surenchère la plus totale, il est très loin d’égaler un Mark Wahlberg, le garçon psychopathe et ultraviolent du film Fear de James Foley avec entre autres Reese Witherspoon et Alyssa Milano.

 

Le scénario ne cesse d’enchaîner les vieux clichés de ce type de film sans jamais vraiment sombrer dans le thriller pur et angoissant auquel on espérait. La seule scène qui vaille peut-être le coup  se trouve être  la fameuse scène de sexe entre les deux personnages où l’actrice semble offrir un abandon sensuel qui a ravi, j’en suis sûr, ses fans masculins. Pour le reste, on s’ennuie ferme et même le twist final ne relève pas le niveau.

 

 

 

Un voisin trop parfait, c’est le type même du film qui veut jouer sur un coup de pub sulfureux en dévoilant une people lors d’une scène torride avant de la plonger dans la terreur. Malheureusement, de terreur ici, il n’y en a pas. Le suspense est à zéro ce que l’angoisse est au néant. La banalité du scénario et du jeu des acteurs nous ennuie  d’entrée de jeu. Et les facilités scénaristiques absurdes finissent d’achever le tableau d’un des films les plus mauvais du genre.

 

 

 

 

Réalisation : Rob Cohen _ Durée : 1h31 _ Année : 2015 _ Genre : Thriller _ Américain.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 16:55

 

Résumé

Votre mission, monsieur Hunt, si vous décidez de l'accepter, sera de récupérer un virus génétiquement modifié, baptisé Chimera. Sean Ambrose, qui fut votre élève avant de devenir votre ennemi juré, s'est emparé de l'antidote et se terre dans un laboratoire secret de Sydney. Son ex-maitresse, Nyah Hall, pourrait s'avérer utile dans vos tentatives d'infiltration de ce QG hautement protégé. Comme toujours, si vous ou l'un de vos équipiers étiez capturés ou tués, le département d'Etat nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Ce résumé s'autodétruira dans cinq secondes.

 

 

Avis

Une suite pour Mission: Impossible avec encore une fois un réalisateur de grande renommée : John Woo, rien que ça.

 

John Woo est incontestablement un maître dans l’art de filmer les scènes d’action, particulièrement celles agrémentées de flingues. Le Roi du gun fight c’est lui. D’ailleurs le cinéma occidental s’est énormément inspiré de ses films (Le syndicat du crime, The killer…). Que ce soit dans la maîtrise des plans, des directions de caméras ou encore dans les cascades, le cinéma HK de John Woo avait énormément à offrir au cinéma occidental dont les scènes étaient assez molles et manquaient cruellement de rythme. Les premiers, (je pense) à avoir utilisé le savoir-faire cinématographique de Hong Kong, sont peut-être les deux premiers Blade (très précurseurs au niveau visuel pour les scènes de combats) réalisés par Stephen Norrington (pour le premier) et  Guillermo Del Toro (pour le second). Ensuite, Les frères Wachowski se sont clairement délectés de tout l’univers asiatique (passant du cinéma HK à la japanimation) avec leur trilogie Matrix.

 

Pour en revenir à John Woo, il a tout simplement fait de Mission: Impossible 2 un film d’action dans la pure tradition du cinéma d’action HK. Il a transformé le thriller assommant de Brian De Palma en un western moderne endiablé. Que ce soit dans l’émotion, le drame ou l’action, Mission: Impossible 2 nous ressert tous les ingrédients qui font la signature, et la renommée, du réalisateur chinois. Le rythme s’impose comme un tango brûlant entre Ethan Hunt et Nyah Nordoff-Hall ; qu’il soit montré par une danseuse de tango ou un ballet de voitures, les sentiments des deux personnages ne cessent de tourbillonner à un point d’extase explosive. Construit à la manière d’un western (on a même le droit au héros contemplant le soleil couchant), M: I 2 nous montre un Tom Cruise décomplexé qui chevauche fièrement sa monture  motorisée (avec de très jolies prouesses de cascadeurs et des plans magnifiques lors des courses-poursuites à moto) afin de sauver sa belle des terribles griffes d’un ancien agent qui aurait retourné sa veste : Sean Ambrose joué par Dougray Scott, un peu trop caricatural à mon goût. Les coups de feu à répétition, les bonds pendant les fusillades, le combat final à mains nues dans la pure tradition du film moderne de Kung Fu instauré par Bruce Lee, le film nous offre un aperçu de vraiment tout le cinéma HK sans jamais tomber dans l’overdose. D’ailleurs, on remarque que le spectateur n’est pas le seul à apprécier ce style, en effet, Tom Cruise semble y prendre un certain plaisir et son jeu s’en ressent. Très loin de l’agent paumé du premier opus, il a, ici, plutôt un look de bad guy assumé, avec son long manteau noir, ses lunettes noires et ses cheveux longs ; un style qui ne peut que faire succomber la magnifique voleuse jouée par la sublime et très douée Thandie Newton.

 

 

Bien sûr, le film n’évite pas les clichés ; je dirais même qu’il les assume pleinement et qu’ils font d’ailleurs complètement partie de son charme. Totalement à part dans l’univers construit par la saga, ce deuxième opus reste tout de même un des meilleurs de la série, mais aussi un des meilleurs films américains de John Woo.

 

 

 

Réalisateur : John Woo _ Durée : 2h06 _ Année : 2000 _ Genre : Action, Espionnage _ Américain, Allemand.

Partager cet article
Repost0
7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 20:30

Résumé

Les membres d'un commando de la CIA sont envoyés à Prague avec pour mission d'appréhender, lors d'une réception dans l'ambassade américaine, un espion ennemi qui s'apprête à dérober une disquette contenant la liste secrète des agents en Europe centrale. Seulement ils ignorent que la CIA, persuadée que le commando est infiltré par une taupe, a envoyé une seconde équipe sur place...

 

 

Avis

Le premier Mission: Impossible, remake de la série télé qui remonte à 1966 se retrouve entre les mains d’un réalisateur de renom : Brian De Palma, accompagné d’un casting d’exception.

 

 

Le choix du réalisateur est assez surprenant pour un film d’espionnage dont le scénario favorise bien plus l’action que le suspense. Maître dans l’art du thriller et du suspense, Brian De Palma impose son style dans lequel l’utilisation de plans-séquences apporte, d’ordinaire, une force d’interprétation aux personnages de ses films. Malheureusement, sur ce type de film qu’est Mission: Impossible, je trouve que cela produit l’effet contraire. En effet, les scènes de dialogues manquent cruellement de profondeur et tous les plans séquences atténuent malheureusement l’aspect dramatique des situations. Le jeu des acteurs s’en retrouve aplani au point d’en devenir ennuyeux. On a l’impression, vraiment, de se retrouver face à un film des années 70 et non devant un film du milieu des années 90. Brian De Palma alourdit les scènes dans lesquelles le rythme, engendré par l’action grandissante, devrait prendre son essor avec une dramatisation du jeu d’acteur. Que ce soit Tom Cruise, Jean Reno, Jon Voight ou Emmanuelle Béart, tous semblent jouer la comédie au ralentie. Et cet effet de décalage est renforcé par un score inadéquat. C’est sans parler de l’affreuse qualité des SFX (la scène de l’hélicoptère dans le tunnel sous La Manche) qui décrédibilise l’honnêteté d’une telle réalisation. Quant au scénario, il est des plus basiques. Un agent de la Force Mission Impossible joue double jeu et cause la mort de ses compagnons. D’ailleurs ce scénario a provoqué une polémique car Peter Graves, acteur vedette de la série TV éponyme, s’insurgea que l’on fasse de Jim phelps (son personnage pour la série) un criminel.

 

 

Vous l’avez surement déjà compris, pour moi, ce premier Mission: Impossible est des plus fades. L’action s’efface pour laisser la place à un suspense torturé par un casting pourtant très professionnel mais dont on sent ici le manque d’investissement. Quant à Brian De Palma, je ne remets bien sûr pas son travail en cause, mais je ne pense pas qu’il ait été l’homme qu’il fallait pour cette réalisation.

 

 

 

Réalisation : Brian De Palma _ Durée : 1h50 _ Année : 1996 _ Genre : Suspense, Espionnage _ Américain.

Partager cet article
Repost0
6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 15:53

 

Résumé

Le scientifique Bruce Banner cherche désespérément un antidote aux radiations gamma qui ont créé Hulk. Il vit dans l'ombre, toujours amoureux de la belle Betty Ross et parcourt la planète à la recherche d'un remède.

La force destructrice de Hulk attire le Général Thunderbolt Ross et son bras droit Blonsky qui rêvent de l'utiliser à des fins militaires. Ils tentent de développer un sérum pour créer des soldats surpuissants.

De retour aux Etats-Unis, Bruce Banner se découvre un nouvel ennemi. Après avoir essayé le sérum expérimental, Blonsky est devenu L'Abomination, un monstre incontrôlable dont la force pure est même supérieure à celle de Hulk. Devenu fou, il s'est transformé en plein coeur de New York.

Pour sauver la ville de la destruction totale, Bruce Banner va devoir faire appel au monstre qui sommeille en lui...

 

 

 

Avis

Après l’invasion des salles obscures par les Héros de l’écurie Marvel, je tenais à revenir sur ce film de Louis Letterier. Deuxième film sur le personnage de Hulk, la mascotte verte de chez Marvel, cet Incroyable Hulk dépasse part bien des points la version d’Ang Lee.

 

 

 

Je ne sais pas si un jour j’écrirai un article sur le Hulk version Ang Lee (2003), mais pour l’heure, je me contenterai de détailler quelques éléments afin de comparer avec celui de 2008 du français Louis Leterrier.

 

Il est vrai que la version Ang Lee possède un scénario bien plus basé sur la psychologie du personnage de Bruce Banner. Et c’est certainement une des raisons qui fait que ce film possède un bon nombre de fans. De plus, beaucoup trouve qu’Eric Bana s’en sort plutôt pas mal en Bruce Banner. Pour ma part, j’approuve ce choix d’acteur, du moins pour ce film seulement, car il correspond dans sa physionomie à l’état d’esprit du personnage dans cette période de sa vie. En effet, le Dr Banner (la version renvoyée par cet acteur) correspond parfaitement au personnage que l’on retrouve dans les comics de Hulk à ses débuts. On est  face à un savant qui subit les résultats désastreux de ses expériences sur son propre corps ; et cet aspect, le film de 2003 le dépeint subtilement en nous plongeant dans les conflits que Bruce entretenait avec son père. Le film de 2008 est bien loin de tout cela. Et je pense qu’il y a une raison simple à cela, c’est que ce point de vue ayant déjà été exploité, il était inutile de le représenter à nouveau au public. Le film de Leterrier définit clairement sa ligne de mire ; il s’agit là d’un film d’action. Que ce soit le personnage de Banner, ou son alter ego vert Hulk, tous les deux sont pris en chasse par le général Ross. Le réalisateur français pense le film comme une confrontation directe des trois personnages là où la version d’Ang Lee montrait un Hulk fuyant, pourchassé et sur la défensive. La preuve en est le twist final titanesque de L’incroyable Hulk où ce dernier affronte, en pleine ville, L’abomination, dans un des combats les plus grandioses qu’il soit. La version de 2003 est représentative du combat de l’homme face à son père, l’image de Hulk n’étant que l’outil lui servant à affronter l’image paternelle ; les personnages se retrouvant sur un pied d’égalité dans le sens où ils sont devenus tous les deux des monstres. Dans celui de 2008, l’évolution de Banner se trouve seulement dans le contrôle qu’il tente de prendre sur ses émotions et ses transformations. Il n’est plus qu’un vagabond qui tente de se fuir lui-même. Fort heureusement, à la fin, il finit par se retrouver ; détail certifié par un plan simple, mais des plus explicites ; Banner sourit, mais ses yeux sont ceux de Hulk. Louis Leterrier marque ainsi clairement la fin de l’époque tourmentée du personnage où Hulk semblait totalement échapper à son contrôle. Bien sûr, je ne dis pas qu’il le contrôle parfaitement. Mais un lien s’est tissé entre eux ; un lien que l’on parvient, plus ou moins, à retrouver dans le premier Avengers lorsque Banner décide de se transformer en Hulk, de lui-même, lors de l’assaut final sur New York par les Chitauris. Comme je le disais plus haut dans l’article, Eric Bana collait parfaitement au Bruce Banner décrit dans le film d’Ang Lee. Et bien il en est de même pour celui décrit dans le film de Louis Leterrier. Edward Norton correspond (et j’en reste persuadé malgré le changement à trois reprises d’acteurs pour le même personnage) lui aussi parfaitement au Bruce Banner décrit comme un vagabond dans les comics. En affirment cela, je ne dénigre en rien la prouesse de l’acteur Mark Ruffalo dans le rôle qu’il tient actuellement, car lui aussi représente une facette de l’évolue de Banner. Mais là où le personnage de L’Incroyable Hulk semblait avoir évolué, celui d’Avengers semble avoir régressé dans sa crainte du monstre vert qui sommeille en lui. Un aspect que je trouve dommage car Edward Norton renvoyait bien, dans sa prestance, cette force émancipatrice de Banner envers Hulk.

 

 

Concernant l’action pure du film, Louis Leterrier nous prouve tout simplement qu’il sait où il veut aller et comment il veut exploiter son personnage, je parle bien sûr de Hulk. Il le confirme lui-même dans l’un des making-of. Le film possède trois évolutions du visuel de Hulk face au public. La première est à la fois effrayante et mystérieuse. La scène dans la fabrique au début du premier assaut par les forces du général Ross est d’une force incroyable, autant par son visuelle que dans la pureté de l’action. Hulk, aussi imposant qu’il est, n’est qu’un fantôme tapis dans la pénombre de la fabrique en pleine nuit. On assiste seulement à l’expression de sa puissance par des attaques aussi brusques que brutales. Leterrier nous dévoile enfin sa créature sur le campus de l’université pour une attaque frontale des plus démonstratives. Hulk livre bataille contre tout un arsenal militaire dans lequel on trouve un hélicoptère et des canons à ondes soniques. Leterrier démontre toute la puissance du géant car malgré tout ce terrible attirail, rien ne semble en mesure de l’arrêter. Mais cette scène n’est pas qu’une simple démonstration musclée visant à mettre la force du monstre verte en exergue. Elle sert aussi de démonstration affective. Car Hulk se montre bien plus humain que le général Ross en sauvant Betty Ross prise dans les coups de feu de l’armée commandée par son père. Cette scène démontre aussi, et on assiste à la même scène dans la version de 2003 (celle avec les loups géants et Jennifer Connelly dans le rôle de Betty Ross), que Hulk possède toujours des sentiments humains. C’est l’image type et intemporelle de La Belle et la Bête.

 

 

 

 

Il est maintenant indéniable que Louis Leterrier a su mettre en image un Hulk parfaitement crédible, mais pas encore totalement réaliste à mon goût. Bien sûr, un long chemin a été fait entre l’horrible Hulk géant et vert fluo du film d’Ang Lee et celui de moindre taille et tout en muscle du réalisateur français. C’est d’ailleurs là que se trouve le défaut du rendu visuel de ce Hulk version 2008. La masse musculaire est poussée à l’extrême et le rendu de l’épiderme ressemble davantage à un fin sac de peau dans laquelle les muscles et les veines paraissent être contenus. Je ne sais pas trop comment le décrire, mais on a vraiment l’impression que tout le corps, et c’est pareil pour l’Abomination, est contenu par un fin sac de peau à forme humanoïde qui serait prêt à se percer et déverserait sa masse liquide d’entrailles. La peau n’a pas sa consistance normale et visuellement, je trouve cela gênant. Cet aspect a d’ailleurs été rectifié sur le Hulk version Joss Whedon. Hormis cela, les SFX sont très impressionnants. Les corps se meuvent d’une manière totalement réaliste, en témoigne la scène où Hulk et l’Abomination courent l’un vers l’autre à travers les voitures qui leur font obstacles. Les mouvements des corps sont d’une fluidité bluffante. Le visuel des deux monstres se rapproche  à la perfection de leurs homologues de papier. C’est d’ailleurs lors de ce twist final explosif que le personnage de Hulk parle pour la première fois en criant le nom de son attaque ; un détail qui a d’ailleurs fait polémique dans le sacro-saint cercle des fans de comics. Pour ma part, j’ai apprécié l’initiative des scénaristes.

 

 

Ajoutez à toutes ces bonnes choses un casting des plus judicieux et vous obtenez un résultat remarquable. Comme je l’ai déjà dit, pour moi Edward Norton nous offre une prouesse qui rentre parfaitement l’état d’esprit que se trouve Banner à cette période de sa vie (quand on compare avec les comics). Concernant Betty Ross, Liv Tyler est aussi envoutante que l’était Jennifer Connelly  dans le Hulk de 2003, avec peut-être un peu plus de fragilité dans l’âme ce qui correspond bien à son personnage attristé par les agissements d’un père obsédé par sa proie et la fuite permanente de l’homme qu’elle aime. Et justement parlons du général Thaddeus E. Ross joué par l’excellent William Hurt. Ce dernier renvoie parfaitement l’image de l’homme qui ne vit que pour son objectif, père de famille absent ; pour lui, attraper Banner est devenu le but de son existence. Apparemment, nous allons avoir la chance de le retrouver dans le prochain Captain America : civil war. Il renfilera sa tenue militaire pour la première fois depuis que le CMU s’est réellement mis en marche (car nous savons tous que ce film, L’incroyable Hulk, est un peu exclu du CMU comme le vilain petit canard dont on a honte). Autre acteur d’envergure qui figure à l’affiche de ce film, Tim Roth. Il joue le personnage d’Emil Blonsky qui devient par la suite l’Abomination. Devant la puissance de Hulk et les promesses de pouvoirs que lui fait le général Ross, il va vite disjoncter afin d’obtenir le pouvoir de Hulk. Prestance impressionnante, il n’hésite à aucun moment à se placer sur la route de Banner qu’il soit Hulk ou pas, au risque même d’y perdre la vie.

 

 

 

 

C’est avec un casting exceptionnel et des SFX d’une qualité indéniable que Louis Leterrier attaque cet Incroyable Hulk avec toute la force d’un grand fan de comics. Pour moi, ce film dépasse largement celui de 2003 qui par moment s’apparentait plus à un téléfilm et dont les montages de transition façon cases de BD étaient des plus horribles. Que ce soit Edward Norton dans le rôle de Bruce Banner ou les prouesses techniques des motions captures misent en place pour réaliser les mouvements de Hulk, le personnage de Marvel respire la puissance et la détermination qui font tout son charisme. Et hormis le passage ultra violent mettant en scène Hulk et le Hulkbuster dans Avengers : l’ère d’Ultron, à mon sens, ce film reste la meilleur adaptation à ce jour de ce comics.

 

 

 

 

Réalisation : Louis Leterrier _ Durée : 1h52 _ Année : 2008 _ Genre : Action, SF _ Américain.

Partager cet article
Repost0
22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 20:18

 

Résumé

Ray Ferrier est un docker divorcé et un père rien moins que parfait, qui n'entretient plus que des relations épisodiques avec son fils Robbie, 17 ans, et sa fille Rachel, 11 ans. Quelques minutes après que son ex-femme et l'époux de cette dernière lui ont confié la garde des enfants, un puissant orage éclate. Ray assiste alors à un spectacle qui bouleversera à jamais sa vie...

 

 

 

Avis

 

Nouvelle adaptation du roman fantastique de 1898 du maître de la science-fiction R.G.Wells, et remake du film de 1953, La guerre des mondes de Steven Spielberg est un vrai petit régale.

 

 

 

 

La force de ce film se trouve dans le point de vue dont l’histoire est racontée. En effet, le scénario se base sur une famille décomposée dont le père, Ray Ferrier, joué par Tom Cruise, se retrouve un week end avec la garde de ses enfants, un jeune homme et  sa petite sœur. La relation conflictuelle au sein de cette famille agrémente les moments dramatiques qui viennent s’ajouter  à la brutale et soudaine invasion extraterrestre. Mais là où le film joue d’ingéniosité, c’est de situer l’intrigue du point de vue des victimes. Avant d’être un film de science-fiction, cette version de la guerre des mondes de Steven Spielberg est avant tout un film de guerre. Nous assistons donc à la tragédie d’un pays en pleine invasion et nous sommes les témoins de l’exode forcé d’un peuple qui n’a d’autre choix que de fuir. Et rien de plus explicite qu’une famille vivant déjà dans le drame pour renforcer la dramaturgie d’une telle situation. Car contrairement aux films habituels d’invasions extraterrestres tels qu’Independence Day ou encore World Invasion, La guerre des mondes 2005 ne se place pas du point de vue de l’armée où des scientifiques mais bien du côté des victimes. L’armée et les attaques extraterrestres, aussi spectaculaires et dévastatrices soient-elles, ne sont que des illustrations de fond. Malheureusement, si la première partie du film fonctionne à merveille, avec en plus la spectaculaire apparition des premiers octopodes, la seconde partie qui survient lors du départ du fils (SPOILERS : il quitte son père et sa sœur pour rejoindre des militaires sur le front avant qu’une terrible explosion n’émette le doute quant à sa survie) est beaucoup plus indigeste. Elle se joue sur un huis clos dans lequel se théâtralise la folie humaine face à une telle invasion. Spielberg y dévoile l’aspect de ses aliens, présentés tels des pilleurs  de guerre ; un aspect totalement à l’opposé de la violence dévastatrice des paysages terrestres par les octopodes. On regrette seulement l’inapprofondissement de la situation d’enlèvement des humains comme source d’énergie pour les machines aliens. Quant à la fin, elle est aussi inattendue que basique ; tout l’aspect spectaculaire du film s’étant joué dans les actes précédents.

 

 

La guerre des mondes de Steven Spielberg, c’est bien plus qu’un film de science-fiction, c’est la théâtralisation d’une humanité envahie par des créatures venues d’ailleurs. Ce petit théâtre explore l’âme humaine, ainsi que la faiblesse de sa civilisation pour faire émerger l’importance des sentiments propres à l’humanité à travers les liens filiaux. Le tout est servi par un casting de bonne facture dans son ensemble (le personnage joué par Tim Robbins ne semble pas à sa place). Mais le plus spectaculaire reste tout de même des SFX d’une qualité incroyable. Que l’action qu’ils décrivent se passe en premier plan ou en fond, on est impressionné par la beauté des illustrations « vivantes » qu’ils représentent. C’est visuellement magnifique !

 

 

 

Réalisation : Steven Spielberg _ Durée : 1h52 _ Année : 2005 _ Genre : SF, Drame _ Américain.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 19:32

Résumé

En 1851, à l'époque de l'Angleterre victorienne, Ray, un gamin surdoué, réussit à maîtriser une nouvelle invention ultra puissante et dévastatrice et va l'utiliser pour lutter contre les forces du mal, sauver sa famille et Londres de la destruction.

 

 

Avis

Sorti en 2004, ce long métrage signe le retour de Katsuhiro Otômo au cinéma. Après un long silence cinématographique suite au  succès mondial d’Akira, le génie japonais ne s’était illustré qu’en tant que réalisateur à une seule occasion en 1995, pour l’excellent et somptueux Memories.

 

 

 

Fortement attendu par les fans, Steamboy signe le retour du grand génie du cyber punk High-tech, Katsuhiro Otômo derrière la « caméra ». Même s’il n’est pas resté inactif durant la période qui sépare Akira de Steamboy, le Maître s’est surtout penché sur des projets en tant que scénariste. Il est à l’origine de projets d’envergures tels que Metropolis et Roujin Z.

Mais avec Steamboy, il fait un retour fracassant. Le film d’animation est un pur chef-d’œuvre visuel. L’utilisation des nouvelles techniques d’animation révèle de véritables prouesses techniques pour un rendu à l’image époustouflant. L’animation est d’une fluidité incroyable et chaque plan est un véritable bonheur. En témoigne la course-poursuite entre la roue du jeune Ray et l’automotive à vapeur, qui entre jet de vapeur et destruction, va aller jusqu’à mettre en action le choc entre un train et un dirigeable. Enorme moment d’action et de suspense. Certes, à côté d’Akira, le rythme de Steamboy est beaucoup moins soutenu. Mais cela laisse plus de place aux découvertes d’engins les plus incroyables et loufoques que l’on puisse imaginer en associant la mécanique à vapeur et les rouages. Car il s’agit là d’un véritable fantasme de petit bricoleur que de voir autant d’engins aussi irréalisables qu’improbables. Otômo pousse le vice jusqu’à engendrer un monstre de métal crachant sa fumée blanche sur la ville de Londres, rappelant la fin apocalyptique d’Akira. Encore une fois, ce film relève du génie de son auteur.

 

 

Steamboy, c’est juste une merveille d’animation du trop rare Katsuhiro Otômo. Certes un peu long dans son récit, le film a tout de même de quoi nous faire voyager et rêver. Son animation est d’une qualité indiscutable encore aujourd’hui. Juste un chef-d’œuvre en somme.

 

 

 

 

 

Réalisation : Katsuhiro Otômo _ Durée : 2h06 _ Année : 2004 _ Genre : SF, Aventures _ Japonais

Partager cet article
Repost0
14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 18:49

 

Résumé

Beaucoup de monde est à la poursuite de Charlie Mortdecai : des Russes fous furieux, les services secrets britanniques très remontés, un terroriste international et même sa somptueuse épouse… Pour se tirer des situations impossibles qui le guettent, l’élégant marchand d’art et escroc occasionnel n’a que son charme. Il va lui en falloir beaucoup s’il veut s’en sortir vivant et être le premier à retrouver le tableau volé qui conduit au trésor caché des nazis…

 

 

Avis

Un film passé inaperçu et qui pourtant vaut son coup d’œil. Brillant mélange entre  l’esprit d’un Amicalement vôtre et un épisode de Mr Bean, Charlie Mordecai joue dans la dérision et l’humour anglais.

 

 

Un casting surprenant, Johnny Depp, Gwyneth Paltrow, Paul Bettany… pour un film à l’humour détonnant. L’acteur de Pirates des Caraïbes nous offre un festival d’excentricité auquel, il est clair, il prend un réel plaisir. Associer à son valet, chauffeur, garde du corps etc… Strapp, joué par l’hilarant Paul Bettany, Mortdecai nous entraîne dans une enquête policière, des plus comiques, soutenue par des dialogues dont la noblesse est totalement détournée. L’exemple en est cet échange entre lui et sa femme, jouée par Gwyneth Paltrow( qui disons-le clairement semble s’amuser autant que Johnny Depp), dans leur chambre à propos de sa moustache et d’un rapport sexuel. Il enchaîne les gaffes et les gags durant tout le film, comme son valet enchaîne les coups et les cascades. Un duo qui rappelle les meilleures séries anglaises des années 70.

 

 

 

Mortdecai ne mérite pas d’être ainsi boudé par la presse et le public. Je trouve qu’il apporte une certaine fraîcheur et un bon amusement dans le paysage cinématographique actuel, autant que dans la carrière de Johnny Depp.

 

 

 

Réalisation : David Koepp _ Durée : 1h47 _ Année : 2015 _ Genre : Comédie policière _ Américain

Partager cet article
Repost0
8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 16:52

Résumé

Dans un futur proche, la population, opprimée par une police entièrement robotisée, commence à se rebeller. Chappie, l’un de ces droïdes policiers, est kidnappé. Reprogrammé, il devient le premier robot capable de penser et ressentir par lui-même. Mais des forces puissantes, destructrices, considèrent Chappie comme un danger pour l’humanité et l’ordre établi. Elles vont tout faire pour maintenir le statu quo et s’assurer qu’il soit le premier, et le dernier, de son espèce.

 

 

 

Avis

Savant mélange d’une culture cinématographique de robots, Chappie est un film plein d’émotion et d’action.

 

 

Nouveau film de Neill Blomkamp, à qui l’on doit les films Elysium et District 9, Chappie se veut la synthèse d’une culture cinématographique remontant aux années 80. Clairement inspiré du film Short Circuit de 1986, Chappie tire ses références de films comme I Robot, Robocop et Appleseed pour l’aspect des robots rappelant Briareos.

La qualité visuelle des machines est certaine. Et le film est de bonne facture. Blomkamp cherche à faire passer les émotions avant l’action. Ce qu’il parvient à faire, avec une touche d’humour, habilement amenée. En effet, l’idée de faire de Chappie un enfant qui découvre la vie et sa cruelle réalité créée un lien affectif entre le spectateur et lui au même titre qu’un personnage humain. Par contre, là où le réalisateur à planter son film, c’est dans la partie finale, celle purement science-fictionnelle. La découverte du transfert de l’esprit est beaucoup trop rapide et téléphonée, surtout celle de Deon, même s’il est vrai que Chappie est censé être une I.A.. On plonge trop rapidement dans la résolution de ces problèmes. Quant au personnage joué par Hugh Jackman, il ne semble être là que pour donner un peu d’action au film.

 

 

Chappie est un film très émouvant, marrant et visuellement impressionnant. Mais son scénario possède des faiblesses qui nous empêchent de l’apprécier à sa juste valeur. Et c’est certainement ce qui a causé son échec au box-office.

 

 

 

Réalisation : Neill Blomkamp _ Durée : 1h54 _ Année : 2015 _ Genre : SF, Action, Drame _ Américain, Mexicain

Partager cet article
Repost0
8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 08:04

 

Résumé

Nous sommes en 0328 SC (Stellar Century). Les différentes galaxies de l'univers ont été colonisées par l'homme. Le GOTT, installé à Aineas, est chargé de surveiller les activités économiques des différents pays et réguler le commerce illégal international. Pour cela, il fait appel à des agents doués de pouvoirs surhumains appelés ES Members. Ces agents sont dirigés par Eclipse, directrice du GOTT, qui leur assigne leurs missions. Kiddy Grade raconte plus particulièrement l'histoire de deux de ces agents, Eclair et Lumière. Ainsi, on les suit dans leurs différentes missions, qu'il s'agisse d'éviter des conflits interplanétaires, arrêter des criminels interstellaires ou enquêter sur des trafics. Au bout de quelques épisodes, l'histoire se concentre sur un complot intérieur concernant le GOTT et la classe dirigeante de cet univers.

 

 

 

Avis

Kiddy Grade est un animé qui semble être destiné aux garçons (shônen) mais qui pourtant possède de nombreux éléments pour filles (shôjo).

 

 

En effet, la série raconte l’histoire de sortes d’agents surhumains, les ES, qui sont pour la plupart des filles au design très ecchi. Les différentes scènes de combats entre ces agents et les ennemis de la GOTT amènent la série vers le genre Shônen. Et pourtant, l’ambiguïté chez certains personnages, surtout les hommes, dans leurs relations intimes et sociales, pousse la série vers un genre Shôjo. Cela peut permettre de ratisser large au niveau du public, ou au contraire, un peu comme moi, déstabiliser le spectateur qui n’apprécie pas tous ces aspects mélangés.

Concernant l’histoire, la série passe un peu, à la manière de Lost Universe, à côté de son sujet. Les épisodes nous racontent de brèves histoires policières liées au GOTT jusqu’à un point culminant vers le milieu de la série où les deux protagonistes se retournent contre leur dirigeante. Mais là encore, la pression retombe dans des histoires inintéressantes quand on voit le potentiel réel de cette série. Car le passé de ces agents est assez trouble. Il y a aussi ce pouvoir qui leur permet une régénération, changeant ainsi leur visage et corps, à la manière du Doctor dans Doctor Who. Il est clair que l’intrigue de la série aurait davantage dû tourner autour de ces personnages plutôt que de personnages secondaires.

 

 

Kiddy Grade n’est pas une mauvaise série en soie. Elle est assez inégale dans ses récits mais possède une bonne animation et un bon character  designer.

 

 

 

Studio : GONZO _ Réalisation : Keiji Gotoh _ Durée : 24x25 min _ Année : 2002 _ Genre : SF, Action _ Japonais

Partager cet article
Repost0